Il faut se souvenir du passé, pour comprendre le présent
et appréhender le futur.
Il y avait 21 implantations israéliennes, composées de
1500 familles et de 8.000 Israéliens, d’orientations religieuses et politiques
et culturelles diverses, mais également attachées à une même mission, celle de
la terre d’Israël, soit pour le sens qu’elle exprime, soit pour le salut
qu’elle assure aux Juifs. Leur vie est basée sur l’idéal, le courage, le
dévouement au peuple. Ils développent un système éducatif de qualité jusqu’au
niveau pré-universitaire, et une économie agricole de pointe renommée dans le
monde entier pour ses techniques scientifiques et de culture sur le sable. S’il
n’y a pas la misère dans ces conditions naturelles difficiles et
d’environnement périlleux, c’est par leur courage et leur travail et par la
perspicacité de l’intelligence que les Juifs sont capables de mettre en oeuvre,
par leur amour de la terre d’Israël et par leur foi. Le pays est conscient de l’importance
de ce symbole et en assume la défense, sachant que défendre ces habitants est
défendre tout Juif en toute partie de la terre d’Israël.
21 implantations c’est 3 X 7, comme 3 raisons majeures à
la présence israélienne à Gaza. Elles sont : religieuse, politique et
économique. Le Gush Katif fut un concentré d’Israël, qui y distilla son
substrat le plus pur. Il fallait beaucoup de courage, de foi et d’abnégation
pour aller vivre au cœur des pires difficultés et hostilités du moment. Il
représentait un symbole pour toute la nation. Aller dans le Goush Katif,
c’était croire dans les prophéties bibliques du retour en Israël et du
fleurissement du désert. Le Gush Katif était à l’esprit pionnier ce que représentaient
les accords de Bâle pour le sionisme, un aboutissement. Cette zone désertique
est devenue très verte suite au travail des agriculteurs. Le montant total des
exports du Gush Katif atteignait 200 millions de dollars par an et représentait
15% des exportations agricoles d’Israël. Une réussite à l’image de la
symbolique synagogue de NEVE DEKALIM.
Revivez une série en trois parties qui présente des
portraits individuels de résidents du Gush Katif, peignant la dimension humaine
qui se profilait derrière la politique.
Le Gush Katif était sous une certaine forme, Israël au
cœur d’Israël, un concentré de ses valeurs. Déraciner ses habitants juifs pour
servir d’obscures raisons politiques, ne fut rien d’autre qu’un acte de folie
politique qui constitua à déchirer les promesses faites au peuple juif par
l’Eternel et dont l’image la plus criante restera la destruction de la
magnifique Synagogue de NEVE DEKALIM. A cause de cela, Gaza est devenu le point
d’appui de la colère divine, contre son peuple premièrement, puis contre les
nations.
Le Goush Katif comme révélateur
Les implantations dans la bande de Gaza étaient l’exercice
d’une mise en pratique de la foi juive qui ne recule pas devant l’adversité,
mais au nom de l’Eternel et de ses promesses s’empare du pays donné en héritage
à Abraham. Remettre en cause ce principe c’est douter et résolument tourner le
dos à Dieu. Une large part de la population israélienne a fait ce choix en se
désolidarisant des habitants du Goush Katif et jouant la voie de la politique
pensait trouver des arrangements avec un ennemi qui ne recherche que la
destruction d’Israël.
En fait, plus on s’éloignait de la Bande de Gaza et moins
on s’intéressait au sort des colons et de leur motivation. Mais l’Histoire ne s’écrit
pas uniquement à l’encre des diplomates, un autre rouleau est ouvert dans le
ciel et l’histoire qui s’y inscrit est inspirée par l’Esprit Saint. La volonté
de Dieu fait fi de toutes les résolutions humaines, car seul compte la voie de
l’Esprit. Ainsi, si la nation d’Israël ne veut pas s’appuyer sur l’Eternel pour
grandir dans sa connaissance de Dieu, alors une opposition de plus en plus en
plus forte lui est imposée, jusqu’à ce qui est inscrit dans les branches de la
Menorah devant la Knesset, devienne une réalité. Zacharie 4 : 6 Ce n’est ni par la puissance ni par la
force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées.
