http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Le complexe de Gédéon 4

lundi 28 juillet 2014

Le complexe de Gédéon 4

Mahomet est présenté par les musulmans comme un prophète de Dieu, s’interroger sur sa vie et son œuvre nous renseignera sur l’origine divine de son message ou au contraire révéler si le diable à une fois de plus généré un faux prophète pour abuser le monde et combattre les fils de Dieu. La Mecque d’où est issu Mahomet est une ville caravanière et donc d’intense passage, où le commerce et les croyances se mêlent. Le paganisme et les des pratiques judéo-chrétiennes protéiformes s’y croisent et parfois se mélangent. L’agitation religieuse, les confusions doctrinales et la confrontation des croyances de toutes sortes s’y s’entrechoquaient. Dans la chrétienté toutes sortes d’hérésies divisaient les patriarches de Rome, Constantinople, Antioche, Alexandrie ou Jérusalem. Malgré les conciles, il subsistera pendant longtemps des théories d’Arius condamnées par le Concile de Nicée en 325, de Nestorius condamné au Concile d’Ephèse en 431 et du Monophysisme d’Eutychès condamné au Concile de Chalcédoine (431). Après Chalcédoine allaient naître l’Église d’Arménie, l’Église Jacobite de Syrie, enfin celle d’Alexandrie dont dépendait celle d’Ethiopie. Ainsi par l’intermédiaire de l’Ethiopie monophysite et de la Syrie nestorienne l’Arabie antéislamique allait voir se constituer au Sud un royaume chrétien monophysite du Yémen et au nord des tribus arabes chrétiennes nestoriennes : les Lakhmides et les Ghassanides. On ajoutera à tout cela des ermites ou des moines évangélistes et un reste de juifs ébionites qui coexistent avec des tribus juives traditionnelles. Bref, l’Arabie préislamique était le royaume de la confusion religieuse et du mélange de tous les genres. Prenez une pincée de chaque élément, mélangez le tout, puis faites une synthèse approximative sur une base vaguement mystique et vous obtenez une nouvelle religion, l’Islam. Avec un prophète autoproclamé comme catalyseur.

Pour reconstituer la trame qui aboutira à la nouvelle religion islamique ayant pour fondateur Mohamet, il faut biaiser les écrits du coran. Car dans les premiers pays conquis et occupés, les califes ont détruit méthodiquement les témoignages relatifs à Mahomet et à ses compagnons. Cependant, ils ont été moins systématiques quand il s’agissait de personnages moins célèbres. Les plus intéressants des documents subsistants concernent un personnage nommé Waraqa. Les traditions qui le concernent sont sans divergences. Or Waraqa jouera un rôle primordial dans la conversion au monothéisme de Mahomet.

Mahomet, dont le nom arabe est Muhammad Ibn Abdallah, semble avoir connu une extrême pauvreté. Très jeune, l'orphelin doit travailler pour alléger les charges de son oncle qui l'a recueilli. Plus tard, il accompagnera les caravanes, et le métier de chamelier aurait été le sien. Dans la société arabe, aucun notable ne trait les chamelles et ne se place comme intendant, en réalité serviteur chez une « patronne » ; c'est ce que fait Mahomet entrant au service d'une riche veuve Khadîdja qui a fait fortune dans le commerce des caravanes et n'est plus très jeune. À près de quarante ans, elle ne reste probablement pas insensible à ce jeune homme alors âgé de vingt-cinq à vingt-neuf ans. Qu'elle n'ait pas été totalement ignorante du judaïsme ou d'un christianisme judaïsé – voire d'un christianisme hérétique – est également vraisemblable. La tradition musulmane, pour sa part, préférera reporter cette connaissance des Écritures de la première épouse du Prophète sur un cousin de Khadîdja, Waraqa. Tant que Khadîdja est restée vivante, il n'a jamais épousé d'autre femme et sa mort l'a profondément affecté. Des recherches récentes tendent à faire penser que Waraka le cousin de Khadîdja était Nazaréen (ébionite) ou judéo-nazaréen. Il présida au mariage de Mahomet en tant que "prêtre nasraniy" (nazaréen). Il est donc certain que Waraka eut une influence religieuse importante sur Mahomet.

