Après les tweets et la foule, le serpent en remet une couche et pas des moindres avec le nouveau magazine de Charlie Hebdo qui va être distribué en masse dans les kiosques aujourd’hui, une semaine jour pour jour après l’attentat terroriste qui a fait douze morts et décimé la rédaction du journal satirique. Une nouvelle déferlante d’ampleur traverse donc la France comme une nouvelle vague de la marée Charlie qui est en train de tout emporter sur son passage. Le flot dévastateur de l’eau qui tel un fleuve sort de la bouche du serpent pour entraîner avec lui la femme d’Apocalypse 12 augmente de jour en jour et j’ai le sentiment que peu de chrétiens représentent encore la femme qui court pour lui échapper. La couverture du magazine étant sans équivoque avec Mahomet qui tient sur son cœur le célèbre « je suis Charlie » comme la nouvelle voix du prophète de l’islam et au-dessus de lui de manière transcendante « tout est pardonné », qui renvoie aux paroles de Jésus sur la croix « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Luc 23 :34. Le mélange des genres est une annihilation pure et simple de toutes les valeurs chrétiennes. C’est du satanisme à l’état pur dans sa manière d’inverser les valeurs, et qui revient en fait à dire comme le démon Légion d’Anonymous : « nous ne pardonnons rien, nous n’oublions rien, redoutez-nous, nous sommes Charlie ! »
Charlie se lance dans une véritable guerre contre les religions et principalement contre les musulmans pour l’instant en cherchant à provoquer un gigantesque mouvement de haine dans le monde. L'avocat et porte-parole du journal, Richard Malka, avait rappelé lundi après-midi que les dessins de Mahomet et autres autorités de toutes les religions étaient habituels dans le journal depuis des années. "Dans chaque numéro de Charlie Hebdo depuis 22 ans, il n'y en a pas un où il n'y ait pas de caricatures du Pape, de Jésus, de curés, ou de rabbins, d'imams et de Mahomet" et "l'étonnant serait qu'il n'y ait pas" de dessins de Mahomet dans ce numéro. « On ne cédera rien, sinon tout ça n'aura pas eu de sens. L'état d'esprit « Je suis Charlie » » cela veut dire aussi le « droit au blasphème », avait averti Me Malka. Sur Europe 1, il a aussi réclamé le "droit à l'irrévérence" et déclaré que Charlie Hebdo n'est "pas un journal violent, mais irrévérencieux". Irrévérence, synonyme : atteinte, blasphème, iconoclasme, outrage, profanation, sacrilège, subversion, viol, violation. Dans le dessin de couverture, beaucoup ont remarqué qu’en retournant le magazine, la tête de Mahomet devient un sexe en érection et même un deuxième avec les lunettes et le nez. Une manière subtile et outrancière de dire aux musulmans, « je suis Charlie » et je vous la mets bien profond… Quand les musulmans vont s’en rendre compte, je vous laisse aisément imaginer la suite.
C’est sûr maintenant, avec des unes comme ça, les choses vont s’apaiser et la communauté musulmane va pouvoir sereinement se noyer dans le grand bain républicain de la vague Charlie. Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite basée en Egypte, a estimé mardi 13 janvier que la publication de nouveaux dessins représentant Mahomet dans Charlie Hebdo allait « attiser la haine ». Plus tôt mardi, l'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, avait émis une « mis en garde » similaire, arguant que ces dessins étaient une insulte « injustifiée pour les sentiments de 1,5 milliard de musulmans à travers le monde. » Le grand mufti d'Egypte Chaouki Allam estime que la une de Charlie constitue un acte raciste. Selon lui, cette une va inciter à la haine et semer le trouble parmi les musulmans du monde entier. "Ce numéro va soulever une nouvelle vague de haine dans la société française et la société occidentale en général, et ce que fait le magazine ne milite pas pour la coexistence ou le dialogue entre civilisations. Il s'agit d'une provocation injustifiée à l'encontre des sentiments des musulmans du monde entier" a indiqué le grand mufti qui a aussi dénoncé les attaques ayant visé plusieurs mosquées en France après les attentats.
