http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: La bête de l’Apocalypse révélée dans l’Histoire 6

vendredi 19 juillet 2013

La bête de l’Apocalypse révélée dans l’Histoire 6

Le phénomène historique appelé « millénarisme » trouve son origine dans une interprétation littérale de l’Apocalypse de Saint Jean, selon lequel, à l’issu d’une ultime bataille, les armées du Christ triompheraient des forces du mal, prélude à l’instauration d’une ère de paix et de félicité pour une humanité « purifiée » de ses pêchés, le « Millenium », auquel succèdera enfin la « Fin des temps » et le règne éternel du Royaume de Dieu. Les « millénariste » attendent ainsi le retour d’un « Empereur des derniers jours » qui lèvera les armées du Bien et guidera les « Purs » à la victoire finale. Cette hérésie comme le déclare le catholicisme a pris diverses formes au fil des siècles, l’ « Empereur des derniers jour » étant identifié tour à tour à un empereur romain, byzantin, carolingien, romain-germanique, un grand seigneur, ou de simples meneurs messianiques se prétendant choisis par Dieu pour délivrer le monde. Il s’est exprimé périodiquement tout au long du Moyen-âge au travers de soulèvements populaires, généralement d’une grande violence, prenant la forme de mouvements de foule anti-bourgeois, anti-nobles, anti-clericaux, anti-riches… se fédérant à l’appel d’un « Sauveur » autour de thèmes religieux millénaristes (on peut citer parmi les plus connus Joachim de Flore, l’Empereur des derniers jours, la Croisade des pauvres, le mouvement des Flagellants, des Taborites, la Guerre des paysans de Thomas Münzer, l’expérience proto-communiste et proto-totalitaire des Anabaptistes du Münster menés par Jean de Leyde, et d’autres mouvements similaire.

La Révolution française constituera le plus sanglant fait d’armes de l’esprit millénariste. Pas la révolution de 1789, celle inspirée par le libéralisme et l’humanisme de la Réforme et des Lumières et confortant les acquis philosophiques de l’Antiquité et du Christianisme (et qui aurait dû conduire comme dans tant d’autres pays à l’instauration d’une monarchie parlementaire) ; mais bien celle, jacobine, de 1793, celle de la Terreur, du Génocide vendéens, de la « Guerre totale » avec l’ennemi extérieur et de la lutte contre l’Eglise avec l’instauration du culte de la Raison, puis l’être suprême.

L’Occident c’est donc forgé au fil du temps une idée tronquée de l’eschatologie biblique, notamment faussé par l’absence du peuple juif et de la renaissance d’Israël au sein des nations. Le 19ème siècle n’a pas échappé à sa version faussée des évènements eschatologiques bibliques en voyant dans la Révolution française et la chute de la monarchie une analogie avec la montée en puissance d’un puissant courant antéchrist qui verra au final un homme personnifier la forme physique du mal incarné. Napoléon sera donc vu par les monarchies de son temps comme l’Antéchrist, notamment en Russie par le tsar Alexandre 1er.

Alexandre Ier fut le principal adversaire militaire de Napoléon : allié à l'Autriche et à la Prusse, il est gravement défait à Austerlitz (1805), puis après un combat acharné à Eylau (1807) est à nouveau défait à Friedland (1807). Après le traité de Tilsit (1807) et d'Erfurt (1808), il s'allie à la France contre l'Angleterre et la Suède, afin de conquérir la Finlande (par le traité de Frederikshaven), mais se retourne contre la France en s'alliant avec les Turcs (traité de Bucarest) : ce renversement d'alliance fut la cause première de la campagne de Russie, qui vit l'occupation de Moscou par les troupes françaises.

Face à Alexandre, Napoléon ne connaîtra pratiquement que des victoires, mais paradoxalement ces victoires l’affaibliront progressivement jusqu’à sa reddition et son exil. La chose commença avec la désastreuse campagne de Russie où l’ennemi principal ne fut pas l’armée russe, mais la nature hostile des contrées russes. Un mois à peine après le début de la campagne, Napoléon avait perdu 80.000 soldats, morts ou invalides, frappés par le typhus. Le 28 juillet 1812, trois des officiers de Napoléon lui soumirent leur inquiétude à l’idée que la bataille contre les Russes était en train de devenir périlleuse. Les pertes causées par les maladies et les désertions avaient réduit sa force de frappe effective de moitié environ. Napoléon et ses soldats malades et épuisés continuèrent cependant d’avancer. Smolensk tomba le 17 août, rapidement suivi par Valoutina. Les Russes battaient en retraite à mesure que les Français avançaient, attirant Napoléon toujours plus profondément dans le pays. L’empereur avait divisé son armée en trois parties. Le 25 août, Napoléon avait perdu 105.000 hommes de son armée de 265.000, ce qui ne lui laissait plus que 160.000 soldats. En deux semaines, le typhus la réduisit à 103.000 têtes.

Le général russe Mikhaïl Koutouzov adopta une position défensive à Borodino, à environ 110 km à l’ouest de Moscou. Le 7 septembre, les forces françaises affrontèrent les Russes. Les deux camps subirent de lourdes pertes. Napoléon entra ensuite dans Moscou, mais ce fut une victoire à la Pyrrhus; il ne restait qu’environ 90.000 soldats français. L’empereur s’attendait à une reddition des Russes; mais ces derniers se contentèrent de lui abandonner la ville. Les trois quarts de Moscou avaient brûlé quand la Grande Armée y pénétra, et il n’y avait plus de nourriture ni aucune sorte de provisions.

15.000 hommes en renfort rejoignirent l’empereur à Moscou, dont 10.000 furent décimés par la maladie. Devant l’imminence de l’hiver russe, Napoléon n’eut pas d’autre choix que de battre en retraite et de retourner en France. L’empereur et ce qu’il restait de son armée se réfugièrent à Smolensk, espérant y trouver abri et nourriture. En y arrivant le 8 novembre dans un froid glacial, Napoléon trouva les hôpitaux déjà débordants de malades et de blessés. La discipline se détériorait, et il reçut le coup de grâce en découvrant que les provisions sur lesquelles il comptait avaient été consommées par les troupes de réserve et de communication. L’armée quitta Smolensk le 13 novembre et arriva à Vilnius le 8 décembre. Il ne restait plus que 20.000 soldats en état de se battre. Ayant eu vent de l’imminence d’un coup d’Etat fomenté en France par le général Claude-François Malet, Napoléon passa le commandement au général Joachim Murat et se hâta de rentrer à Paris. La campagne s’acheva par l’anéantissement de la Grande Armée qui n’a pratiquement jamais eu à combattre.

Encouragés par ce dramatique échec, les rois reprennent les armes contre la France. Malgré deux victoires remportées en Allemagne (Bautzen et Lutzen), une partie de ses alliés allemands trahit Napoléon sur le champ de bataille même de la bataille de Leipzig, aussi appelée « Bataille des nations », qui voit s’opposer 180 000 Français à 300 000 alliés (russes, autrichiens, prussiens, suédois). La défaite subie ce jour-là est décisive. En 1814 se reforme une nouvelle alliance entre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, l'Empire russe, le Royaume de Prusse et l’Empire d'Autriche. Malgré une série de victoires (batailles de Champaubert, Montmirail, etc.) remportées par Napoléon à la tête d’une armée de jeunes recrues inexpérimentées (les « Marie-Louise »), Paris tombe le 31 mars et les maréchaux forcent l'Empereur à abdiquer.

Après la chute de Napoléon, le pape recouvre ses états, le tsar, l'empereur d'Autriche, et le roi de Prusse signent une Sainte-Alliance (26 sept 1815) s'engageant à suivre les principes chrétiens et se porter aide et assistance. Une littérature conservatrice rejette les idéaux révolutionnaires et lie restauration religieuse et restauration politique. Louis XVIII (règne de 1814 à 1824) n'est pas très pieux, mais Charles X (1824-1830) est bigot et influencé par les royalistes conservateurs. Le catholicisme redevient religion d'État, on crée 22 diocèses, le divorce est supprimé, on réorganise les séminaires et le recrutement du clergé. On multiplie les petites paroisses (celle d'Ars aura un rayonnement sans pareil avec Jean-Marie Vianney). C'est aussi le renouveau des congrégations autant anciennes (les jésuites sont reconstitués en 1814) que nouvelles (elles ont fleuri en secret pendant la révolution) notamment au service des pauvres (conférences Saint Vincent de Paul fondées par Frédéric Ozanam, 1813-1853) ou des malades. C'est aussi le grand retour de la dévotion mariale. Enfin des religieux investissent les universités et l'enseignement primaire.

Rappelons-nous ce qui fut écrit précédemment. Ap 17 : 10 cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. La révélation nous apprend que le 6ème royaume, Rome, tombera, car renversé par le royaume suivant, mais qui se maintiendra que peu de temps et qui fut mis en relation avec ce verset Ap 13:3  Et je vis l’une de ses têtes (bête) comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. L’Histoire de France c’est donc intercalée avec Napoléon dans les pages de la Bible pour en révéler une des énigmes les plus ardues concernant la bête de l’Apocalypse. L’Histoire n’a pas encore terminé d’écrire toutes les pages de l’eschatologie à venir, la blessure mortelle n’est pas encore totalement guérie et le pape n’a pas encore retrouvé toute son autorité passée, car cela appartient encore à l’avenir. Cependant il apparaît de manière indéniable que le facteur religieux est essentiel dans la construction des royaumes qui se succèdent et les hommes qui y participent sont profondément affectés par tous ces évènements. Dans ce contexte il convient de parler du côté spirituel de la chose qui concerne outre Napoléon, ces principaux adversaires comme le tsar Alexandre 1er.

Alexandre 1er


Sur le plan religieux, Alexandre 1er à partir de 1814 se rapproche progressivement du méthodisme grâce à l'influence de la baronne von Krüdener qui est favorable à un piétisme œcuménique. L'empereur attribue aux vaticinations de cette dernière l'invraisemblable et miraculeux succès de la bataille de Waterloo. Les historiens préfèrent aborder le sujet sous la forme d’une crise mystique, ce qui est classique dans un monde profane. Revenons sur quelques faits historiques méconnus.

Le soir tombe sur Paris. Un homme sort discrètement du palais de l’Elysée, suivi d’un valet de chambre qui veille sur sa sécurité. Comme chaque jour, il sort du côté de l’avenue des Champs Elysées et pénètre par le jardin à l’arrière de l’hôtel de Montchenu, au 35 rue du Faubourg Saint-Honoré. Une femme l’attend dans la pénombre d’un salon faiblement éclairé. Point d’étreintes enfiévrées entre eux : il ne s’agit pas là d’une de ces escapades nocturnes à laquelle nos présidents français nous ont habitués depuis. Nous sommes en juillet 1815. L’occupant de l’Elysée est le plus puissant souverain d’Europe, Alexandre, empereur de toutes les Russies. Et, quoi que puissent dire les mauvaises langues, le réconfort qu’il vient chercher auprès de sa mystérieuse voisine, la baronne Julie de Krüdener, n’est pas celui de l’amour. Dans la compagnie de cette ancienne coquette, ce sont au contraire les secours de la religion qu’il espère trouver.

Les Parisiens observent non sans étonnement combien le monarque russe a changé. Un an plus tôt, le « tsar magnanime » aimait à se promener, souriant et heureux, dans les rues de la capitale à peine libérée du joug napoléonien. Partout acclamé, il fréquentait volontiers les salons et se plaisait dans la compagnie des élégantes, sans que d’ailleurs, à son habitude, il ne profite des nombreuses faveurs que son immense prestige et sa belle prestance lui eussent acquises sans mal. Aujourd’hui, Alexandre affiche un air grave, presque sombre. La situation, il est vrai, lui est moins favorable. Les troupes russes ne sont pas arrivées à temps pour participer à Waterloo, et le Tsar en a conçu quelque dépit. La duplicité de Louis XVIII à son égard et l’attitude intransigeante des Bourbons entravent les plans du souverain russe. Surtout, celui-ci a connu une profonde évolution spirituelle. Depuis la campagne de 1812, l’ancien élève de La Harpe, jadis nourri des Lumières et de philosophie déiste, s’est lentement rapproché de la foi chrétienne. Les épreuves et les victoires lui sont apparues comme l’œuvre de la Providence, dont, premier prince d’Europe, il se sait désormais l’instrument. Depuis leur rencontre à Heilbronn quelques mois plus tôt, Madame de Krüdener a contribué à le révéler à lui-même, confortant chez lui l’idée de son propre destin messianique.

Les débuts de Julie de Krüdener ne sont guère édifiants. Née en 1764, issue d’une vieille famille balte, petite-fille par sa mère du maréchal de Münnich, elle passe son enfance entre les propriétés familiales et l’Europe. Mariée toute jeune à un homme nettement plus âgé, diplomate au service de Russie, elle se jette dans les plaisirs mondains et les aventures sentimentales, au gré des affectations de son mari, à Venise, Berlin ou Copenhague. Bientôt séparée de lui, elle est à Paris aux débuts de la Révolution où elle se prend de passion pour un gentilhomme français. Peu jolie, guère instruite, mais agréable, gracieuse et spirituelle, elle suscite partout l’admiration par le charme de sa conversation et l’élégance de ses toilettes. Sa fameuse danse du schall fait tourner bien des têtes. Au début des années 1800, elle partage son temps entre la Suisse et la France où elle fréquente grands seigneurs et beaux esprits. Benjamin Constant, Chateaubriand et Madame de Staël sont de ses amis. En décembre 1803, elle fait publier à Paris un roman sentimental, Valérie, dont elle organise le lancement avec un sens consommé de la publicité : elle fait publier par ses obligés des papiers forts louangeurs à son endroit et fait elle-même le tour des boutiques parisiennes, sans se présenter bien sûr, en demandant aux vendeurs intrigués une écharpe ou un ruban « à la Valérie ». Valérie, « fille de René et de Delphine », dira Chateaubriand, obtient un immense succès.

En 1805, Julie se détourne soudain de la scène du monde. Terminées sa vie d’adultère et ses amours tumultueuses. Sous l’influence d’une communauté de frères moraves de Riga, la baronne renaît à la foi. Lectrice de Swedenborg et de Madame Guyon, elle s’ouvre aux courants piétistes, qui, chez les catholiques comme chez les protestants, sont de plus en plus nombreux en cette période de troubles. Délaissant richesses et palais, elle mène une vie errante de pauvreté et de charité dans les principautés allemandes et en Suisse, auprès d’austères prédicateurs comme Jung Stilling, Frédéric Oberlin ou, plus tard, Charles Empeytaz. Certains, peu scrupuleux, ne se privent pas d’exploiter les emportements naïfs où son ardeur de néophyte la conduit souvent. Avec les guerres napoléoniennes, les mouvements millénaristes se multiplient en Europe, particulièrement en Allemagne. Des voix intérieures, dans lesquelles elle perçoit l’expression de la volonté divine, lui font reconnaître dans l’Empereur de Russie l’Ange blanc chargé de terrasser l’Antéchrist Bonaparte, Ange noir issu de la Révolution. Son rôle, comprend-elle, est d’éclairer Alexandre, de le faire revenir à la vraie foi pour qu’il accomplisse la volonté de Dieu.

L’Empereur, en pleine crise spirituelle, rongé par le doute, et sans doute aussi par les remords persistants liés aux circonstances de son avènement, vient d’apprendre le retour de Napoléon de l’île d’Elbe. Il a entendu parler avec curiosité de cette mystérieuse baronne de Krüdener qui avait prédit le funeste événement. Et voici qu’à Heilbronn, un soir de printemps de 1815, au moment même où il repensait à cette étrange prédiction, son aide de camp lui annonce que la baronne demande à être introduite auprès de lui. Loin de flatter son souverain, Madame de Krüdener l’accuse : ses derniers revers sont la sanction de son orgueil et de son refus de suivre les commandements divins. Le Tsar doit s’humilier, il doit « se faire enfant » pour accueillir la parole de Jésus, alors seulement il pourra vaincre et faire triompher la justice et l’amour en Europe. Alexandre éclate en sanglots. Il a trouvé en Julie un guide spirituel dont il ne peut plus se passer. Il lui demande de l’accompagner à Paris.

De juillet à octobre 1815, Julie séjourne à l’hôtel de Montchenu. Jusqu’à son départ en septembre, le Tsar lui rend visite presque tous les soirs pour de longs entretiens sur le salut du monde et la nécessaire régénération de la France. Il est « le second Abraham qui doit porter les mystères de la croix dans la France qui est la seconde Egypte ». Les prophéties de Julie, maintes fois vérifiées par les événements, stupéfient ses fidèles. Bien sûr, ses dons de vaticination sont parfois pris en défaut – ainsi lorsqu’elle prédit un nouveau retour de Napoléon pour 1816 –, mais elle est suffisamment prolixe pour que l’on oublie de s’y arrête. L’emprise de la baronne sur l’Empereur est à son plus haut. En septembre, elle assiste, avec Empeytaz, à la formidable parade des troupes russes du Camp de Vertus, et à la messe dite le lendemain pour les cent cinquante mille hommes de troupe. Alexandre lui communique pour avis son projet de Sainte-Alliance où l’on reconnaît sans mal l’influence de la baronne.

La Sainte-Alliance est formée le 26 septembre 1815 à Paris par trois monarchies européennes victorieuses de la France révolutionnaire, afin de maintenir la paix dans un premier temps, puis de se protéger mutuellement d'éventuelles révolutions. Constituée dans un premier temps par l'Empire russe, l'Empire d'Autriche et le Royaume de Prusse, elle fut par la suite signée par un grand nombre de pays européens à l'exception du Royaume-Uni. Ce n'est qu'en 1818, après avoir mis fin à l'occupation étrangère, que la France y prend part. Elle fut dissoute de fait en 1825 à la mort de l'empereur Alexandre Ier, qui en était l'instigateur. Conclue à Vienne le 26 septembre 1815 par les monarchies victorieuses de Napoléon (Empire russe, Empire d'Autriche, Royaume de Prusse), puis rejointe par la France de Louis XVIII (1818) à l'aide des négociations de Talleyrand, la Sainte-Alliance unit — théoriquement — ces pays dans le cadre d'une union chrétienne pacifique. Le Royaume-Uni était quant à lui membre de l'alliance militaire chargée de surveiller directement la France, la Quadruple Alliance, mais refusa d'entrer dans la Sainte-Alliance conformément à sa doctrine de ne pas intervenir dans les affaires intérieures des autres pays. Pie VII refusa également d'adhérer à la Sainte-Alliance, car cela aurait signifié pour lui l'adhésion à un manifeste religieux aux côtés de souverains schismatiques et hérétiques.

Quoi qu’on en dise, Alexandre 1er de Russie aura été un homme imprégné de foi, dont la vie sera profondément marquée par le réveil méthodiste. Sa fonction et son opposition à ce qui était considéré dans son temps comme l’antéchrist marquera à jamais son existence et permettra au travers de sa personne d’écrire une des pages de l’Histoire les plus importantes, surtout si elle se superpose à celle de la Bible.

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