Avec le sacre de Napoléon 1er la 7ème tête de la bête de l'Apocalypse est désormais formée et la franc-maçonnerie c’est
donnée un pontife antéchrist qui s’est élevé en gloire au niveau des empereurs
romains. Ce pontife aura ses adeptes qui communieront fraternellement dans les
loges. Mais ces temples de quartier ne sauraient exprimer de manière parfaite
ce qu’est le maçonnisme dans son cheminement initiatique. La maçonnerie lors du
rite d’initiation au premier grade invite l’apprenti à dégrossir la pierre.
L’apprenti tape alors par trois fois sur un burin à l’aide d’un marteau. Tout
au long des rites et étapes de la vie de maçon, l’architecture, le symbolisme
vont avoir une grande importance. A un tel point que parfois les francs-maçons
deviennent maçons et bâtisseurs. L’œuvre architecturale devient alors le
prolongement naturel d’une expression spirituelle et l’expression d’une foi.
Des grands prêtres de l’expression maçonnique, vont
accompagner leur pontife dans l’élaboration d’une véritable capitale d’un
nouvel empire maçonnique qui doit éclipser la Rome millénaire. De nombreux
monuments devront alors s’élever dans la capitale pour faire le lien avec la
Rome antique, comme la colonne Trajane de la place Vendôme. Napoléon 1erconfie
aux architectes francs-maçons, Charles Percier et Pierre-François Fontaine, la
mission de préparer les plans d'une cité impériale dont le centre eut été le Palais
du Roi de Rome édifié sur la colline de Chaillot, mais que la chute de l'empire
empêchera de réaliser. Néanmoins le grand temple de la culture cher au pontife
verra le jour sous la forme du musée Napoléon.
En 1800, Napoléon Bonaparte décide de chasser du palais
du Louvre tous les marchands (du temple) qui occupent les passages. Dès le Consulat,
le 9 novembre 1802, le Louvre prend le nom de musée Napoléon. À partir
de Napoléon Ier jusqu'à Napoléon III, hormis la période de la Deuxième
République, le musée fait partie de la liste civile du souverain. Le musée
devient le prolongement architectural de la spiritualité maçonne du pontife
maçon. Charles Percier et Pierre-François Fontaine vont retailler en bon maçon,
la ville autour du temple maçonnique napoléonien. Ils redessinent les façades
de la rue de Rivoli, réaménagent le Louvre et travaillent à le réunir aux
Tuileries. En aboutissement de la perspective des Champs-Élysées, Percier et
Fontaine dessinèrent l'arc du Carrousel, en commémoration de la bataille
d'Austerlitz et qui sera complété par l’arc de triomphe de l’Etoile. Une
gigantesque allée processionnelle à la gloire de l’empereur et de ses armées se
dessine au cœur de la ville.
Dominique Vivant Denon membre des Sophisiens, loge
"La Parfaite Réunion", compta parmi les érudits qui accompagnèrent Bonaparte
pendant son expédition égyptienne. Il est chargé par Napoléon d'organiser des
expéditions en Europe pour repérer et réquisitionner des objets d'art, qui sont
ensuite envoyés au Louvre, pour en faire le plus grand musée du monde. Il ne
s’agira en fait que d’un pillage en règle organisé par les maçons français. La
fin de l’Empire stoppera le rêve du tyran, mais l’expression de dépit de Denon
en dit long sur le fond du projet : « Des circonstances inouïes avaient élevé un monument immense ; des
circonstances non moins extraordinaires viennent de le renverser. Il avait fallu
vaincre l'Europe pour former ce trophée ; il a fallu que l'Europe se
rassemblât pour le détruire. Le temps répare les maux de la guerre, des nations
éparses se recomposent ; mais une telle réunion, cette comparaison des
efforts de l'esprit humain dans tous les siècles, cette chambre ardente où le
talent était sans cesse jugé par le talent, cette lumière enfin qui jaillissait
perpétuellement du frottement de tous les mérites vient de s'éteindre, et de
s'éteindre sans retour. »
Pour les francs-maçons, la maçonnerie appartient aux
"sociétés" fondées sur une initiation à un ésotérisme, c'est-à-dire
une vision du monde réservée à des individus qui ont accompli un cheminement
spirituel. Chez, les chrétiens ils appellent ça l'hermétisme ou la théosophie,
chez les musulmans le soufisme et chez les juifs la Kabbale. Ainsi ce qui est considéré
comme une grave dérive occulte dans les religions, devient ouverture d’esprit
plus large aux choses de l’esprit chez les francs-maçons. Ainsi ils prétendent
ne pas être une religion en soi, mais néanmoins ils sont frères, les loges ne
sont que réunions d’hommes éclairés, mais sont néanmoins appelées temples. Le
Louvre n’est qu’un musée, mais recèle tous les trésors réunis de toutes les
croyances humaines voulues par un pontife maçon. Dans le maçonnisme tout est
spirituel et renvoie indubitablement vers une conscience maçonne commune qui
s’inspire d’un puissant courant antéchrist dont ils nient l’origine et qui
pourtant fut porteur de leur foi chrétienne initiale. Ainsi, comme un esprit démoniaque
peut au travers de la kabbale pervertir le judaïsme, le maçonnisme est l’expression
perverse d’un démon qui avilit les religions, mais en même temps déshumanise
les humanistes et abrutit les philosophes.
Les francs-maçons napoléoniens se disent frères, mais se désolidarisent du genre humain qu’ils corrompent et avilissent. Qu’ont fait ces gens de bien pour les ouvriers après la Révolution ? Rien, si ce n’est d’interdire les grèves et les syndicats, ou développer l’instruction qu’à partir des études supérieures réservées aux plus riches. Ils rétabliront l’esclavage et créeront des bagnes pour les enfants. Préserveront le vote censitaire, pour au final mettre un dictateur au pouvoir. N’hésitant à aucun moment d’envoyer la troupe pour mater dans la violence et le sang toute opposition. Oui, vraiment, la franc-maçonnerie a agi comme un cancer non seulement pour détruire les principes chrétiens, mais dans un sens plus large l’esprit même des Lumières qu’ils ont perverti.
L'empereur va se doter d'un empire
Après son sacre, l’empereur est persuadé que le seul moyen d’obtenir une paix définitive est de neutraliser le Royaume-Uni, Napoléon met au point un plan visant à l’invasion du Royaume-Uni. Cette ambition sombre définitivement à la bataille de Trafalgar, où la flotte franco-espagnole commandée par l’amiral de Villeneuve est détruite par celle de l’amiral Nelson. Le Royaume-Uni y gagne la domination des mers pour le siècle à venir. En 1805 une coalition se forme en Europe contre Napoléon. L’Empereur qui, à Boulogne, supervisait les préparatifs en vue de l’invasion du Royaume-Uni, doit faire face à une guerre soudaine, et à l’autre bout de l’Europe. Il mène une offensive immédiate, acheminant la Grande Armée en Autriche à marche forcée, et s’assure une brillante victoire contre l’Autriche et la Russie à la bataille d’Austerlitz, dite « bataille des Trois-Empereurs ».
Pour l’empereur d’Autriche, Bonaparte est l’incarnation de la Révolution, l'Antéchrist qui veut détruire l’Église et les monarchies de l'Europe, tandis que lui est le dernier défenseur de l'ordre et de la justice associant un monarque au catholicisme. Dans la crainte que Napoléon fasse disparaître le Saint-Empire romain, François II élève l’archiduché d'Autriche au rang d’Empire et se proclame empereur d'Autriche sous le titre de François Ier. En 1805, lors de la guerre de la troisième coalition, Napoléon inflige une sévère défaite à l'armée autrichienne lors de la bataille d'Ulm. Un mois plus tard, l'empereur des Français entre dans Vienne et s'installe à Schönbrunn. Napoléon gagne la décisive bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805). La défaite est suivie de la paix de Presbourg assez défavorable à l'Autriche qui est privée de nombreux territoires (principalement la Vénétie, la Dalmatie, le Tyrol et le Voralberg) et peu après, en août 1806, le Saint-Empire romain cesse d'exister. l'Autriche défaite est isolée.
C’est cette victoire symbolique que l’on retrouve sur un
bas-relief de l’arc du Carrousel. "La paix de Presbourg". Il montre
avec précision, de la pointe du bâton de pouvoir que tient le personnage
principal, le début du signe du Sagittaire, c'est-à-dire les premiers jours de
décembre. Le zodiaque est ici utilisé à titre de calendrier, montrant la date
du traité ainsi que la date du couronnement qui fut célébré un an plus
tôt. L'Eglise catholique humiliée et piétinée lors du sacre est définitivement balayée quand tombe le dernier symbole du Saint Empire Romain. C'est à ce moment que l'on peut considérer Napoléon comme le 7ème roi de la bête.
Les francs-maçons napoléoniens se disent frères, mais se désolidarisent du genre humain qu’ils corrompent et avilissent. Qu’ont fait ces gens de bien pour les ouvriers après la Révolution ? Rien, si ce n’est d’interdire les grèves et les syndicats, ou développer l’instruction qu’à partir des études supérieures réservées aux plus riches. Ils rétabliront l’esclavage et créeront des bagnes pour les enfants. Préserveront le vote censitaire, pour au final mettre un dictateur au pouvoir. N’hésitant à aucun moment d’envoyer la troupe pour mater dans la violence et le sang toute opposition. Oui, vraiment, la franc-maçonnerie a agi comme un cancer non seulement pour détruire les principes chrétiens, mais dans un sens plus large l’esprit même des Lumières qu’ils ont perverti.
L'empereur va se doter d'un empire
Après son sacre, l’empereur est persuadé que le seul moyen d’obtenir une paix définitive est de neutraliser le Royaume-Uni, Napoléon met au point un plan visant à l’invasion du Royaume-Uni. Cette ambition sombre définitivement à la bataille de Trafalgar, où la flotte franco-espagnole commandée par l’amiral de Villeneuve est détruite par celle de l’amiral Nelson. Le Royaume-Uni y gagne la domination des mers pour le siècle à venir. En 1805 une coalition se forme en Europe contre Napoléon. L’Empereur qui, à Boulogne, supervisait les préparatifs en vue de l’invasion du Royaume-Uni, doit faire face à une guerre soudaine, et à l’autre bout de l’Europe. Il mène une offensive immédiate, acheminant la Grande Armée en Autriche à marche forcée, et s’assure une brillante victoire contre l’Autriche et la Russie à la bataille d’Austerlitz, dite « bataille des Trois-Empereurs ».
Pour l’empereur d’Autriche, Bonaparte est l’incarnation de la Révolution, l'Antéchrist qui veut détruire l’Église et les monarchies de l'Europe, tandis que lui est le dernier défenseur de l'ordre et de la justice associant un monarque au catholicisme. Dans la crainte que Napoléon fasse disparaître le Saint-Empire romain, François II élève l’archiduché d'Autriche au rang d’Empire et se proclame empereur d'Autriche sous le titre de François Ier. En 1805, lors de la guerre de la troisième coalition, Napoléon inflige une sévère défaite à l'armée autrichienne lors de la bataille d'Ulm. Un mois plus tard, l'empereur des Français entre dans Vienne et s'installe à Schönbrunn. Napoléon gagne la décisive bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805). La défaite est suivie de la paix de Presbourg assez défavorable à l'Autriche qui est privée de nombreux territoires (principalement la Vénétie, la Dalmatie, le Tyrol et le Voralberg) et peu après, en août 1806, le Saint-Empire romain cesse d'exister. l'Autriche défaite est isolée.
L’arc de triomphe
du Carrousel célèbre la victoire de l'armée française à Austerlitz. Le
quadrige surmontant l'arc est une copie des Chevaux de Bronze de Constantin
Ier, attelage ornant le dessus de la porte principale de la basilique Saint-Marc
de Venise. En effet, à l'issue de la première campagne d'Italie, l'armée
française menée par le général de l'armée d'Italie Napoléon Bonaparte rapporta
de Venise en 1798, l'original de la sculpture comme « trésor de
guerre » et la plaça sur le monument. Mais pourquoi justement prendre le
symbole de victoire de Constantin ?
Car Constantin serait le premier empereur romain à se
convertir au christianisme, puis aurait par une donation fait don de son Empire
aux papes catholiques. C’est évidemment
totalement mensonger, mais les papes soutiennent le contraire et c’est cela qui
compte. Charlemagne sacré empereur à Rome par le pape Léon III le
25 décembre 800, relèvera une dignité disparue depuis l'an 476 en
Occident. C’est une forme de résurrection du Saint-Empire romain. L'Église
affirme alors qu'elle doit donner la légitimité du pouvoir par le rituel du
sacre. Le modèle est l'onction que reçut le roi David par Samuel dans l'Ancien
Testament. Au travers de l’Empereur c’est en fait l’Eglise qui gouverne, puisqu’elle
seule à le pouvoir du sacre. Le Saint-Empire germanique est ce qui restera à
terme de ce mariage entre l’Eglise et l’Empire.
Le 2 décembre 1805, l’Autriche, qui, sur l’instigation de
l’Angleterre, soucieuse de desserrer l’étau qui la menaçait de l’autre côté de
la Manche, avait, en compagnie de la Russie du tsar Alexandre 1er, déclaré la
guerre à la France napoléonienne, subissait, avec sa complice, une défaite
exemplaire et cuisante à Austerlitz. Mais cette défaite n’avait pas eu de
conséquences que pour l’Autriche et la Russie. En effet, depuis des siècles,
les petits princes allemands, trop faibles pour se défendre seuls contre les
grands prédateurs voisins, vivaient dans l’ombre et sous l’aile protectrice du Saint-Empire
romain germanique, sur lequel régnait, en théorie, l’empereur d’Autriche. Après
la défaite autrichienne, les princes allemands se regroupent dans une
Confédération. Ce faisant les princes allemands établissaient l’acte officiel
de décès du Saint-Empire, décès constaté et avalisé, le 6 août 1806, par
l’empereur d’Autriche, François II. Celui-ci renonçait à son titre d’empereur
d’Allemagne pour prendre celui d’empereur d’Autriche sous le nom de François
1er, empereur héréditaire d’Autriche. Ainsi ce qui restait encore en Europe du Saint-Empire
romain établi par Constantin disparaissait définitivement. Quelle victoire
spirituelle pour le Maçonnisme contre le Catholicisme qui se voulait héritière
de Constantin.
En 1806, la Prusse provoque un nouveau conflit. La campagne que mène Napoléon (« l’Esprit en marche », selon Hegel) est impressionnante de rapidité : il balaie l’armée prussienne à la bataille d'Iéna (doublée de la victoire de Davout à Auerstaedt où, avec 30 000 hommes, le Maréchal Davout bat les 63 500 Prussiens qui l'assaillent). L’année suivante, Napoléon traverse la Pologne, remporte une victoire sur les Russes à Friedland et finit par signer, à Tilsit, au milieu du Niémen, au cours d'une entrevue dont la mise en scène est conçue pour frapper les esprits, un traité avec le tsar Alexandre Ier, qui divise l’Europe entre les deux puissances. Le continent est sous la coupe de l'empereur.
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