En droit français, l'incitation à la haine par des propos ou des écrits tenus en public est une infraction pénale, mais depuis l’attentat du 11/1 qui entérine la nouvelle ère antéchrist, il y a une jurisprudence satanique qui transforme le vice en vertu et autorise en l’encourageant même, la haine à devenir l’instrument de l’union et de la cohésion nationale. La logique du droit français voudrait que le magazine soit interdit et sa rédaction dissoute, mais c’est exactement l’inverse qui se produit. Les hommages aux nombreuses victimes des différents attentats de ces derniers jours, les déprogrammations, les dispositifs spéciaux, les chaînes ne faiblissent pas.
L’argent afflux. L'association Presse et Pluralisme, gérée par les éditeurs de presse, annonce avoir recueilli un million d'euros de dons pour que vive Charlie Hebdo. Charlie Hebdo pourra également compter sur les recettes tirées des ventes de son numéro qui sort mercredi. Les recettes issues du premier million d'exemplaires lui seront reversées en totalité. Pour les deux autres millions d'exemplaires imprimés, le réseau de distribution prendra la commission habituelle, équivalente à environ la moitié du prix de ventes, ont indiqué les Messageries Lyonnaises de Presse (MLP), son distributeur. Avant l'attentat, Charlie Hebdo était au bord de la faillite et craignait de disparaître, faute de ventes suffisantes. Le journal ne se vendait qu'à 30 000 exemplaires, la moitié de son tirage, alors qu'il avait besoin d'atteindre les 35 000 pour être à l'équilibre, avait expliqué Charb à l'Agence France-Presse. Il avait lancé un appel aux dons en novembre, mais n'avait recueilli que quelques dizaines de milliers d'euros en fin d'année, alors qu'il visait un million. Le journal, vendu le mercredi au prix de 3 euros, avait recueilli 60 000 euros de dons après la destruction de son siège dans un premier attentat en 2011, à la suite de la publication de son numéro "Charia Hebdo". Les seules nouvelles souscriptions abonnements depuis l’attentat, lui assure d’atteindre les 35 000 lecteurs hebdomadaires et la pluie de millions du Charlie N° 1178 et du numéro précédent devenu un journal culte de collection dont le prix monte en flèche sur ebay sont la cerise sur le gâteau du nouveau marié de la République.
Tout ce qui se passe en France en ce moment est historique, comme ce qui s’est passé à l’Assemblée hier. Après la « marche républicaine » de dimanche 11 janvier, c'était au tour des députés d'incarner l'unité nationale. A l'Assemblée nationale, mardi 13 janvier, lors de la traditionnelle séance de questions au gouvernement transformée en hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et du supermarché casher de la porte de Vincennes, les députés ont entonné ensemble la Marseillaise puis salué quasi unanimement le discours de Manuel Valls. Quatre standings ovations pour le premier ministre, sur tous les bancs. Une séance sans précédent dans les annales de l'Assemblée nationale. Manuel Valls a enflammé mardi l'Hémicycle, en prononçant un discours qualifié d'«historique», même dans les rangs de l'opposition. Il faut remonter à 1918 pour retrouver un moment d'unité similaire au Palais-Bourbon.
Dans un silence fiévreux, Manuel Valls s'est exprimé pendant quarante minutes, pour «rendre à nouveau l'hommage de la nation à toutes les victimes». Pour la première fois, le premier ministre a lancé: «Oui, la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l'islamisme radical (…), mais pas contre une religion.» «La France n'est pas en guerre contre l'islam et les musulmans (…) La France protégera tous ses concitoyens, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas», a insisté Valls, sous des trombes d'applaudissements. «L'islam est la deuxième religion de France, elle a toute sa place en France», a poursuivi le premier ministre. Le premier ministre a encore réaffirmé que «sans les Juifs de France, la France ne serait plus la France». Et il a appelé la justice à être «implacable à l'égard de ces prédicateurs de la haine», faisant référence, sans le nommer, au polémiste Dieudonné, soulignant que «le blasphème n'est pas dans notre droit, il ne le sera jamais». Ben voyons, Charlie Hebdo est la preuve éclatante du contraire et il y a fort à parier que si Vals est si contradictoire dans le blasphème, c’est qu’il l’est également contre les musulmans en général et qu’il va certainement s’atteler sérieusement au problème qu’ils représentent dans ce pays. La mobilisation à Paris et la Marseillaise à l’Assemblée, ressemble furieusement à une déclaration de guerre de l’islam en France.
