Les médias annoncent partout que nous vivons actuellement des jours historiques dans
l’Histoire de l’Eglise. Car depuis le jeudi 28 février, à 20h, Benoît XVI,
évêque de Rome, et 265e successeur de Pierre a renoncé effectivement au
ministère pétrinien qui lui avait été confié par le collège des cardinaux, le
19 avril 2005. Depuis la renonciation du pape chef de l’Eglise, nous sommes dans
une période connue sous le nom de « sede vacante » ou « siège
vacant » qui représente la transition entre la fin d'une papauté et le
début d'une autre. Durant ces quelques jours, pas plus de 20 cardinaux clés
dont le directeur du Collège des Cardinaux, vont prendre en charge les
délibérations et l'organisation du conclave pour élire le successeur de Benoît
XVI. Avant de démissionner le 28 février, Benoît XVI avait émis un décret («
motu proprio ») autorisant les cardinaux à « anticiper le conclave » par
rapport au délai habituel de 15 jours à partir du moment où le trône de Pierre
est vide, « une fois constaté que tous les cardinaux électeurs sont présents ».
Or depuis jeudi soir, c'est le cas : les 115 cardinaux électeurs (jusqu'à 80
ans) appelés à choisir le nouveau chef d'une Église d'un milliard de fidèles
sont tous arrivés à Rome.
Mais si les médias se délectent des effets de la
démission du pape, il est serait aussi très judicieux de s’intéresser sur ses
causes réelles. Toute l'année dernière, le Vatican a vécu au rythme du scandale
"Vatileaks" et des révélations sur les affrontements secrets au sein
de l'Eglise. Il va de soi que cela a dû largement ébranler la confiance de
l’ancien chef de l’inquisition sur le trône papale. Mais comme la grande
prostituée n’est jamais avare de scandale, déjà un nouveau renvoie l’ancien aux
oubliettes. Selon le journal La Repubblica, Benoit XVI aurait récemment
découvert un nouveau scandale. Au Vatican, certains prélats seraient
homosexuels et ces hommes seraient victimes d'un chantage. Une découverte qui
aurait précipité la décision du pape de renoncer à sa fonction. Suite à cette
nouvelle affaire, le pape prend alors une décision exceptionnelle : il va
quitter son poste. Il n'en dit rien encore, mais son choix est fait. Il ne peut
plus supporter ce climat. Selon The Guardian, ce 17 décembre, le souverain
pontife enferme le rapport dans un coffre-fort, dans son appartement privé. Il
remettra ce document ultra-sensible à son successeur.
C'est un dossier de 600 pages relié d'une couverture de
cuir rouge. Un dossier qui raconte en détail toutes les bassesses de la curie
romaine et qui donne un nouvel éclairage sur la démission de Benoît XVI. Il
faut, pour bien comprendre, remonter aux heures noires de l'affaire Vatileaks.
La publication par la presse italienne de documents volés dans le bureau du
pape lève un premier voile sur les mœurs des hommes qui sont censés porter la
parole de Dieu et seconder le souverain pontife. Clans opposés les uns aux
autres, querelles de personnes, scandales financiers et sexuels : le tableau
est édifiant. Ce n'est pourtant qu'une infime partie de la "saleté"
de l'Église, pour employer une expression de Benoît XVI. Selon le quotidien La
Repubblica, devant ce déballage, Benoît XVI prend conscience de son
impuissance face à une curie en pleine anarchie et sur laquelle il n'a plus
d'autorité. Il forge au cours de ces heures la décision de renoncer au trône de
Pierre.
La démission de Benoît XVI apparaît donc chaque jour
davantage comme un acte politique plutôt que l'aveu d'une déchéance physique.
Un geste de rupture face à un système qu'il désavoue avec l'unique arme qu'il
lui reste : descendre de la croix. Depuis son renoncement, à chacune de ses
apparitions publiques, Benoît XVI dénonce les péchés des serviteurs de Dieu.
"Le visage de l'Église est défiguré. Je pense en particulier aux fautes
contre l'unité de l'Église, aux divisions dans le corps ecclésial", dit-il
au cours de la messe d'entrée en carême. Lors de l'Angélus, il invite l'Église
à "se rénover dans son esprit", à "renier l'égoïsme et
l'instrumentalisation de Dieu pour le succès, les biens matériels, le
pouvoir".
