Comme l’Union européenne ne cesse de s’élargir, il me
semble important de rappeler comment l’Histoire s’inscrit dans les prophéties
bibliques, notamment l’Apocalypse et ses images qui ont un sens spirituel et
doivent donc être interprétées comme tel. Dans l’Apocalypse nous sommes dans un
cadre particulier où les choses relèvent de la révélation et non de la
compréhension intellectuelle enseignée dans les écoles de théologie. Depuis
quelques années déjà j’ai dressé le portrait biblique de la « Bête »
selon les lumières pour notre temps et l’état
de nos connaissances qui grandissent année après année. Chaque année donc, je
complète et peaufine les choses au fur et à mesure. Corrigeant et complétant le
texte au fil du temps. Voilà la dernière mise à jour.
La bête de l’Apocalypse révélée dans l’Histoire
Ap 17:3 Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine
de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes… 9 C’est ici
l’intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur
lesquelles la femme est assise. 10 Ce sont aussi sept rois : cinq
sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu,
il doit rester peu de temps. Selon ce qui est écrit précédemment, seule la
femme est la constante qui reste assise sur les royaumes, elle est la véritable
reine qui gouverne tous ces royaumes. Ainsi si vous savez reconnaitre la femme,
vous saurez reconnaitre les royaumes, car l’un ne va pas sans l’autre. La Reine
du Ciel associée à un pontife sera la constante civilisatrice immuable qui
façonnera la Bête sur 6000 ans d’Histoire.
Il faut revenir au jardin
d’Eden pour en trouver l’origine et surtout le produit de la déviance que le
serpent a voulu, Caïn. Caïn comme semence du serpent produira le développement
de l’Arbre de la Connaissance. Comme l’hébreu joue avec les doubles sens, le
mot semence signifie également génération et connaissance, l’union comme celui
de deux êtres. L’Arbre de la Connaissance peut donc figurativement être
assimilé à un arbre généalogique, dont les premiers éléments seront associés à
Caïn. Genèse 4 : 17 Caïn
connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une
ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc. 18 Hénoc engendra
Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël
engendra Lémec.
Caïn en français, donne phonétiquement sans les voyelles,
KYN ou KY 'N. La Bible étant un livre de révélations, elle
développe donc non pas une pensée humaine, mais celle Dieu. Or Dieu développe
sa pensée hors du temps et de l'espace, ce qui Lui permet de jouer avec de
nombreux sens et allusions cachés. Nous savons que les acteurs de cette scène
se trouvent en basse Mésopotamie il y a 6000 ans à la période d'Obeid. Mais
curieusement apparaît à la même période et au même endroit chez les sumériens, le
seigneur « EN », de la terre « KI », ENKI! Un autre
créateur de civilisation. Mais si KaY'N et EN’Ki portent les
mêmes noms et font exactement les mêmes choses, soit créer une civilisation
nouvelle, alors pourquoi ne serait-il pas les mêmes? Enki avait son temple E
Abzu à Eridu.
Enki dont les poèmes sumériens
chantent les vertus; " Il dirige la
charrue et le joug, le grand prince Enki, il creuse les sillons sacrés, il fait
poussé le grain dans le champ éternel…" ENKI enseigna aux hommes
comment fertiliser la terre, comment confectionner des pioches et des houes,
comment édifier de grandes digues d'irrigation afin qu'ils puissent se nourrir,
YHWH Elohim dira simplement que Caïn est travailleur de la terre. Caïn-Enki
comme dieu tutélaire de la ville d'Eridu, établira à partir de cette ville les
principes mêmes du fondement de la civilisation, il établira ses règles comme
des règlements divins, les ME, afin de présider au devenir de l'homme et de sa
civilisation, dont les plus importants sont: La Souveraineté, la
Divinité, La Prêtrise, la Prostitution, la Loi, le Pouvoir, l'Art, les Métiers,
la Musique, la Science, la Médecine, etc… Il sera représenté sous la forme du
capricorne sur les tablettes.