Boukhari est le plus célèbre compilateur de hadiths, c’est-à-dire d’actes ou de paroles attribuées à Mahomet. Il apprit par cœur, dit-on, 200.000 hadiths, parmi lesquels 2.700 lui parurent authentiques. Il établit son recueil à partir de traditions orales et le publia 250 ans après la mort de Mahomet. Ce recueil est si prestigieux que c’est un des deux livres sur lequel un musulman peut poser la main afin de prêter serment. L‘autre livre est le Coran. Voici ce qu’écrit Al Boukhari : "Cet homme (Waraqa Ibn Nawfal) qui était cousin de Khadidja du côté de son père, avait embrassé le nazaréisme avant l’apparition de l’islam. Il savait écrire l’hébreu, et avait copié en hébreu toute la partie de l’Évangile que Dieu avait voulu qu’il transcrivît." L’Évangile, puisqu’il est au singulier, ne peut être que celui des nazaréens. Ceci est confirmé par la phrase précédente : Waraqa était nazaréen, successeur des notzrim apostoliques qui immigrèrent en Arabie. "Le prêtre Waraqa écrivait le Livre hébreu. Il écrivait de l’Évangile en hébreu ce que Dieu voulait qu’il écrivît."

Muslim, compilateur de l’un des six recueils principaux, très célèbre, mais moins cependant que celui d’Al Boukhari, cite le même hadith, avec cependant une différence significative : " Le prêtre Waraqa écrivait le Livre arabe. Il écrivait de l’Évangile en arabe ce que Dieu voulait qu’il écrivît." Si le même Évangile est dans un cas en hébreu, dans l’autre en arabe, on peut en déduire que Waraqa traduisit en arabe l’Évangile en hébreu des nazaréens. On peut comprendre ici que Waraqa évangélisait les Arabes. Dans la Sira (ce qui signifie l’histoire) d’Ibn Hichâm, écrite 200 ans après la mort de Mahomet, unique biographie n’ait pas disparu, on peut lire : "(Waraqa) était devenu nazaréen et avait suivi les livres et appris la science des hommes... Il était excellent connaisseur du nazaréisme. Il a fréquenté les livres des nazaréens, jusqu’à les connaître comme les gens du Livre." Au début du dixième siècle, près de trois siècles après la mort de Mahomet, Al Yaqûbî publia un recueil de sermons attribués à Mahomet, dans lequel il écrit : "Parmi les Arabes qui sont devenus nazaréens, il y a un groupe de Quraysh (une autre orthographe de Qoreychite)... parmi eux figurent... Waraqa ibn Nafal ibn Assad." Al Isfahânî écrit lui aussi : "Waraqa s’est converti au nazaréisme au temps de l’ignorance (c’est-à-dire avant l’islam)." Ainsi, Waraqa était un Arabe qoreychite converti au nazaréisme, et devenu prêtre nazaréen.

Al Halabi écrivit une biographie de Mahomet en utilisant essentiellement l’œuvre d’Ibn Hichâm. Quelques renseignements anciens ont pu lui parvenir par tradition orale, et enrichir son œuvre. D’après lui, lors du mariage de Mahomet avec Khadidja, Waraqa a déclaré : "Nous sommes les chefs et les guides des Arabes." A cette époque, si Waraqa se place à côté de Mahomet comme chef et guide, c’est que les deux étaient d’accord en matière religieuse et qu’ils vouaient leurs existences à l’évangélisation des Arabes. Les sources islamiques elles-mêmes confirment la profondeur de leur accord, car Waraqa était l’inspirateur de Mahomet. Boukhari ajoute en effet cette indication : "Lorsque Waraqa fut décédé, la révélation s’est tarie."

Il faut donc faire très attention quant à la vie de Mahomet, car il est certain qu’il y eut deux périodes religieuses distinctes dans sa vie, celle où il était sous l’influence du cousin nazaréen de sa femme et après la mort de celui-ci. Avant il est monogame, monothéiste et agit en homme paix porté par un certain mysticisme. L’évangile enseigné par Waraka ne met pas Yeshoua au centre de sa prédication, cela se retrouverait dans la suite de la vie de Mahomet, il s’agit donc d’une forme de nazaréisme très dégradée par rapport aux notzrim apostoliques. Probablement que le judaïsme reprit le dessus avec juste une reconnaissance de Jésus comme simple homme de Dieu. Dans ces conditions l’action du Saint Esprit devient impossible et le poids de la tradition remplace alors celle de l’Esprit. Les prières rituelles, le shabbat et des études répétitives de parasha vaguement édulcorées de christianisme font probablement le quotidien de Mahomet. Waraka à plus inspiré Mahomet dans le sens de la tradition juive que chrétienne. Mais la tendance nazaréenne va empêcher son intégration future dans la communauté juive et de ce rejet une profonde animosité judéo-chrétienne va naître. Car aucune communauté n’accepte Mahomet par rapport à ses croyances mal établies.

