Aujourd’hui s’achève le cycle des fêtes d’automne en
Israël. Souccot (hébreu Hag haSoukkot,
« Fête des Cabanes », « des Tentes » ou « des
Tabernacles »), est l'une des trois fêtes de pèlerinage prescrites par la Torah,
au cours de laquelle on célèbre dans la joie l'assistance divine reçue par les enfants
d'Israël lors de l'Exode et la récolte qui marque la fin du cycle agricole
annuel.
L'ordonnance de la « fête des tabernacles » fait
également ressortir en Israël, l'obligation pour « tout indigène en
Israël » de demeurer dans sa tente en souvenir des tentes (hébreu : סֻכּוֹת soukkot) dans
lesquelles les enfants d'Israël ont résidé lors de leur sortie du pays d'Égypte.
D'après la Bible, c'est lors de « La Fête » que le roi Salomon
choisit d'inaugurer le Temple de Jérusalem et c'est son rite que Jéroboam veut
changer (en la célébrant le huitième au lieu du septième mois) afin d'assoir
son autorité et l'indépendance de son temple de Béthel sur celui de Jérusalem.
Comme je l’ai rappelé dans l’article précédent, le cycle
des fêtes de l’Eternel a une forte connotation symbolique dans le plan de salut
de notre Dieu. Si les quatre premières fêtes se superposent aux actions passées
de Jésus Christ, les trois dernières sont encore clairement à venir et concernent
l’Epouse du Christ. Dans ce plan de salut, le peuple juif est largement
intégré, il est même un signe eschatologique majeur pour le monde entier. Car
outre la renaissance et le rétablissement d’Israël en tant que nation, la
promesse d’un renouveau spirituel pour les juifs est annoncée dans les
écritures. On retrouve cela particulièrement dans les derniers chapitres du
livre d’Esaïe et également dans l’Apocalypse entre autre.
Apocalypse 14 : 1 Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et
avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de
son Père écrits sur leurs fronts… 4 Ce
sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont
vierges ; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés
d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau…
Le nombre de 144000 est hautement symbolique, car il
renvoie aux 12 tribus X 12 X 1000. Dans ce passage de l’Apocalypse, il est
clairement fait référence aux juifs comme peuple reconstitué et dont une partie
est mise à part par le Seigneur, comme des prémices qui suivent l’agneau, soit
Jésus Christ. Un autre symbole fort concerne ces 144000 qui apparaissent dans
le livre, que l’on retrouve dans le chapitre 7 de l’Apocalypse. Deux tribus
disparaissent (Dan et Ephraïm) au profit de deux nouvelles (Lévi et Joseph).
Dan et Ephraïm symbolisaient les limites des 10 tribus du nord que Jéroboam
avait séparé religieusement de Juda et du Temple, en y établissant les deux
veaux d’or. Cette séparation religieuse entrainera à terme la disparition
totale des tribus du nord à cause de leur idolâtrie. En effaçant les noms de
Dan et Ephraïm, symboliquement l’Eternel efface les fautes passées des juifs,
et les rétablit dans leur fonction première de peuple séparé du monde, d’une
vierge représentant la fille de Sion. Le peuple retrouve sa place pleinement auprès
de Dieu comme nation sainte, du moins pour ceux pour qui le temple est une espérance
et le centre de leur foi.
Le plan de Dieu s’établit donc de cette manière :
Rétablissement d’Israël en tant que pays, puis rassemblement du peuple dispersé au sein des nations. Restauration d’une
âme juive en revenant à la langue hébraïque et vers la torah. Puis pour finir l’Esprit
Saint saisit les prémices de Son peuple pour en faire en Sion, une Epouse fidèle
de l’agneau. Spirituellement le tabernacle est reconstitué au travers du corps
de l’Epouse. C’est donc par les juifs en
Israël que le plan de salut de notre Dieu s’achève. Suivre l’évolution de ce
plan, c’est connaitre le temps et l’heure qui est la nôtre sur l’horloge
eschatologique.
Apocalypse 16 : 15
Voici, je viens comme un voleur.
Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas
nu et qu’on ne voie pas sa honte ! Cet avertissement renvoie
implicitement à celui adressé à l’Eglise de Laodicée, la dernière Eglise, celle
qui représente le dernier âge du christianisme, le nôtre. Le Seigneur demande à
son Epouse de Veiller et de garder ses vêtements la veille de la bataille d’ Harmaguédon.
Nous sommes donc à quelques instants du terrible jour de l’Eternel et ce que l’on
nomme la grande tribulation est déjà passée, car il ne reste plus alors qu’UN
jour de vengeance que notre Dieu c’est réservé pour Lui seul. Ce passage d’Apocalypse
16 :15 nous enseigne qu’aucun enlèvement de l’Eglise n’a eu lieu jusqu’à
ce moment, aucune noce selon la théologie de l’enlèvement avant les
tribulations n’a encore eu lieu. Tout ce passe donc en UN seul jour, l’enlèvement
puis le jour de l’Eternel. Le simple fait de croire, d’enseigner et de
prophétiser une théologie erronée, en dit long sur l’état spirituel de l’Eglise
dans la fin des temps. Les tribulations auront donc aussi comme raison d’être,
de restaurer l’Eglise dans sa foi primordiale en la détachant du monde
antéchrist dans lequel elle s’est enfermée.
Les fêtes de l’Eternel ont donc cet aspect pédagogique de
restaurer dans la foi, l’enseignement de l’évangile. Car il rapproche dans une
même foi, le juif et le chrétien pour le fondre dans un même tabernacle
spirituel, que seul l’Esprit Saint saurait bâtir.
Bonsoir Frère, J'ai entendu dire qu'il y avait une fête de l'éternel dans la tradition juive qu'on appelle : "on ne connait ni le jour ni l'heure" correspondant à la fête de ROSH HA SHANNA qui correspond à l'appel du Shoffar, la nouvelle année. Cela correspondrait avec ce qui est dit dans l'évangile, donc l'enlèvement.Il y a là un parralèle étonnant entre Israel et l'Eglise, et que le Seigneur prendrait son Eglise à cette époque de l'année. La fête des tabernacles correspondrait aux réjouissances du millénium qui correspond à l'Evangile du Royaume que l'on ne prêche pas actuellement dans l'Eglise. Soyez béni Frère en Yeshouah
RépondreSupprimerMr 13:32 Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul.
RépondreSupprimerIl ne faut absolument pas se focaliser sur des suppositions, mais fonder ses convictions sur la Parole seule. De manière constante et répétées, le Seigneur nous demande de veiller et ce jusqu’à son retour qui pourrait être juste quelques instants avant le grand Jour du jugement de l’Eternel.
Apocalypse 16 ; 15 Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! 16 Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon…