Le Premier congrès sioniste se réunit à Bâle en Suisse,
du 29 au 31 août 1897, et marque le tournant décisif dans l'histoire du
mouvement des Amants de Sion, qui devient officiellement mouvement
« sioniste-politique ». Herzl y propose son programme, qu'il qualifie
de « plan de réunification nationale juive ». Un grand conseil,
composé de 15 membres, y est élu, ainsi qu'un conseil restreint de 5 membres.
Dans son journal, Herzl écrit : « Si je devais résumer le Congrès de
Bâle en un mot, ce serait celui-ci: à Bâle j'ai fondé l'Etat Juif (...).
Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante ans, chacun le
saura. »
Pour Theodor Herzl, l'État des Juifs est un État pour les
Juifs : « Les Juifs qui le veulent auront leur État ». Il
rejette absolument l'idée de théocratie : « Finirons-nous par avoir
une théocratie ? Non, vraiment. La foi nous unit, la science nous donne la
liberté. [...] Nous garderons nos prêtres dans l'enceinte de leurs temples de
même que nous garderons notre armée professionnelle dans l'enceinte de ses
casernes. »
Le caractère juif de l'État d'Israël est fondé sur deux
types de lois : le droit de tout Juif à s'établir en Israël (loi du Retour)
et l'adoption, par l'État d'Israël, de lois permettant le respect des
prescriptions religieuses. Ainsi, le Dictionnaire encyclopédique du judaïsme
définit le caractère juif de l'État d'Israël : « On
promulgua des lois qui garantissaient le respect des lois alimentaires,
l'observance du shabbat et des fêtes religieuses dans tous les secteurs de la
vie publique. Le jour du shabbat et les jours de fête, le travail ne peut
continuer que dans les usines, les industries et les services qui touchent à la
santé et à la sécurité [...]. Les tribunaux rabbiniques exercent une
juridiction exclusive dans le domaine du statut personnel des individus,
mariage et divorce étant réglés par la Halakha pour la population juive. [...]
Du point de vue civil et religieux, et par rapport à la loi du retour, on définit
par principe, mais de manière équivoque le statut de Juif en se référant à la
Halakha : est donc juif toute personne née de mère juive ou convertie au
judaïsme. [...] Un système d'éducation religieuse reconnue par l'étatisme et
régi par les règles de l'orthodoxie cohabite avec le système scolaire national.
[...] »
L’Etat d’Israël n’est donc pas
uniquement le fruit d’un désir politique, mais c’est également et surtout l’expression
d’une foi, la foi juive. Au-delà de ce simple constat, il est également le
résultat d’une promesse exprimée dans la Bible, qui révèle que Dieu pardonnera
à son peuple et se souviendra de nouveau de Sion, comme fille aimante et
fidèle. Le résultat de cet amour retrouvé est la renaissance d’Israël, le
refleurissement du désert et des villes rebâties. C’est également la
restauration d’une alliance faite à Abraham et à ses fils, renouvelé par Jacob
qui devient Israël et donnera par ses douze fils la Nation d’Israël. La Nation
d’Israël est donc le fruit d’une union des douze autour de son Dieu. Cette
union retrouvée s’exprime sous cette forme en Ap 11 : 1 Je regardai, et voici, l’agneau se tenait
sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui
avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts…. 4 Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec
des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’agneau partout où il va.
Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour
l’agneau ; 5 et dans leur bouche il
ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles.
La restauration terrestre n’est donc qu’un prélude à la
restauration spirituelle, restauration qui s’achève dans la foi exclusive en
Yeshoua hamashiah. Nous sommes donc sur une trajectoire spirituelle ascendante,
que l’on requalifierait chez les chrétiens de réveil religieux. Pour les juifs aujourd’hui,
faire leur alyah c’est donc s’inscrire dans cette logique divine. Aliyah est un
mot hébreu (עליה) signifiant littéralement
« ascension » ou « élévation spirituelle ». Ce terme
désigne l'acte d'immigration en Terre sainte (Eretz Israël, en hébreu) par un Juif.
Les immigrants juifs sont ainsi appelés Olim. Au contraire, le fait pour un
Juif d'émigrer en dehors de la Terre d'Israël, est appelé Yérida (ירידה :
« descente ») et les émigrants juifs sont les Yordim.
La restauration du judaïsme comme expression d’une foi
véritable et pratiquée, se cristallise donc aujourd’hui dans l’existence même
de l’Etat d’Israël. La désaffection des synagogues hors d’Israël témoigne d’ailleurs
de cette logique. Dieu rassemble dans son Union ceux qui Lui sont fidèles pour
les porter dans son amour vers l’Epoux véritable révélé en Yeshoua. Le Judaïsme
n’est donc pas une fin en soi, mais un passage obligé qui ouvre la voie vers
une dimension spirituelle plus vaste révélé dans le Christ, qui permettra à l’Esprit
Saint de couvrir son Epouse comme un voile de mariée. Depuis plus d’un siècle
nous assistons à ces étapes successives qui progressivement amène l’Epouse
divine vers l’Epoux. Israël n’étant que la tête terrestre visible d’un corps
bien plus vaste constitué par l’Epouse des nations.