Son fils Hanok, signifie
bienveillance, faveur, grâce. Voilà des dispositions toutes royales, attribuées
au fils de Caïn. C’est donc un roi ou un dieu qu’engendre Caïn, voir les deux
attributs confondus, dans ce cas il désigne un pontife, le premier de
l’humanité. Hanok est le premier homme à établir son autorité sur un peuple
comme roi et même comme pontife. La famille "divine" génétiquement
parfaite d’Adam et d’Eve, donc de Dieu Lui-même, pare Caïn et sa semence des
plus belles qualités que des êtres humains puissent se targuer d’avoir ;
beauté, force et intelligence dans des proportions qui défient l’imagination.
Ces formidables qualités employées dans un seul but terrestre et égoïste
inspiré par Satan, vont produire sur la terre de Sumer, la première civilisation. De ce formidable potentiel
va naître les arts, les lettres, les sciences, le commerce, l’industrie, les
villes, puis l’Etat et ses lois, et bien sûr la religion élevée en institution.
La religion institutionnalisée va pérenniser dans son statut mensonger la
semence satanique, en assurant à ceux qui en profitent, gloire, honneur et richesse,
jusqu’au terme de leur existence.
De par les qualités que son
nom lui attribue, l’étendue de son autorité et de ses capacités, Hanok est un
souverain. Pour comprendre toute la portée révolutionnaire que comporte ces
quelques mots, « Hanok est constructeur de ville », il faut se replonger dans
le contexte historique qui couvre cette période qui est celle de l’Obeid, soit
le IV millénaire avant notre ère. Pendant cette période protohistorique, la
civilisation urbaine n’existe pas, seules quelques communautés rurales éparses,
d’à peine quelques dizaines, voire quelques centaines d’âmes au maximum
subsistent avec peine dans la basse Mésopotamie. Bâtir une ville à cette
époque, suppose une véritable révolution sociale et technique, qui n’a pu être initiée
que par des individus exceptionnels. La religion on le sait peut être un bon
moteur fédérateur de projets et de volontés, comme l’atteste les pyramides
d’Egypte par exemple. Alors, si de surcroît le dieu se tient au milieu de son
peuple physiquement sous l’apparence d’un homme comme Caïn, il va agir comme un
aimant et attirer vers lui toute la population environnante. Comme il est
difficile de contrôler à distance des petits groupes, et bien qu’à cela ne
tienne, bâtissons-leur une ville et gouvernons sur eux. Voilà brièvement
comment Hanok, devint constructeur de ville et un souverain. La manière dont le
Seigneur construit le verset 17 en terminant par le nom d’Hanok, fait croire à
beaucoup que le nom de la ville est Hanok, mais nous allons voir dans le verset
18 qui suit que c’est inexact, le nom de la ville est bien Irad.
Dans le verset 18 apparaît le
nom de la ville que bâtit Hanok: Yir =la ville en hébreu. La première ville de
toute l'humanité porte le nom d'un homme-dieu issu de la semence du serpent. Il
apparaît évident que si les résonances phonétiques du texte biblique se retrouvent
dans celle de la langue sumérienne, alors le nom de la ville doit
immanquablement se retrouver dans les textes sumériens.
La ville est donc nommée par "le fils" de Caïn, Enoch et non par son petit-fils Irad. Il y a donc un problème qu’il va falloir résoudre, pourquoi la première ville ne porte elle pas le nom d’Enoch ? Cette non-conformité peut être résolue. Le suffixe pronominal sur le nom "le fils" est la lettre hébraïque waw, utilisé ici comme une voyelle. L’explication possible est que la voyelle était un complément simple pour l’auteur du texte biblique, indiquant que la ville a été nommée après le fils d'Enoch : Irad. Il devrait être rappelé que le mot hébreu pour "le fils" se réfère à n'importe quel descendant, de même que le mot "le père" se réfère à un ancêtre. On pourrait, donc, se référer à Irad comme un fils de Caïn, parce qu'il n'y avait aucun mot technique pour le petit-fils. Le nom de la première ville pourrait donc être Irad ou Eridu car les deux noms peuvent être pris comme des équivalents phonétiques directs et les deux sources (biblique et sumérienne) donnent le même nom à la première ville.