Mais pour que les paroles prophétiques de Zacharie trouvent
leur place dans le cœur d’Israël, il faut également que le reste de la Parole
divine soit mise en application. Dans ce sens, la représentation artistique de
la Nation sur la Menorah est remarquable. On commence par le shema Israël (ישראל שמע),
puis la prophétie d’Ezechiel 37 sur les ossements desséchés
et après seulement vient le texte Zacharie. Le shema
Israël est le texte principal de la liturgie juive. Composé de trois extraits
de la Tora, on le récite matin et soir accompagné de bénédictions. C’est ce
texte qui se trouve dans la Mezouza. « Écoute Israël, l’Éternel est notre
Dieu, l’Éternel est UN. » On pourrait donc lire la Menorah de
la Knesset ainsi : Ecoute ton Dieu Israël
et je vous rassemblerais vous les dispersés pour faire de vous UNE Nation qui
marche dans la foi.
Mais voilà, quand l’Eternel dit shema Israël, une partie
non négligeable du peuple répond « cause toujours ! ». Alors l’Eternel
retire le bras protecteur qui tenait le bouclier contre les ennemis d’Israël et
la portée des missiles s’allonge jusqu’à couvrir tout le pays, les ennemis se
rassemblent et s’unissent contre Israël dans les pays arabes, les nations
soi-disant chrétiennes prennent de plus en plus de distance avec Israël. Le
rouleau de la Torah peut devenir un rouleau compresseur pour aplanir les hautes
montagnes d’orgueils de ceux qui pensent encore pouvoir se sauver par
eux-mêmes.
Il y a une logique dans l’action divine qui reste
intangible. Quand l’Eternel donne quelque chose on le garde ! Dieu a
établi des frontières nouvelles en 1967, il fallait les garder et annexer tous
les territoires conquis. En voulant jouer la compromission avec les ennemis d’Israël
et en rétrocédant progressivement de plus en plus de territoires, Israël n’a
gagné aucune sympathie et encore moins la paix avec ses voisins. Le véritable
combat qui se joue dans ce pays est donc celui de la foi. En effet à quoi
sert-il à Dieu de rassembler des ossements desséchés, si quelques politiciens incrédules
détruisent et dispersent ce qui a été préalablement construit et rassemblé par Dieu ?
Le résultat des erreurs passées se mesure parfaitement
aujourd’hui. Le 6 juin 2013, la Fondation Internationale d’Al Qods (Jérusalem)
avait appelé les membres de la nation arabe et islamique à témoigner leur
solidarité avec la Palestine à l’occasion du 46ème anniversaire de
« l’occupation de Jérusalem » (suite à la guerre des 6 jours de juin
1967), dans une « marche mondiale de Jérusalem » à laquelle étaient
conviés « les individus, les associations, les institutions, les partis et
les militants soucieux de soutenir le peuple palestinien et de défendre la
ville d’Al qods », pour dénoncer les « violations et crimes de
l’occupant israélien et la judaïsation de la ville ».
Pas moins de 60 pays ont donc été invités à participer à
cette marche vers le point frontalier le plus proche de Jérusalem en scandant
le slogan : « les peuples du monde veulent libérer Al Qods. Nous la
protégerons ensemble et nous la libérerons ensemble (dans un grand mouvement
populaire international), des griffes de l’occupation israélienne ». Nous
condamnons « les pratiques, les agressions et les crimes sionistes commis
contre la ville sainte et sa population palestinienne », de sorte qu’Al
Qods « soit au sommet de l’ordre du jour des forces populaires du monde
arabo-islamique et dans le reste du monde ». Le message ne saurait être
plus clair : la libération de la Palestine et de Jérusalem reste
l’objectif à terme.
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