Il faut bien être chef de l’inquisition et allemand pour
être aussi rigoureux, car pour bien d’autres, de simples dénégations et
mutations discrètes auraient suffi comme d’habitude depuis des siècles pour
cacher les affaires. Au Moyen Age on ne se serait même pas ennuyé de si peu de
chose, tout au plus aurait on discrètement étranglé ou empoisonné les prélats
indélicats. Ce qui les dérange en fait, ce n’est pas que la grande prostituée
se prostitue, c’est son grand art depuis toujours, mais c’est que cela s’affiche
dans tous les médias. Bref il n’y a dans cette nouvelle affaire papale que
fange et putréfaction remuées dans le marigot médiatique, qui à défaut de bulle
papale fait remonter à la surface les bulles fétides d’une corruption générale
jamais délaissée.
Ceci étant dit, dans ce monde de ténèbres où les aveugles
conduisent des aveugles, la question de la légitimité d’un pape ou du
catholicisme comme Eglise chrétienne ne se pose même pas, ceci étant considéré
comme une évidence qui ne saurait être contestée. Non, il faut qu’aux Pâques babyloniennes
un nouveau pontife soit présent pour la bénédiction urbi et orbi. Et là, cette
fois-ci j’en ai la conviction, une ligne rouge spirituelle va être franchie qui
va avoir des conséquences terribles dans un avenir proche. Ces conséquences ne se
répercuteront pas uniquement sur le monde catholique couvert par le trône
papal, mais également sur toutes les autres Eglises chrétiennes inscrites dans
le territoire de l’autorité papale.
Faut-il encore rappeler que dans l’Eglise catholique où
tout le monde se fait appeler « père » de l’abbé au pape et que ce
simple qualificatif les rend antéchrist selon les paroles de Jésus : "Et n'appelez
personne sur la terre votre père; car un seul est votre
Père, celui qui est dans les cieux" (Matthieu
23:9). Que le culte marial c’est de l’idolâtrie. Que les papes ont
toujours combattu tous les réveils chrétiens. Qu’ils ont soutenu toutes les
monarchies contre les révolutions qui les ont renversés. ETC… J’ai écrit un
livre entier sur les crimes du catholicisme et les oublier aujourd’hui seraientt
fatal à beaucoup.
Il y aurait maintenant matière pour toutes les Eglises
qui se sont retirées du catholicisme par le passé, de revenir à leurs
fondamentaux et dans une déclaration commune réaffirmer leur engagement pour le
Christ en dénonçant une bonne fois pour toutes les agissements de l’Eglise
catholique et de leurs papes et cardinaux. Ils ont été si prompts à s’unir avec
la grande prostituée en France pour défendre la famille contre le mariage
homosexuel, mais suivront passivement l’élection d’un nouveau pape qui s’est retiré
à cause des sodomites qui hantent ses palais. Dans l’Apocalypse le Seigneur nous
dit que dans la main de la grande prostituée se trouve une coupe d’or, remplie
d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Mais on peut y ajouter
aujourd’hui la passivité de ceux qui se disent saints et qui dans leur tiédeur
sont la vomissure du christ qui se trouve au pied de la prostituée.
Que le mariage homosexuel s’impose avec tant de facilité
en Europe désormais, il ne faut point s’en étonner, ce n’est que l’expression
visible du mariage contre nature de la grande prostituée et de l’Eglise de
Laodicée. Aujourd’hui les paroles d’Ezéchiel 16 s’appliquent à notre génération
il ne faut plus en douter. Il suffit de suivre les évènements actuels en Israël
pour comprendre où on va de manière évidente. Une invasion de sauterelles a
terminé il y peu son périple dans le désert du Néguev après être passée par l’Egypte.
Dans cette période de préparation de la Pâque la symbolique est évidente et
renvoie aux plaies d’Egypte et au pharaon. Sauf que ce n’est pas un peuple
libéré qui atteignit le pays promis, mais la plaie qui devait le libérer. Mais
ce qu’on a pas relayé, car jugé sans importance c’est la suite. Après les
sauterelles des milliers de libellules sont également apparues pour les
remplacer. Là on change de méthode et d’échelle, car après le dévoreur de
végétation vient le dévoreur d’insectes appelé dragonflies « mouches-dragons »
en anglais. La huitième plaie ne précède que la neuvième qui est les ténèbres…
Tout d'abord merci pour tout votre travail.