La ville est donc nommée par "le fils" de Caïn, Enoch et non par son petit-fils Irad. Il y a donc un problème qu’il va falloir résoudre, pourquoi la première ville ne porte elle pas le nom d’Enoch ? Cette non-conformité peut être résolue. Le suffixe pronominal sur le nom "le fils" est la lettre hébraïque waw, utilisé ici comme une voyelle. L’explication possible est que la voyelle était un complément simple pour l’auteur du texte biblique, indiquant que la ville a été nommée après le fils d'Enoch : Irad. Il devrait être rappelé que le mot hébreu pour "le fils" se réfère à n'importe quel descendant, de même que le mot "le père" se réfère à un ancêtre. On pourrait, donc, se référer à Irad comme un fils de Caïn, parce qu'il n'y avait aucun mot technique pour le petit-fils. Le nom de la première ville pourrait donc être Irad ou Eridu car les deux noms peuvent être pris comme des équivalents phonétiques directs et les deux sources (biblique et sumérienne) donnent le même nom à la première ville.
Les fouilles archéologiques
ont révélé 19 niveaux d'occupation indiquant qu’Eridu est l'une des plus
vieilles villes de Sumer. Selon les sources sumériennes, Eridu aurait exercé la
royauté pour la toute première fois. Le site est un ensemble de sept
collines.
Eridu: E-RI-DU. En
sumérien E=la maison, le temple : RI=la ville : DU=ériger, construire. Soit, la
ville où est érigé le temple. Enki-Caïn bâtit une ville dont il devient le dieu
tutélaire. Le temple qui y est bâti s'appelle E-abzu, la maison de l'Abzu. À
Eridu, en Mésopotamie, se dressait le KISHKANU NOIR, l'Arbre sacré dont les
racines, plongeaient jusqu'au centre du monde, dans les profondeurs du monde
souterrain (l'Abzu)... présenté comme l'Arbre de Vie, le Kishkanu noir est le
symbole de l'arbre de la connaissance. Connaissance des lois divines, les ME en
sumérien.
Nous avons désormais, un dieu (Caïn-Enki),
un prince (Henoc-Ensik) et une ville (Irad-Eridu). La semence du
serpent va désormais pouvoir développer son influence sur le monde, jusqu'à le
dominer totalement au terme des jours. La descendance de Caïn édifia un
véritable empire avec toutes ses règles de civilisation, religieuses,
politiques et économiques, qui donneront la première « tête » à la bête, Sumer.
Le dragon (Satan) allait pouvoir donner à ses rois pontifes le pouvoir de
régner sur le monde.
1500 ans plus tard, ce fut le
royaume d’Akkad qui absorba les restes affaiblis par le déluge de Sumer,
mais surtout sa culture et forma la seconde tête, Babylone, qui donna
toute sa mesure à la semence du serpent. C’est la tête d’or de la statue de Daniel.
C’est cette tête qui conduira dans une même direction l’ensemble du corps de la
bête à travers les siècles. D’Eridu à nos jours 6000 ans d’histoire satanique
vont s’écrire à travers 7 villes, 7 empires, 7 rois, 7 têtes. Les Mèdes
et le Perses donneront encore deux autres têtes, avec leurs rois
symbolisés par des taureaux à tête humaine portant la tiare à cornes.
Puis vinrent les Grecs, une autre tête et pour la sixième vint Rome
où le cycle de développement s’acheva dans la cité aux 7 collines, Rome.
Les 7 têtes, sont donc 7
empires qui se succédèrent en s’absorbant les uns après les autres pour aboutir
à Rome. Rome étant la sixième bête qui était contemporaine de l’auteur de
l’Apocalypse, l’apôtre Jean. C’est pourquoi Jean écrit que le sixième roi existe,
car il était celui qui régnait sur le monde dans lequel il vivait. L’Empire
romain qui comprenait une grande partie de l’Europe et tout le pourtour
méditerranéen fut scindé en deux parties, l’empire d’occident et l’empire
d’orient, qui disparurent tous les deux, engloutis par les invasions barbares
au nord et par les Arabes au sud. Mais le catholicisme va reprendre l’autorité
spirituelle de l’empire et le reconstituer religieusement.