Ainsi pour les
Juifs, revenir en Eretz Israël c’est revenir vers la Parole de Dieu.
Mais ce qui vaut pour les juifs vaut pour les nations. C’est-à-dire revenir
vers la Parole de Dieu pour vivre sa foi d’une manière véritable. Dieu a donc
construit un chemin spirituel à son peuple, pour lui permettre de vivre pleinement
cette Union divine. Quand la chrétienté était dans les ténèbres totales du
Moyen Age, détachée de la Bible et soumis à l’obscurantisme et la superstition
d’une Eglise catholique totalement corrompue. Par la voie des humanistes, puis
de la Réforme protestante cette voie c’est ouverte.
Erasme (1466-1536), bien qu’étant resté un prêtre
catholique jusqu’au bout, c’est nettement détaché de sa hiérarchie dans le sens
où en revenant aux sources scripturaires bibliques et en corrigeant la Vulgate,
il a ouvert la voie nouvelle qui permis au vent de l’Esprit de descendre à
nouveau sur la chrétienté. Érasme, de son vivant, est déjà reconnu dans
l’Europe occidentale comme un des grands penseurs de son temps, on le considère
comme un des pairs de l’Humanisme. Les humanistes prônent un
retour aux sources (ad fontes), c'est-à-dire aux manuscrits originaux. Pendant
des siècles, l'Occident ne connaît le texte de la Bible qu'à travers la
Vulgate, la traduction latine achevée par Saint Jérôme au début du Vème siècle.
En 1504, Erasme s'engage dans ce travail, influencé par les travaux de Lorenzo
Valla, humanisme italien qui avait rédigé en 1455 ses Annotations sur le Nouveau Testament. Valla
déclarait vouloir remonter à la source grecque, puisque le "ruisseau
latin" était "encombré de limon et de saletés". En 1516, la
parution du Nouveau Testament d'Erasme connaît un grand retentissement. Elle
offre en parallèle au texte grec une nouvelle traduction en latin qui corrige
la Vulgate. Le Nouveau Testament grec édité par Erasme deviendra le texte de
référence pour les humanistes et les réformateurs.
Les écrits d'Erasme et sa quête d'un humanisme chrétien
inspireront Luther et d'autres réformateurs. À partir du texte grec édité par
Erasme, Luther effectue sa traduction allemande du Nouveau Testament et la
publie en 1522. Les travaux d'Erasme et de ses successeurs ébranlent le
monopole de la Vulgate latine. Ils suscitent de nombreuses attaques et polémiques.
Ses critiques vis-à-vis de l'Église et des abus du clergé rejoignent celles des
Réformateurs. Erasme reste néanmoins partisan de l'unité de l'Église et non de
la rupture. Certaines de ses idées se
retrouvent chez Luther : le principe d'une théologie fondée sur
l'Écriture, l'importance de la religion intérieure qui relativise les œuvres et
les cérémonies extérieures, l'accès de tous au texte biblique en langue
vernaculaire. Refusant de se séparer de l'Église catholique,
il prend ses distances vis-à-vis de la Réforme. Luther accuse alors Erasme de
tiédeur et de scepticisme. Une polémique s'installe entre les deux hommes.
Erasme publie en 1524 son Essai sur le Libre Arbitre auquel Luther
répond en 1525 par le traité Du Serf-Arbitre. Le désaccord entre les
deux hommes porte sur la notion de liberté de l'homme par rapport à Dieu, sur
la tradition et sur la notion de grâce et de mérites. Cependant l’Église
catholique accuse Erasme et ses partisans, de connivence avec Luther. À ce
reproche d’avoir pondu l’œuf de l’hérésie, il répond que ce n’était pas son
intention et que ce n’était pas lui le responsable de l’éclatement de l’Église.
De toute manière, qu’il l’ait voulu ou non, la pierre de fondation de la
Réforme, il l’a bel et bien posé en revenant à la source de la Parole divine.
En étudiant les écritures traduites d’Erasme, Luther
découvre non le Dieu juge communément présenté de son temps, mais un Dieu qui
accepte l'homme pécheur et qui le justifie par la foi en Christ (Rom. 1, 17). En 1517, il se fait connaitre du grand public
en affichant 95 thèses contre les indulgences (vente du salut des âmes) à Wittenberg.
