Pour son premier anniversaire à l’Elysée, François
Hollande tire une fusée à 120 millions d’euros qui explose en vol. Intronisé sous la pluie battante d’un micro climat ciblé sur sa personne
et foudroyé pour son premier vol, la suite logique c’est des inondations un peu
partout un an après. On pourrait encore ajouter des manifestations tous azimuts
depuis le 1er mai. De la gauche à la droite, chacun semble trouver une raison
de sortir dans la rue pour contester cette gouvernance. 75% d'opinions
défavorables, une augmentation de 11,5% du chômage, 150.000 jeunes quittant le
pays pour trouver du travail ailleurs et des dépenses publiques qui caracolent
toujours à 47% du PIB. Et encore, les choses réellement sérieuses en terme de
réformes budgétaires n’ont même pas encore été mises en œuvre ou simplement été
décidées.
En 2012, le déficit public notifié s’élève à 4,8 % du PIB.
Cependant il s’agit du seul défit de l’Etat. L’ensemble des déficits publics connus
en 2012 sont: 87 mds de l'Etat +
administrations publiques locales 3 milliards + SECU 13,3 milliards en 2012. Faudrait
maintenant ajouter l’Unedic -3 mds. La dette publique a explosé, atteignant fin
2012 un nouveau record à 1 833,8 milliards d'euros soit 90,2% du PIB alors
qu'elle s'élevait à 85,8% du PIB en 2011.
On est à 106 mds de déficit pour 2012, pour un PIB de
2000 mds, soit un déficit de 5.3% qui est exactement le même qu’en 2011. Ainsi,
malgré ou à cause des hausses massives d’impôts, le déficit reste constant.
Seule la dette continue allègrement son petit bonhomme de chemin et les 100% du
PIB devraient être atteints en 2014, juste avant la dégradation de la note
française qui parait maintenant inévitable. Comme la France part en récession,
réduire le déficit à 3% en partant de 5.3%, voire 5.5% selon l’Expansion,
reviendrait à trouver 50 mds sur deux ans. Mais comme les augmentations de
dépenses ont précédé les économies, les déficits se sont accentués et n’ont pas
diminué en 2012. Pour l’exercice budgétaire en cours, les décisions de
réductions ne sont même pas encore prises et l’année est déjà largement
entamée. Si on y ajoute la mise en application et les freins habituels de l’administration,
rien de notable ne sera perceptible avant 2014. Cela dans un climat récessif qui aggrave les
choses. On risque donc de se retrouver avec le même tableau de bord à la fin de
l’année 2013 qu’à son début. Mais avec les élections allemandes terminées. El
là la musique européenne risque de prendre mauvaise tournure pour la France.
Sondages catastrophiques, cote de popularité en berne, déficits
publics et commerciaux constants, manifestations de masse, chômage, bulle immobilière,
etc. A cela il ne faut pas négliger une possible aggravation des choses venant
de l’extérieur, comme l’effondrement du Japon ou un krach boursier ou
obligataire. Un dérapage au Moyen-Orient est également possible. Israël a
effectué une attaque aérienne dans la nuit de samedi 4 à dimanche 5 mai près de
Damas, prenant pour cible des missiles iraniens destinés au mouvement chiite
libanais Hezbollah. Deux brigades du Hezbollah comptant 7000 hommes reçoivent
actuellement une formation avancée pour l’utilisation de ces systèmes
d’armement sur le champ de bataille. Les Syriens ont achevé ce samedi le
transfert de missiles de type Scud D et Fatah S 110 à deux brigades du
Hezbollah qui assiègent actuellement la ville Al Qusayr à l'ouest de Homs.
La propagande médiatique qui cache et couvre le fond des
choses ne doit pas faire illusion, une aggravation de la situation économique,
sociale et politique de la France est inévitable. 2013 fera encore illusion
pendant un certain temps, mais après… Comme pour Israël face à ses ennemis le
peuple de Dieu doit de manière impérative resserrer ses rangs autour du Christ.
La France va être au centre d’un maelström qui doit mener à l’EVEIL et non à un
réveil de l’Epouse. Il ne s’agit pas de réveiller ce qui est mort ou en
décomposition dénominationnelle, mais de mettre un vin neuf dans une outre
neuve. Mt 9:17 On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ;
autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont
perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et
les outres se conservent.
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