http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Les enracinés de GAZA 2

dimanche 9 juin 2013

Les enracinés de GAZA 2



Il faut se souvenir du passé, pour comprendre le présent et appréhender le futur.
Il y avait 21 implantations israéliennes, composées de 1500 familles et de 8.000 Israéliens, d’orientations religieuses et politiques et culturelles diverses, mais également attachées à une même mission, celle de la terre d’Israël, soit pour le sens qu’elle exprime, soit pour le salut qu’elle assure aux Juifs. Leur vie est basée sur l’idéal, le courage, le dévouement au peuple. Ils développent un système éducatif de qualité jusqu’au niveau pré-universitaire, et une économie agricole de pointe renommée dans le monde entier pour ses techniques scientifiques et de culture sur le sable. S’il n’y a pas la misère dans ces conditions naturelles difficiles et d’environnement périlleux, c’est par leur courage et leur travail et par la perspicacité de l’intelligence que les Juifs sont capables de mettre en oeuvre, par leur amour de la terre d’Israël et par leur foi. Le pays est conscient de l’importance de ce symbole et en assume la défense, sachant que défendre ces habitants est défendre tout Juif en toute partie de la terre d’Israël.


21 implantations c’est 3 X 7, comme 3 raisons majeures à la présence israélienne à Gaza. Elles sont : religieuse, politique et économique. Le Gush Katif fut un concentré d’Israël, qui y distilla son substrat le plus pur. Il fallait beaucoup de courage, de foi et d’abnégation pour aller vivre au cœur des pires difficultés et hostilités du moment. Il représentait un symbole pour toute la nation. Aller dans le Goush Katif, c’était croire dans les prophéties bibliques du retour en Israël et du fleurissement du désert. Le Gush Katif était à l’esprit pionnier ce que représentaient les accords de Bâle pour le sionisme, un aboutissement. Cette zone désertique est devenue très verte suite au travail des agriculteurs. Le montant total des exports du Gush Katif atteignait 200 millions de dollars par an et représentait 15% des exportations agricoles d’Israël. Une réussite à l’image de la symbolique synagogue de NEVE DEKALIM.

Revivez une série en trois parties qui présente des portraits individuels de résidents du Gush Katif, peignant la dimension humaine qui se profilait derrière la politique.


Le Gush Katif était sous une certaine forme, Israël au cœur d’Israël, un concentré de ses valeurs. Déraciner ses habitants juifs pour servir d’obscures raisons politiques, ne fut rien d’autre qu’un acte de folie politique qui constitua à déchirer les promesses faites au peuple juif par l’Eternel et dont l’image la plus criante restera la destruction de la magnifique Synagogue de NEVE DEKALIM. A cause de cela, Gaza est devenu le point d’appui de la colère divine, contre son peuple premièrement, puis contre les nations.  


Le Goush Katif comme révélateur

Les implantations dans la bande de Gaza étaient l’exercice d’une mise en pratique de la foi juive qui ne recule pas devant l’adversité, mais au nom de l’Eternel et de ses promesses s’empare du pays donné en héritage à Abraham. Remettre en cause ce principe c’est douter et résolument tourner le dos à Dieu. Une large part de la population israélienne a fait ce choix en se désolidarisant des habitants du Goush Katif et jouant la voie de la politique pensait trouver des arrangements avec un ennemi qui ne recherche que la destruction d’Israël.

En fait, plus on s’éloignait de la Bande de Gaza et moins on s’intéressait au sort des colons et de leur motivation. Mais l’Histoire ne s’écrit pas uniquement à l’encre des diplomates, un autre rouleau est ouvert dans le ciel et l’histoire qui s’y inscrit est inspirée par l’Esprit Saint. La volonté de Dieu fait fi de toutes les résolutions humaines, car seul compte la voie de l’Esprit. Ainsi, si la nation d’Israël ne veut pas s’appuyer sur l’Eternel pour grandir dans sa connaissance de Dieu, alors une opposition de plus en plus en plus forte lui est imposée, jusqu’à ce qui est inscrit dans les branches de la Menorah devant la Knesset, devienne une réalité. Zacharie 4 : 6 Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées.



Mais pour que les paroles prophétiques de Zacharie trouvent leur place dans le cœur d’Israël, il faut également que le reste de la Parole divine soit mise en application. Dans ce sens, la représentation artistique de la Nation sur la Menorah est remarquable. On commence par le shema Israël (ישראל שמע), puis la prophétie d’Ezechiel 37 sur les ossements desséchés et après seulement vient le texte Zacharie. Le shema Israël est le texte principal de la liturgie juive. Composé de trois extraits de la Tora, on le récite matin et soir accompagné de bénédictions. C’est ce texte qui se trouve dans la Mezouza. « Écoute Israël, l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est UN. » On pourrait donc lire la Menorah de la Knesset ainsi : Ecoute ton Dieu Israël et je vous rassemblerais vous les dispersés pour faire de vous UNE Nation qui marche dans la foi.

Mais voilà, quand l’Eternel dit shema Israël, une partie non négligeable du peuple répond « cause toujours ! ». Alors l’Eternel retire le bras protecteur qui tenait le bouclier contre les ennemis d’Israël et la portée des missiles s’allonge jusqu’à couvrir tout le pays, les ennemis se rassemblent et s’unissent contre Israël dans les pays arabes, les nations soi-disant chrétiennes prennent de plus en plus de distance avec Israël. Le rouleau de la Torah peut devenir un rouleau compresseur pour aplanir les hautes montagnes d’orgueils de ceux qui pensent encore pouvoir se sauver par eux-mêmes.

Il y a une logique dans l’action divine qui reste intangible. Quand l’Eternel donne quelque chose on le garde ! Dieu a établi des frontières nouvelles en 1967, il fallait les garder et annexer tous les territoires conquis. En voulant jouer la compromission avec les ennemis d’Israël et en rétrocédant progressivement de plus en plus de territoires, Israël n’a gagné aucune sympathie et encore moins la paix avec ses voisins. Le véritable combat qui se joue dans ce pays est donc celui de la foi. En effet à quoi sert-il à Dieu de rassembler des ossements desséchés, si quelques politiciens incrédules détruisent et dispersent ce qui a été préalablement construit et  rassemblé par Dieu ?

Le résultat des erreurs passées se mesure parfaitement aujourd’hui. Le 6 juin 2013, la Fondation Internationale d’Al Qods (Jérusalem) avait appelé les membres de la nation arabe et islamique à témoigner leur solidarité avec la Palestine à l’occasion du 46ème anniversaire de « l’occupation de Jérusalem » (suite à la guerre des 6 jours de juin 1967), dans une « marche mondiale de Jérusalem » à laquelle étaient conviés « les individus, les associations, les institutions, les partis et les militants soucieux de soutenir le peuple palestinien et de défendre la ville d’Al qods », pour dénoncer les « violations et crimes de l’occupant israélien et la judaïsation de la ville ».

Pas moins de 60 pays ont donc été invités à participer à cette marche vers le point frontalier le plus proche de Jérusalem en scandant le slogan : « les peuples du monde veulent libérer Al Qods. Nous la protégerons ensemble et nous la libérerons ensemble (dans un grand mouvement populaire international), des griffes de l’occupation israélienne ». Nous condamnons « les pratiques, les agressions et les crimes sionistes commis contre la ville sainte et sa population palestinienne », de sorte qu’Al Qods « soit au sommet de l’ordre du jour des forces populaires du monde arabo-islamique et dans le reste du monde ». Le message ne saurait être plus clair : la libération de la Palestine et de Jérusalem reste l’objectif à terme.


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