http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: LA NOUVELLE BABYLONE

lundi 29 juillet 2013

LA NOUVELLE BABYLONE

Ouf ! Deux années de travail qui trouvent leur achèvement. En 2011 j’ai été poussé par le Seigneur à écrire une série d’articles sur les cathédrales et ce qu’elles représentent. Certaines personnes m’ont demandé de regrouper ces articles pour en faciliter la lecture. C’est ce que j’ai fait, mais qui s’avéra beaucoup plus long et difficile à faire que les écrire spontanément jour après jour sur le blog. C’est finalement ma fille qui s'est attelée à la tâche et je l’en remercie, car ce fut là le plus dur. Bien c’est en ligne et c’est l’essentiel et toujours libre de droits. Vous pouvez télécharger ça ici, sous le titre de : LA NOUVELLE BABYLONE


Pourquoi ce livre ?

La religion a considérablement évolué quand elle fut confrontée à des inventions majeures comme l’écriture ou plus tard l’imprimerie. La première nous a donné la Bible, l’ouvrage de référence quant à la Parole de Dieu dans le monde judéo-chrétien. La seconde a permis sa diffusion en masse dans un langage vernaculaire et a eu pour conséquence de nombreux mouvements de réformes ou d’éveils qui se sont progressivement réappropriés la Bible. Aujourd’hui nous vivons une troisième révolution majeure dans l’évolution de l’écriture, c’est l’entrée dans l’ère du numérique.

Outre la dématérialisation du livre qui devient transférable sur de nombreux supports via internet, c’est un accès à l’ensemble des connaissances humaines qui devient possible grâce aux moteurs de recherches. Désormais, vous pouvez facilement lire un livre sur une tablette, vérifier un mot et lancer une recherche pour approfondir un sujet. De la tablette d’argile sumérienne à la tablette numérique moderne, le principe de lecture de base reste identique, mais la profondeur du contenu prend une dimension nouvelle. C’est afin de pouvoir exploiter au mieux cette nouvelle technologie que j’ai écrit ce livre numérique.

Pour la nouvelle génération qui se lève, le livre numérique n’est pas seulement une innovation technologique, mais il ouvre les portes de l’universalité. Diffuser gratuitement et de manière ouverte sur la toile, c’est permettre une diffusion rapide et sans frein de la connaissance dans son sens large. C’est également passer les barrières culturelles et idéologiques qui peuvent agir comme des freins, afin de laisser le libre arbitre à tout à chacun pour se déterminer selon sa propre conscience.

Cet ouvrage réactualise, à l’aune des connaissances actuelles, le principe biblique développé dans l’Apocalypse sous le nom de Babylone et de la grande prostituée. Alexander Hislop (né en 1807, mort en 1862), pasteur protestant anticatholique, avait réalisé un travail sur l'origine des mythologies. Son ouvrage le plus polémique, écrit en 1853 est Les deux Babylone. Il y traite notamment de l'origine du dogme de la Trinité, et de l'origine du culte de la Vierge. Dans le livre de Hislop l’Eglise catholique est dévoilée comme l’héritière des antiques cultes babyloniens, qui renvoient au culte de la mère et de l’enfant représenté par Nemrod et Sémiramis.

Quand j’ai lu ce livre pour la première fois, internet n’existait pas et le développement historique de son travail paraissait tout à fait plausible et de fait, il fut repris et largement diffusé dans le monde protestant. Cependant, la connaissance a augmenté et la chronologie des évènements ramenant le culte babylonien de la mère et de l’enfant à Nemrod et Sémiramis ne tient plus aujourd’hui. Le principe d’une Reine du ciel attaché à un fils représenté par un roi terrestre ne s’est pas bâti sur une légende humaine tardive, comme la reine Sémiramis née d’un mythe assyrien. Il faut revenir beaucoup plus loin en arrière dans le temps, là où les cultes mésopotamiens se sont développés du temps de Sumer.

Le culte de la mère et de l’enfant s’est développé sur une échelle de temps très longue et a traversé les civilisations bien avant que le mythe de Sémiramis ne se développa. On peut même dire qu’il n’a pratiquement rien à voir avec ce culte. Parti des Sumériens pour trouver sa maturité dans le royaume de Babylone, il en est devenu le principe biblique. C’est ce principe que l’on retrouve dans le livre de l’Apocalypse. Le culte de la Reine du Ciel introduit dans l’Eglise chrétienne ne pouvait que correspondre à l’image d’une Eglise corrompue qui s’est détachée de sa foi primordiale pour en embrasser une nouvelle, idolâtre dans sa nature. Cette Eglise ne peut être que la grande prostituée décrite dans l’Apocalypse.

Effectivement, comme l’affirmait Alexander Hislop, l’Eglise catholique est la grande prostituée qui développe une nouvelle Babylone, mais une sérieuse réactualisation historique s’impose aujourd’hui, afin de remettre dans leur contexte, selon les connaissances actuelles, cette vérité biblique. C’est pour cela qu’il convient de confronter deux livres, celui en pierre écrit dans les murs des cathédrales, qui développe les dogmes catholiques et celui que j’écris aujourd’hui pour en traduire le sens. C’est une manière de reconnaître le présent en étudiant notre passé.

Ce livre est la synthèse de ce que l’on trouve librement sur la toile et qui est éparpillé un peu partout comme un puzzle dispersé. Mon travail a été de reconstituer une image la plus claire possible de la Babylone de notre temps. Il appartient cependant à chacun d’en vérifier l’exactitude et d’en approfondir le contenu. Car bien qu’en résumant les choses au maximum, le contenu est devenu fort volumineux et cependant peut encore être largement développé. Je ne fais qu’apporter l’ébauche d’un ouvrage qui reste ouvert et que j’espère, d’autres sauront également compléter.

3 commentaires:

  1. Que notre seigneur jésus-CHRIST vous bénisse richement pour ce travail laborieux au grand bénéfice de son peuple

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  2. Merci pour ce travail,cette étude;soyez abondamment bénis et fortifiés,vous et votre famille, en Jésus Christ ,notre Seigneur!

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  3. Merci pour ce travail et pour le contenu. Que L'Eternel notre Père vous comble au-delà de vos prières.
    Salutations fraternelles.

    Laurent Benissan

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