Pour s’en convaincre, rien de mieux que de suivre l’égérie LGBT de la théorie du genre la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Elle récidive maintenant avec les livrets de la laïcité, certainement préparés dans les alcôves des temples maçonniques pour mieux encore instiller leur poison mortel dans les écoles de la République. N’oublions pas que la « laïcité » c’est la religion de Peillon et le cheval de bataille des francs-maçons. Les référents laïcité, un par académie, avaient été nommés après l’adoption de la Charte de la laïcité à l’école, publiée en septembre 2013 par l’ancien ministre de l’Éducation, Vincent Peillon. La ministre a confirmé la création d’un enseignement moral et civique dans toutes les classes dès la prochaine rentrée, comme le prévoit la loi de « refondation » de l’école de 2013. Cet enseignement « intégrera une éducation aux médias, les problématiques de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations, les notions de droits et de devoirs, le principe de laïcité ». Il sera d’une heure par semaine et concernera toutes les classes, de l’école primaire à la classe de terminale, et toutes les séries du lycée. Pour lutter contre la radicalisation, la ministre compte sur le « livret opérationnel de prévention à l’attention des personnels » qui sera diffusé « prochainement », une fois le plan d’action interministériel arrêté. Là encore la référence à l’antisémitisme renvoie directement aux musulmans qui manifestent le plus ouvertement leur hostilité face aux juifs. On va donc demander aux profs de faire des étincelles républicaines au-dessus des petits tonneaux de poudre musulmans dont l’incivilité est devenu justement le moyen d’exprimer leur rejet de la France républicaine et laïque. Il vaudrait mieux prépositionner les forces du GIGN, du RAID et de la BRI dans les couloirs au cas où…
Tout concours à ce que rapidement la France devienne la première source de conflit envers les musulmans. Un déchaînement de haine et de rejet de dimension nationale et même internationale est à prévoir et j’ai beaucoup de mal à croire que cela n’est pas sciemment organisé. L’armée est mobilisée et 10.000 hommes sont engagés dans une opération de sécurisation sur le territoire national, aux côtés de la police et de la gendarmerie, c’est du jamais-vu depuis la Guerre d'Algérie. Les 10.000 hommes déployés correspondent au maximum que les armées sont censées fournir à tout moment sur le territoire national. Ce chiffre est celui du «contrat opérationnel» des armées, défini par les Livres blancs de la défense de 2008 puis 2013. C'est une opération de grande ampleur : depuis la guerre du Golfe en 1990-91, les armées françaises n'ont jamais engagé simultanément autant d'hommes sur un même théâtre. Il y a désormais plus de militaires en armes déployés sur le territoire national que ceux qui sont envoyé sur les théâtres d’opérations extérieurs. Là encore l’Etat manifeste de manière évidente sa fermeté et même sa volonté d’en découdre une bonne fois pour toutes.
Si on met tout ça bout à bout, on peut résumer les choses ainsi : vous les musulmans vous nous avez cherché, eh bien vous nous avez trouvé et on est prêt à en découdre si jamais l’envie vous en prenait. Moi j’ai juste une question à poser au monde chrétien : qui soutient encore Charlie ?
Charlie se lance dans une véritable guerre contre les religions et principalement contre les musulmans pour l’instant en cherchant à provoquer un gigantesque mouvement de haine dans le monde. L'avocat et porte-parole du journal, Richard Malka, avait rappelé lundi après-midi que les dessins de Mahomet et autres autorités de toutes les religions étaient habituels dans le journal depuis des années. "Dans chaque numéro de Charlie Hebdo depuis 22 ans, il n'y en a pas un où il n'y ait pas de caricatures du Pape, de Jésus, de curés, ou de rabbins, d'imams et de Mahomet" et "l'étonnant serait qu'il n'y ait pas" de dessins de Mahomet dans ce numéro. « On ne cédera rien, sinon tout ça n'aura pas eu de sens. L'état d'esprit « Je suis Charlie » » cela veut dire aussi le « droit au blasphème », avait averti Me Malka. Sur Europe 1, il a aussi réclamé le "droit à l'irrévérence" et déclaré que Charlie Hebdo n'est "pas un journal violent, mais irrévérencieux". Irrévérence, synonyme : atteinte, blasphème, iconoclasme, outrage, profanation, sacrilège, subversion, viol, violation. Dans le dessin de couverture, beaucoup ont remarqué qu’en retournant le magazine, la tête de Mahomet devient un sexe en érection et même un deuxième avec les lunettes et le nez. Une manière subtile et outrancière de dire aux musulmans, « je suis Charlie » et je vous la mets bien profond… Quand les musulmans vont s’en rendre compte, je vous laisse aisément imaginer la suite.