Après la chute de l’Empire
romain, une nouvelle forme spirituelle d’autorité romaine émergea de
l’effondrement romain, avec la montée en puissance de l’Eglise catholique et
son pontife le pape qui usurpe l’autorité des empereurs pour la donner à
l’évêque de Rome au travers de la fausse donation de Constantin. L’Empire va
alors prendre une nouvelle forme où le pape va progressivement prendre toute
l’autorité par le biais du sacre. L'Église affirme alors qu'elle doit donner la
légitimité du pouvoir par le rituel du sacre. Le modèle est l'onction que reçut
le roi David par Samuel dans l'Ancien Testament. Le sacre de Pépin le Bref eut
lieu en mars 752 à Soissons où « les évêques présents l’oignirent du saint
chrême » en plusieurs endroits du corps. Les Carolingiens donnèrent ainsi
une occasion unique aux papes de se hisser sur les plus hautes marches du
pouvoir, qu’ils ne quitteront plus pendant tout le Moyen Âge. Surtout avec le
sacre de Charlemagne, couronné empereur à Rome par le pape Léon III à Noël en
l'an 800, relevant une dignité disparue depuis l'an 476 en Occident avec la
chute de l'Empire romain. Il y a donc une continuité, spirituellement parlant,
entre l’Empire romain et l’Eglise catholique qui forme un tout dans la 6ème
tête de la bête. On comprend pourquoi la prostituée est assise sur la bête, car
le pape a assis son autorité sur le monde chrétien.
Avec la désintégration de l’Empire
romain et le chaos qui précipita le monde dans les ténèbres du Moyen Age, le
Diable va devoir reconstruire son royaume en rétablissant son autorité.
L’Histoire nous enseigne comment le clergé catholique va d’abord apporter la
Paix de Dieu, puis façonner des villes autour des cathédrales tout en redonnant
la primauté à la Reine du Ciel grâce au dogme marial. Mais tout ce qui concerne
l’histoire de Marie dans le catholicisme est faux. Aucune base biblique n’étaye
les dogmes mariaux qui élèvent Myriam au rang d’une déesse à laquelle un culte
est dévoué. Tout est inventé de toutes pièces à partir de mythes et légendes
qui ne sont que de pures fictions visant à rétablir l’adversaire, le diable,
comme véritable dieu dans ce monde. Au travers de la Vierge, c’est tous les
attributs du Christ qui sont progressivement transférés à la mère, afin que le
principe de la divinité passe de l’un à l’autre.
Les cathédrales sont devenues
l’expression physique de ce qu’annonça Paul en Thessaloniciens 2:3 Que personne ne vous séduise d’aucune
manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on
ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4 l’adversaire
qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à
s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. D’abord
vient l’apostasie, soit l’abandon des vérités de l’évangile au profit de
nouvelles doctrines mensongères, comme le culte marial. Puis viendra la montée
en puissance de l’évêque de Rome qui se nomme Pape, alors que le Christ
interdit à quiconque cette appellation : « N’appelez personne votre « père » sur la terre : car vous n’en avez
qu’un, le Père Céleste. » (Matthieu 23:9) Le pape s’élèvera en gloire et en
puissance pour s’assoir sur son trône dans la cathédrale, siège de son autorité
qui le révèle comme pontife suprême, avec pour titre officiel en
latin “vicarius filii dei” (vicaire du fils de Dieu),
soit le remplaçant du fils de Dieu. Ainsi d’interdit en interdit, une
nouvelle religion appelée catholicisme verra le jour qui dépouillera le Christ
de sa gloire et sa divinité au profit d’une Reine du Ciel et de son vicaire sur
terre.
L’Empire romain c’est donc
pérennisé au travers de l’Eglise catholique et forme une continuité spirituelle
et historique sous la forme de la 6ème tête de la bête de l’Apocalypse. Le pontificat catholique a alors syncrétiser sous une forme unique le
principe de l’arbre de la connaissance développé à l’origine dans la Genèse :
un dieu (Caïn-Enki), un prince (Henoc-Ensik)
et une ville (Irad-Eridu). Voici développé et synthétisé le principe des 7 têtes et de la femme. Au prochain chapitre on abordera la suite
des évènements, notamment comment l’une de ses têtes fut comme blessée à mort et comment se formera la 7ème tête
pour peu de temps.
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