Il remet ainsi en question l'autorité du pape et du concile au sein de l'Eglise
qui devrait selon lui se soumettre exclusivement à la parole de Dieu. Les
nouvelles conceptions de Luther lui valent d'être excommunié en janvier 1521. L’Eglise
du Christ sort alors de sa torpeur et commence le réveil protestant. A partir
de 1517, Luther se consacre à la publication d'ouvrages dans lesquels il
développe une vision du christianisme basée sur la foi qui s'attache à la
Parole, libérant l'homme de la crainte et de l'accusation venant de la Loi et
débouchant sur l'amour. Par le baptême et la foi, tout croyant a un accès
direct à Dieu sans passer par l'intermédiaire d'un prêtre. Retour à la Parole
de Dieu et la justification par la foi est donc le point de départ de la
restauration de l’Eglise du Christ.
Sortir de Babylone et donc du catholicisme, c’est
implicitement revenir vers la Parole de Dieu. Sortir « de » est donc
le premier acte de foi de tous croyants en Dieu. Nous voyons en cela que pour
les juifs et les chrétiens le cheminement est identique et débute
symboliquement à Bâle, qui par son nom même, désigne l’Adversaire biblique de
référence, ce qui n’est pas un hasard. Pour les juifs revenir à la Parole de
Dieu c’est sortir des nations et revenir en Israël et pour les chrétiens c’est sortir
de Babylone pour revenir vers la Bible. Cela résume le premier geste de la foi.
Mais revenir à la Parole n’est pas suffisant, il convient
encore de la mettre en pratique en vivant une vie de sainteté qui soit conforme
à l’expression de cette Parole. La vigueur de la Réforme se refroidira avec le
temps. La prédication, dans son ensemble, s’était si bien détachée de la
doctrine biblique qu’elle ne faisait plus mention du salut par la foi, tandis
que partout la frivolité et la mondanité régnaient parmi les ministres de
l’Eglise. Non que tous se fussent totalement écartés de l’Evangile, mais la
majorité opposait un froid ritualisme, sinon une activité rien moins que
pastorale, à sa franche prédication. L’époque glorieuse du puritanisme et de la
“révolution des saints” était révolue; le puritanisme était officiellement mort
en Angleterre, et l’Eglise attendait désespérément une “réforme dans la Réforme”.
Le scepticisme, surtout, faisait des ravages, accompagné
d’une légèreté intolérable, de la part des pasteurs, et surtout d’un profond
mépris des classes élevées, lesquelles, “corrompues jusqu’au cynisme”, ne
considéraient plus le christianisme que comme une fable destinée à contenter
les masses incultes. L’ère des “Lumières” naissante allait confirmer dans leur
incroyance la plupart des ecclésiastiques. Le réveil protestant une fois
refroidi, le champ intellectuel de la contestation cléricale sera investi par
des philosophes qui ne trouvent plus dans la religion le fond chrétien qu’ils
sont en droit d’attendre. Certains croiront
encore en Dieu, mais plus dans les institutions religieuses, revoyant Dieu à un
concept philosophique, une idée vague, car totalement décorrélée de la Parole
de Dieu.
L’effondrement de la foi entraina le reste. L’Angleterre
passait alors par une crise morale extrêmement grave. Tous les historiens
s’accordent pour décrire le XVIIIe siècle comme celui de la
décadence et de la pourriture. La moralité publique était parvenue à un niveau
si bas que c’est un miracle si la race anglo-saxonne a pu survivre à sa propre
déchéance, principalement en raison de son énorme consommation d’alcool. “Le
gin, inventé en 1684, faisait d’immenses dégâts. Une maison sur six, à Londres,
servait de cabaret en 1736.” L’immoralité des grands, comme celle du peuple,
était sans bornes, en dépit de toutes les tentatives de rétablissement des
bonnes mœurs.
A cause de l’essor de la révolution industrielle, des
populations entières d’ouvriers, principalement de mineurs, en étaient réduites
à un labeur ingrat, pénible et dangereux, qui ne leur laissait d’autres loisirs
que la débauche et la violence. A Kingswood, par exemple, les mineurs
“croupissaient dans l’ignorance la plus abjecte. Leur brutalité était
proverbiale”, au point qu’on les considérait comme des bêtes brutes, sans
civilisation ni aucun sens moral; ce qu’ils étaient. C’est à ces rebuts du
genre humain que s’adressera la puissante prédication de l’Evangile par
l’entremise de G. Whitefield, puis de Wesley, à eux qui manifestaient
matériellement l’extrême corruption de la nation tout entière.
Wesley comprit que la justification n’est pas suffisante
en soi. La sanctification doit suivre immédiatement la justification. “La
sanctification commence au moment même où nous sommes justifiés.” Wesley met en
garde le nouveau converti contre la tentation de se croire dès lors sans péché,
sous prétexte qu’il ne “sent” plus le péché en lui. L’esprit subit encore les
assauts de la chair et du péché, qui n’était qu’“engourdi”. Il lui faut
“apprendre à faire mourir par l’Esprit les œuvres du corps, les œuvres de notre
nature mauvaise. La vieille nature est encore présente après la régénération.