C’est sûr maintenant, avec des unes comme ça, les choses vont s’apaiser et la communauté musulmane va pouvoir sereinement se noyer dans le grand bain républicain de la vague Charlie. Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite basée en Egypte, a estimé mardi 13 janvier que la publication de nouveaux dessins représentant Mahomet dans Charlie Hebdo allait « attiser la haine ». Plus tôt mardi, l'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, avait émis une « mis en garde » similaire, arguant que ces dessins étaient une insulte « injustifiée pour les sentiments de 1,5 milliard de musulmans à travers le monde. » Le grand mufti d'Egypte Chaouki Allam estime que la une de Charlie constitue un acte raciste. Selon lui, cette une va inciter à la haine et semer le trouble parmi les musulmans du monde entier. "Ce numéro va soulever une nouvelle vague de haine dans la société française et la société occidentale en général, et ce que fait le magazine ne milite pas pour la coexistence ou le dialogue entre civilisations. Il s'agit d'une provocation injustifiée à l'encontre des sentiments des musulmans du monde entier" a indiqué le grand mufti qui a aussi dénoncé les attaques ayant visé plusieurs mosquées en France après les attentats.
En droit français, l'incitation à la haine par des propos ou des écrits tenus en public est une infraction pénale, mais depuis l’attentat du 11/1 qui entérine la nouvelle ère antéchrist, il y a une jurisprudence satanique qui transforme le vice en vertu et autorise en l’encourageant même, la haine à devenir l’instrument de l’union et de la cohésion nationale. La logique du droit français voudrait que le magazine soit interdit et sa rédaction dissoute, mais c’est exactement l’inverse qui se produit. Les hommages aux nombreuses victimes des différents attentats de ces derniers jours, les déprogrammations, les dispositifs spéciaux, les chaînes ne faiblissent pas.
L’argent afflux. L'association Presse et Pluralisme, gérée par les éditeurs de presse, annonce avoir recueilli un million d'euros de dons pour que vive Charlie Hebdo. Charlie Hebdo pourra également compter sur les recettes tirées des ventes de son numéro qui sort mercredi. Les recettes issues du premier million d'exemplaires lui seront reversées en totalité. Pour les deux autres millions d'exemplaires imprimés, le réseau de distribution prendra la commission habituelle, équivalente à environ la moitié du prix de ventes, ont indiqué les Messageries Lyonnaises de Presse (MLP), son distributeur. Avant l'attentat, Charlie Hebdo était au bord de la faillite et craignait de disparaître, faute de ventes suffisantes. Le journal ne se vendait qu'à 30 000 exemplaires, la moitié de son tirage, alors qu'il avait besoin d'atteindre les 35 000 pour être à l'équilibre, avait expliqué Charb à l'Agence France-Presse. Il avait lancé un appel aux dons en novembre, mais n'avait recueilli que quelques dizaines de milliers d'euros en fin d'année, alors qu'il visait un million. Le journal, vendu le mercredi au prix de 3 euros, avait recueilli 60 000 euros de dons après la destruction de son siège dans un premier attentat en 2011, à la suite de la publication de son numéro "Charia Hebdo". Les seules nouvelles souscriptions abonnements depuis l’attentat, lui assure d’atteindre les 35 000 lecteurs hebdomadaires et la pluie de millions du Charlie N° 1178 et du numéro précédent devenu un journal culte de collection dont le prix monte en flèche sur ebay sont la cerise sur le gâteau du nouveau marié de la République.
Tout ce qui se passe en France en ce moment est historique, comme ce qui s’est passé à l’Assemblée hier. Après la « marche républicaine » de dimanche 11 janvier, c'était au tour des députés d'incarner l'unité nationale. A l'Assemblée nationale, mardi 13 janvier, lors de la traditionnelle séance de questions au gouvernement transformée en hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et du supermarché casher de la porte de Vincennes, les députés ont entonné ensemble la Marseillaise puis salué quasi unanimement le discours de Manuel Valls. Quatre standings ovations pour le premier ministre, sur tous les bancs. Une séance sans précédent dans les annales de l'Assemblée nationale. Manuel Valls a enflammé mardi l'Hémicycle, en prononçant un discours qualifié d'«historique», même dans les rangs de l'opposition. Il faut remonter à 1918 pour retrouver un moment d'unité similaire au Palais-Bourbon.
Dans un silence fiévreux, Manuel Valls s'est exprimé pendant quarante minutes, pour «rendre à nouveau l'hommage de la nation à toutes les victimes». Pour la première fois, le premier ministre a lancé: «Oui, la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l'islamisme radical (…), mais pas contre une religion.» «La France n'est pas en guerre contre l'islam et les musulmans (…) La France protégera tous ses concitoyens, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas», a insisté Valls, sous des trombes d'applaudissements. «L'islam est la deuxième religion de France, elle a toute sa place en France», a poursuivi le premier ministre. Le premier ministre a encore réaffirmé que «sans les Juifs de France, la France ne serait plus la France». Et il a appelé la justice à être «implacable à l'égard de ces prédicateurs de la haine», faisant référence, sans le nommer, au polémiste Dieudonné, soulignant que «le blasphème n'est pas dans notre droit, il ne le sera jamais». Ben voyons, Charlie Hebdo est la preuve éclatante du contraire et il y a fort à parier que si Vals est si contradictoire dans le blasphème, c’est qu’il l’est également contre les musulmans en général et qu’il va certainement s’atteler sérieusement au problème qu’ils représentent dans ce pays. La mobilisation à Paris et la Marseillaise à l’Assemblée, ressemble furieusement à une déclaration de guerre de l’islam en France.
Pour s’en convaincre, rien de mieux que de suivre l’égérie LGBT de la théorie du genre la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Elle récidive maintenant avec les livrets de la laïcité, certainement préparés dans les alcôves des temples maçonniques pour mieux encore instiller leur poison mortel dans les écoles de la République. N’oublions pas que la « laïcité » c’est la religion de Peillon et le cheval de bataille des francs-maçons. Les référents laïcité, un par académie, avaient été nommés après l’adoption de la Charte de la laïcité à l’école, publiée en septembre 2013 par l’ancien ministre de l’Éducation, Vincent Peillon. La ministre a confirmé la création d’un enseignement moral et civique dans toutes les classes dès la prochaine rentrée, comme le prévoit la loi de « refondation » de l’école de 2013. Cet enseignement « intégrera une éducation aux médias, les problématiques de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations, les notions de droits et de devoirs, le principe de laïcité ». Il sera d’une heure par semaine et concernera toutes les classes, de l’école primaire à la classe de terminale, et toutes les séries du lycée. Pour lutter contre la radicalisation, la ministre compte sur le « livret opérationnel de prévention à l’attention des personnels » qui sera diffusé « prochainement », une fois le plan d’action interministériel arrêté. Là encore la référence à l’antisémitisme renvoie directement aux musulmans qui manifestent le plus ouvertement leur hostilité face aux juifs. On va donc demander aux profs de faire des étincelles républicaines au-dessus des petits tonneaux de poudre musulmans dont l’incivilité est devenu justement le moyen d’exprimer leur rejet de la France républicaine et laïque. Il vaudrait mieux prépositionner les forces du GIGN, du RAID et de la BRI dans les couloirs au cas où…
Tout concours à ce que rapidement la France devienne la première source de conflit envers les musulmans. Un déchaînement de haine et de rejet de dimension nationale et même internationale est à prévoir et j’ai beaucoup de mal à croire que cela n’est pas sciemment organisé. L’armée est mobilisée et 10.000 hommes sont engagés dans une opération de sécurisation sur le territoire national, aux côtés de la police et de la gendarmerie, c’est du jamais-vu depuis la Guerre d'Algérie. Les 10.000 hommes déployés correspondent au maximum que les armées sont censées fournir à tout moment sur le territoire national. Ce chiffre est celui du «contrat opérationnel» des armées, défini par les Livres blancs de la défense de 2008 puis 2013. C'est une opération de grande ampleur : depuis la guerre du Golfe en 1990-91, les armées françaises n'ont jamais engagé simultanément autant d'hommes sur un même théâtre. Il y a désormais plus de militaires en armes déployés sur le territoire national que ceux qui sont envoyé sur les théâtres d’opérations extérieurs. Là encore l’Etat manifeste de manière évidente sa fermeté et même sa volonté d’en découdre une bonne fois pour toutes.
Si on met tout ça bout à bout, on peut résumer les choses ainsi : vous les musulmans vous nous avez cherché, eh bien vous nous avez trouvé et on est prêt à en découdre si jamais l’envie vous en prenait. Moi j’ai juste une question à poser au monde chrétien : qui soutient encore Charlie ?
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