Mahomet tentera sans succès d’évangéliser les mecquois qui se moqueront de lui et la risée générale accueille ses propos. Les gens de La Mecque pensent qu'il puise ses informations auprès d'un chrétien étranger (sourate 16, verset 103). Il faut une réelle méconnaissance de ce milieu arabe tribal pour croire que Mahomet, qui n'est pas un homme puissant de la ville (sourate 43, verset 30-31) et n'a pas de postérité mâle, puisse être cru par ceux qui se savent d'un rang supérieur et sont fiers d'avoir des fils. Pour eux, il parle comme un devin, un sorcier, un poète, et son message ressemble fort aux « histoires » des juifs et des chrétiens. D'ailleurs, même son oncle Abû Tâlib, qui l'a recueilli, refuse d'adhérer à son message. Aucun membre de sa tribu n'a été plus ridiculisé, méprisé que Mahomet, et seule la solidarité de son clan lui permet d'échapper au bannissement. Cependant, à la mort de son oncle Abû Tâlib et de sa femme Khadîdja – en 619 d'après la tradition musulmane –, Mahomet perd tout appui ; Abû Lahab, son ennemi juré, devient le chef du clan. Toute une sourate du Coran (111) sera consacrée à sa malédiction. Mahomet doit alors se chercher des appuis tribaux dans d'autres cités. Lorsqu'en 622, d'après la Tradition, il quitte La Mecque, c'est dans une fuite obligée et quelque peu honteuse, l'Hégire.

Le salut viendra de Yathrib, la future Médine, oasis située à 350 km au nord-est de La Mecque. Avec les membres de cette cité, il met au point une alliance tribale. Le choix de cette ville n'est sans doute pas dû au hasard, Mahomet étant apparenté à l'une des tribus arabes médinoises par son grand-père Abd-al-tMuttalib, né d'un mariage temporaire ou mut'a, conclu par son père Hâchim, avec une femme du clan médinois des Nadjdjâr de la tribu arabe des Khazradj. À Médine, deux tribus arabes et trois tribus juives coexistent alors dans la discorde. Celle des Khazradj avait perdu le pouvoir au profit de la tribu arabe des Aws, devenue la plus puissante. On peut raisonnablement penser que Mahomet et ses partisans représentent un appui appréciable pour la première, évincée par la seconde : c'est là une raison suffisante pour lui accorder une protection, sans qu'interviennent en aucune façon des considérations religieuses. Ainsi, Mahomet arrive à Médine comme simple protégé tribal. L'émigré banni est d'ailleurs mal accueilli par le chef de la tribu arabe médinoise des Khazradj Abdallah Ibn Ubay, notable qui restera jusqu'à sa mort son adversaire acharné. Les juifs de Médine refusent pour leur part cet Arabe dont le message dénature les écritures et méconnaît certains des prophètes. Mahomet, humilié et profondément déçu, est physiquement affaibli par le climat insalubre de la région et las de dépendre de l'hospitalité des Médinois arabes. Une solution s'impose : la razzia contre les caravanes des Mecquois, ennemis des tribus arabes médinoises. Cette opération de pillage est permise, à condition de ne pas verser le sang ; dans le cas contraire, la loi du talion est appliquée : s'ensuivent des meurtres en chaîne, conformément aux principes de la compensation et de la vengeance obligatoire et réglementée. Cette solution est d'autant plus tentante que Mahomet rêve de reconquérir sa ville natale et d'y être accueilli en vainqueur, lui qui en a été chassé comme un vulgaire esclave. Mahomet à ce stade abandonne tous les fondements de la pensée chrétienne pour se consacrer à augmenter son pouvoir terrestre. Le spirituel à fait place au temporel. Comme les évêques chrétiens de son temps il va se séculariser et par la guerre imposer une nouvelle religion qui ne sera en rien inspirée de Dieu. Un nouveau faux prophète va naître en Arabie.