RépondreSupprimerQuelques interrogations personnelles auxquelles j'aimerais bien votre point de vue.
Si je comprends relativement bien le rôle et la place de l'église catholique, de l'islam ainsi que toutes les variantes de la franc-maçonnerie, le rôle du judaïsme actuel (dans sa version talmudique) reste pour moi trouble.
Pour résumé il me semble que les sionistes d'aujourd'hui ne sont que les pharisiens que condamnait à l'époque Jésus !
Il me semble aussi que dans les évangiles, le sort du pays des juifs que l'on veut appeler Israël maintenant, n'était pas une priorité.La domination romaine n'a pas été contester par notre Seigneur...
Si vous pouvez m'apporter un peu de lumière et de discernement...
Soyer bénit
Le sionisme est une idéologie politique, prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Eretz Israel : Terre d'Israël. Ça n’a rien à voir avec les pharisiens ou les haredim (ultra-orthodoxes) aujourd’hui.
RépondreSupprimerLe problème avec les pharisiens du temps de Jésus c’est l’enseignement. S’appuyant avec force sur la loi orale, ils ont totalement loupé le coche messianique et n’ont donc pas pu reconnaitre le Messie quand il était en face d’eux. Le problème demeure toujours le même aujourd’hui. Le Talmud agit comme une barrière culturelle qui empêche l’Esprit de Dieu d’agir dans la révélation de la Parole divine. Ils ont donc leur propre interprétation de la Loi et compréhension du messianisme. Cela explique pourquoi ils veulent reconstruire le temple, car ils n’ont jamais évolué spirituellement. De surcroit un certain nombre sont même antisionistes, c’est dire.
Pour le reste d’Israël, c’est une mosaïque… Il y a de tout, politiquement et religieusement. Je considère donc que le Seigneur a reconstitué un corps juif, mais sans âme commune. Quant à l’Esprit, n’en parlons pas. La prochaine étape ne peut donc être que la fondation d’une âme juive commune, ce qui signifie que le judaïsme pratiqué doit être l’étape intermédiaire avant un messianisme tourné vers Yeshoua. La construction du temple peut être cet élément fédérateur, mais ne peut nullement être sa fin. Après les choses peuvent évoluer très vite. La construction du temple va de toute façon jeter un grand trouble au sein des nations.
Une chose doit être comprise, Jésus n’a pas aboli la Loi, il l’a accompli. Le judaïsme comme expression de la Loi, n’est donc qu’une étape nécessaire à la compréhension de la mission du Christ. La grâce ne se comprend vraiment qu’au travers du poids que représente la Loi. Les chrétiens qui ignorent les principes de l’Ancien Testament se coupent de leurs racines bibliques et vivent selon des critères forgés selon une culture biblique exogène. On obtient alors deux corps distincts, les juifs et les chrétiens, là où normalement il ne devrait y en avoir qu’un. C’est la situation actuelle et cette situation ne peut plus durer aujourd’hui. Le judaïsme et le christianisme doivent se fondre à nouveau comme cela fut le cas quand Jésus vivait parmi nous. Jésus est l’expression vivante de cette harmonie.
Ainsi ceux parmi les juifs qui resteront attachés au temple rejetteront de facto le sacrifice de Jésus et ne pourront vivre par l’Esprit. De même chez les chrétiens, ceux qui ne reviennent pas aux fondamentaux bibliques verront s’éteindre les dernières braises existantes du Saint Esprit. Pour l’instant je regarde mourir ce qui reste du christianisme au sein des nations, tout en attendant que naisse une véritable âme juive. Je suis persuadé que tout s’articulera autour des deux témoins pendant le temps de leur mission. Ce sera le court créneau qu’il ne faudra pas louper quand ils seront là.
Je découvre votre blog,grâce à un frère en Christ;
RépondreSupprimerj'y reviendrai et moi aussi j'ai eu cette conviction qu'un nouveau degré à l'apostasie était en marche,voire des évènements plus dramatiques pour les chrétiens véritables.
Je viens d'ailleurs de publier une vidéo sur ma chaîne Youtube eternelmonberger: entre fumée blanche et parousie.
Salutations en Jésus Christ.