Difficile de ne pas revenir sur l’élection du pape. La
grande prostituée étant au cœur de l’actualité eschatologique chaque évènement
majeur au Vatican est donc de facto un évènement eschatologique. Eutelsat
Communications a annoncé que plus de 700 heures de capacité ont déjà été
réservées sur cinq de ses satellites pour assurer, depuis Rome, l'importante
couverture médiatique qui a suivi l'annonce de la renonciation du pape Benoît
XVI et l'élection du pape François. Ainsi le maximum fut fait pour tenir la
vedette des informations internationales tournant autour de l’élection du pape.
Tout concourt à une gigantesque mise en scène à l’échelle planétaire. Comme je l’ai
écrit précédemment, si la démission du pape précédent revêtait un caractère
politique, il va de soi que l’élection du suivant l’est également. Tout le
reste tient de la mise en scène grandiose et il n’aura échappé à personne que
le hasard faisant bien les choses, l’élection et l’apparition du pape coïncida
avec l’ouverture des journaux télévisés du soir, là où l’audience est la plus
grande.
Pendant des jours les médias ont donc martelé des
affirmations comme des évidences. Le pape est le chef de l’Eglise, entendu du
christianisme dans son ensemble. Que le Saint Esprit conduit l’élection du
nouveau Saint-Père successeur du trône de Saint Pierre. Que Rome est le centre
du monde spirituel, etc. Personnellement je passe mon temps à démontrer que
tout cela est faux et totalement mensonger, mais comme je n’ai pas de satellite
à ma disposition….
Bien, oublions le cirque médiatique pour revenir aux
choses fondamentales. Derrière l’image
du pape le catholicisme nous prie de ne pas oublier que l’Eglise catholique a
été fondée sur un droit lui-même fondateur et constitutif : le « droit divin »
par lequel Jésus a confié à Pierre la garde de son Eglise, ce qui explique
pourquoi tout est soumis au droit divin dans l’Eglise, les hommes, les
sacrements, les institutions, et en premier lieu l’élection pontificale
elle-même, ceci signifiant que toute expression de la foi de l’Eglise
dépend, est codifiée, régie par le droit
divin qui est la source ontologique de la légitimité de la
sainte société instituée par Jésus-Christ, et que nul ne peut, sous peine de
péché grave, du haut d’un imaginaire tribunal individuel, s’y soustraire ou ne
pas en respecter les saintes règles sans contredire coupablement le principe
sacré d’autorité. Bref le pape est souverain de tout comme remplaçant de Jésus
Christ. C’est plus développé ici : http://www.la-question.net/
L’élection du pape fut une grande surprise pour beaucoup,
notamment parce que c’est un jésuite. La Compagnie de Jésus a été fondée à
Paris au XVIe siècle, à une période de grands troubles au sein de la
Chrétienté puisque c’était au moment de la Réforme protestante. On considère
que les Jésuites sont le bras armé de la contre-réforme catholique, surtout
après le Concile de Trente, pour réévangéliser, à l’époque une bonne partie de
l’Europe. Totalement soumis au pape, les jésuites sont les gardiens du dogme. Il
faut bien comprendre que les jésuites sont très liés à Rome, à la papauté.
C’est un ordre qui fait partie intégrante de l’Eglise. Le jésuite prête une
allégeance absolue au pape lorsqu’il rentre dans l’ordre. C’est l'objet de leur
quatrième et ultime vœu, le vœu d’obéissance au pape. Une tradition qui
n’existe pas dans les autres ordres. Contrairement aux autres obédiences, les
jésuites sont au service exclusif du pape.
Les Jésuites ont toujours eu une réputation
sulfureuse ; ils sont jugés manipulateurs, considérés comme des hommes de
l'ombre au service du pape. Ce qui leur a valu une interdiction pendant
plusieurs décennies, entre le 18e et le 19e. On sait que les Jésuites forment
l'une des armées secrètes du Pape. Leur devise est bien connue: "La fin
justifie les moyens," toujours "pour la plus grande gloire de
Dieu" ! Voici le texte complet du serment secret que doivent prononcer lesJésuites de haut rang. Ce serment a été inscrit dans le "United States
Congressional Record" (Journal Officiel du Congrès Américain), Archives du
62e Congrès (House Calendar # 397, Report # 1523 du 15 février 1913, pages
3215-3216. Ce serment a également été cité par Charles Didier dans son ouvrage
"Subterranean Rome" (La Rome souterraine), édité à New York en 1843,
traduit de l'original Français.
Les scandales à répétitions qui ébranlaient l’Eglise
catholique ces temps-ci et conduisirent même à la démission de l’ancien chef de
l’inquisition Benoit XIII, nécessite une reprise en main énergique cela va de
soi. La manière traditionnelle ayant échoué, notre souverain pontife jésuite va
apprendre aux sodomites et autres iconoclastes catholiques qu’il existe d’autres
moyens et méthodes pour nettoyer les écuries d’Augias vaticanes. J’ai comme
dans l’idée que certaines personnes vont aussi rapidement que discrètement disparaitre
des écrans radars de manières mystérieuses et inexpliquées. Le simple fait que
l’on ne parle plus de scandales dans l’Eglise catholique d’ici peu en dira long
sur l’efficacité du pape.
Branle-bas de combat jeudi 14 mars matin à la
Basilique Sainte-Marie Majeure. La visite privée du pape François dans ce lieu
qui fut la première basilique chrétienne dédiée à la Vierge, avait été annoncée
pour 8 h 20. Mais quelques minutes après 8 heures, il était déjà
là. Le pape François vêtu de blanc, portait une toute petite corbeille de
fleurs qu’il a déposée au pied de l’icône de la Madonna Salus Populi Romani
(« Salut du peuple romain »). Cette icône byzantine, peinte, selon la
tradition, de la main de Saint Luc et conservée dans la Chapelle Pauline de la
basilique, est vénérée des Romains depuis des siècles, mais aussi de tous les
catholiques de langue hispanique, et des jésuites qui lui sont intimement liés.
Maintenant qu’il a fait allégeance à la Reine du Ciel et confié son ministère à
la Madonne, les choses sérieuses vont pouvoir commencer.
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