Entreprendre la razzia contre les Mecquois, c'est déjà pratiquer une politique de reconquête et, pour lui qui n'avait pas réussi à convaincre par la parole, il va commencer à se faire entendre par les armes. Au début du mois de mars 624, c'est aux Mecquois et à la grande caravane de marchandises envoyée chaque année en Syrie que s'attaquent Mahomet et ses partisans. Présentée comme une magnifique victoire (sourate 3, verset 123), la victoire de Badr semble, en fait, n'avoir été qu'un coup de main réussi. Elle marque pourtant un tournant religieux dans la mesure où le pôle sacral de l'islam n'aura désormais plus rien à voir avec celui des juifs : on se tournera vers La Mecque. Les liens avec le judaïsme sont rompus. Naît alors un abrahamisme arabe d'après lequel Abraham, figure biblique, n'est ni juif ni chrétien : accaparé au profit de l'islam, il devient le premier muslim, le premier musulman. Les juifs de Médine, n'acceptant pas cette appropriation de leur prophète, sont accusés d'avoir faussé leurs écritures. Conséquence de cette rupture, une première tribu juive, celle des Banû Qaynuqa', est expulsée immédiatement après la victoire de Badr. En 625, à Uhud, un nouvel affrontement oppose les Mecquois aux troupes de Mahomet. Cette fois, c'est un désastre pour les musulmans. Après la défaite, la tribu juive des Banû Nadhîr, accusée d'avoir provoqué la défaite du Prophète, est sommée de partir. En 627, dans la bataille dite du fossé, Mahomet affrontera encore les Mecquois : grâce à un fossé creusé autour de Médine, ses hommes vaincront sans avoir combattu. C'est au tour de la troisième tribu, celle des Banû Qurayza, d'être accusée de trahison. L'accusation étant purement tribale, les règles tribales d'exécution prévalent : les juifs mâles sont décapités et jetés dans des fosses creusées par les musulmans ; les femmes et les enfants sont vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet prend pour concubine la belle Rayhana, veuve de l'un des suppliciés.

Dans une Médine vidée de ses juifs, Mahomet doit affronter les Arabes « hypocrites », ces « poltrons » qui se sont convertis du bout des lèvres et qui répandent sans vergogne des calomnies sur sa vie privée. Ils accusent sa très jeune épouse Aïcha d'adultère, mais une révélation coranique l'innocente (sourate 24) et punit la fausse accusation de quatre-vingts coups de fouet, quasiment autant que l'adultère lui-même, qui en vaut cent. Le Prophète désire épouser Zaynab, la femme de son fils adoptif Zayd. Une révélation lui permet à nouveau de braver l'interdit social (sourate 33, verset 37). Les révélations prétendues de Mahomet ne servent en fait que de prétextes à légitimer un comportement de plus en plus dévient par rapport à la morale ou au simple droit et ne parlons même pas de la Bible qui condamne tout ce qu’il fait. Une image d’inspiré et donc de prophète va progressivement s’imposer, mais qui n’a aucun lien avec le Dieu de la Bible. Il va donc redéfinir les Écritures dans une somme d’inspirations très douteuses et confuses qui vont aboutir après sa mort à l’écriture du Coran.

Mahomet finit par conquérir la Mecque et y imposer sa manière de voir les choses religieuses. Interdiction est faite aux non-musulmans d'aller en pèlerinage à La Mecque, haut lieu païen où on célébrait de nombreuses divinités, notamment le dieu Lune. Comme dans le catholicisme, Mahomet va intégrer tous les différents cultes dans un seul, pour former un mélange des genres dont la divinité supérieure devient Allah. Le Coran déclare également la suppression du mois intercalaire qui stabilisait tous les trois ans l'année lunaire et la faisait concorder avec l'année solaire. Un coup très dur est ainsi porté aux nomades qui, par leur indépendance, leur caractère farouche et leur refus de se plier aux ordres, causaient de graves soucis au Prophète. Que le Coran ne cesse d'appeler ces Bédouins à l'obéissance laisse à penser que Mahomet était loin d'obtenir d'eux la docilité attendue : à leurs yeux, il n'était alors probablement pas ce modèle que vénèrent les musulmans d'aujourd'hui.

La guerre, la haine et le meurtre seront l’héritage du faux prophète Mahomet. Lorsque Mahomet meurt en 632, les rivalités de clans renaissent avec une violence inouïe. Un notable Mecquois, Abû Bakr, l'un des premiers compagnons de Mahomet et père d'Aïcha, la très jeune épouse, est élu successeur du Prophète (calife). À sa mort en 634, c'est encore un Mecquois d'un clan puissant, Omar Ibn al-Khattâb – père d'Hafsa, autre épouse du Prophète – qui est choisi comme calife. Il sera assassiné en 644. Le troisième calife, Uthmân, est lui aussi un très riche Mecquois appartenant à la noble famille des Banû Umayya et ayant épousé successivement deux des filles de Mahomet. D'un âge avancé, il favorise outrageusement les gens de son clan. Il meurt lui aussi assassiné ; sa fin sanglante ouvre une période de discorde et de guerre civile qui déchire la communauté. Profitant de ces troubles, les Médinois portent au pouvoir Ali pour lutter contre les Mecquois, qui ont jusqu'ici toujours choisi les califes parmi les prestigieuses familles de leur cité. Ali est soupçonné d'avoir participé à l'assassinat d'Uthman et, pendant cinq ans, son califat connaît la guerre civile ; il doit affronter la vengeance tribale de Mu'awiyya, gouverneur de Damas, l'un des parents du calife assassiné. Les armées des deux adversaires se rencontrent en 657 dans la plaine de Siffin, entre la Syrie et l'Irak. Mu'awiyya, sur le point d'être vaincu, oblige par une ruse Ali à accepter un arbitrage. Quelques-uns de ses partisans lui reprochent sa faiblesse, quittent les rangs et se retirent. L'histoire musulmane les appelle kharejites, « ceux qui sont sortis ». Il s'agirait des nomades des confins du désert, très hostiles aux riches marchands mecquois sédentaires. Les partisans d'Ali prennent pour leur part le nom de chii'tes, « partisans ». La grande majorité des musulmans, qui sont les descendants de ceux qui avaient soutenu le gouverneur Mu'awiyya contre Ali, reçoivent quant à eux l'appellation de sunnites.

Quant au coran qui reprendrait les paroles, de Mahomet on peut légitimement rester sceptique quant à son contenu, vu la manière dont les premiers califes se comportèrent. 12 ans après la mort de Mahomet, son plus grand ennemi, Othman, fit assassiner Omar le successeur "légitime" et brûler toutes les versions existantes du coran sauf la sienne, revue à sa façon. La succession de meurtre de califes et la scission en deux branches ennemies au sein des musulmans entre les sunnites et les chiites, ne vont pas dans le sens d’un texte très inspiré, mais totalement orienté dans le sens des intérêts des uns contre les autres. Les origines judéo-chrétiennes de Mahomet ont été expurgées du coran. Ce livre a fabriqué de toutes pièces un prophète qui puisse être accepté par les populations arabes et perses et sa vie a été enjolivée de mythes et de légendes sans fondement.

Conclusion. Le rejet des notzrim par le Sanhédrin, puis des nazaréens par les rabbins et l’exclusion des synagogues des juifs convertis au christianisme aboutira à un ébionisme déclinant. Dans cette dégénérescence spirituelle grandira spirituellement Mahomet. Rejeté de partout à la Mecque et à Médine par les tribus juives qui auraient pu lui donner un asile religieux, le mal est entré dans le cœur de Mahomet pour y faire son chemin. La nouvelle religion qu’il va créer de toutes pièces générera une haine profonde entre les musulmans et les religions judéo-chrétiennes. Des guerres sans fin s’en suivront jusqu’à aujourd’hui. Et tout cela ne serait jamais arrivé si le peuple juif n’avait pas rejeté son Mashiah dans la personne de Yeshoua. Aujourd’hui la haine de Mahomet contre ceux qui l’on méprisé et rejeté, poursuit sa route meurtrière et de destruction. Les guerres internes aux musulmans entre chiites et sunnites, puis contre les chrétiens et les juifs restent l’héritage haineux du faux prophète. Il va de soi aujourd’hui, que jamais aucune réconciliation de pourra être possible, tant la différence spirituelle est évidente entre les parties. On comprend alors mieux pourquoi Dieu attirera toutes les armées du monde jusqu’aux portes de Jérusalem pour toutes les détruire en un seul jour.

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