Ce temps de “première” sanctification progressive (le mot est de nous) prépare
le croyant à une bénédiction plus grande. C’est en commençant de cette façon
que le croyant attend l’entière sanctification. Il ne demeure pas inactif; au
contraire, il “tend vers la perfection”, dans une lutte incessante contre son
vieil homme. Sait réformer la Réforme.
La seconde étape de la foi après être sorti « de »,
c’est se maintenir « dans », dans la Parole de Dieu par la
sanctification. C’est résister au monde pour préparer le terrain à la venue de
l’Esprit Saint, stade ultime à atteindre pour le croyant. Chez les juifs le
problème est le même. Construire un Etat juif laïc, revient à se retrouver à la
situation des chrétiens au début du siècle des Lumières. C’est-à-dire être
sorti du catholicisme pour se retrouver in fine dans la philosophie et le concept
humain. C’est la porte ouverte à la débauche, la guerre ou les révolutions. Ainsi
le judaïsme qui doit façonner la Nation juive en Israël, doit-il former le
corps de la seconde étape de tout réveil religieux voulu par Dieu, qui est de ce
maintenir par la sanctification dans Parole de Dieu. Ce qui implique de se
séparer de ce qui se corrompt, pour se reformer dans ce qui se sanctifie.
Il y aura donc en Israël deux corps distincts, un laïcs
et corrompu qui se fondra dans les affaires et la politique, et l’autre qui s’en
détachera pour suivre sa foi. Ceux-là sont le vrai moteur de la construction du
pays. Ils visent à préserver Jérusalem comme capitale, en l’enserrant d’une
couronne de quartiers nouveaux pour la protéger des influences extérieures. Ou
sortent des villes pour remplir les parties vides du pays, afin de faire
fleurir le désert ou bâtir des villes nouvelles. En ceux-là la Parole de Dieu prend
vie. Ceux qui sont dans le désert aujourd’hui, ou face aux ennemis d’Israël
dans les territoires palestiniens, seront face aux défis du monde, mais également
à la place que Dieu leur a assigné. Ainsi l’épreuve les purifiera et fortifiera
dans la sanctification, préalable nécessaire, à la venue du Saint Esprit et
pour Israël en plus la venue physique du Mashiah.
Le méthodisme trouvera son relais dans un peuple encore
plus enfoncé dans la déchéance humaine que les ouvriers anglais, c’est les
esclaves noirs américains. Cet autre peuple, qui comme les juifs traversèrent
la mer pour se libérer des chaînes de pharaon, au contraire s’y retrouvèrent
dans la très chrétienne Amérique. Mais c’est dans ce creuset de la souffrance
et de l’inhumanité, que le véritable feu de l’Esprit Saint commença son œuvre.
Ainsi plus on descend dans la condition humaine et plus on se rapproche de Dieu
en faisant appel à Lui. Des ouvriers exploités en Angleterre au 18ème
siècle, aux esclaves du 19ème, la trajectoire descendante de l’Esprit
qui cherche des cœurs ouverts, est inversement proportionnelle à l’élite chrétienne
corrompue, qui se pavane dans la corruption et le péché. Les guerres qui
suivront et deviendront mondiales, n’en seront que le résultat.
William Joseph Seymour n'était ni fonctionnaire de Dieu,
ni bénéficiaire d'une éducation supérieure. Rien ne le destinait à figurer un
jour dans une rétrospective. Pauvre, fils d'esclaves noirs, il est pourtant à
l'origine d'une lame de fond comme les flots de l'histoire chrétienne en ont
peu connu. Cette vague, ce raz-de-marée n'est autre que le pentecôtisme,
christianisme protestant marqué par l'accent sur l'efficacité miraculeuse du
Saint-Esprit. Démarré en Californie, il est également l’aboutissement d’un
processus de restauration de l’Esprit dans la Parole de Dieu. Ainsi comme d’un
soleil qui se serait levé dans l’est de l’Allemagne avec Luther, il se
coucherait avec le pentecôtisme de Seymour sur la côte ouest des Etats-Unis.
Mais comme tout réveil, il y eu un déclin qui commença là
où il débuta. La Californie est aujourd’hui l’Etat américain le plus corrompu,
par l’argent, la drogue, le sexe, etc… Le pentecôtisme se gangrène donc de
là-bas par les megachurches, pour envahir le reste du monde. Le pentecôtisme
mondain n’étant plus le pentecôtisme du
réveil initial, l’Esprit Saint se retire pour achever sa course là où tout
commença, Israël. Le réveil pentecôtiste juif, sera donc l’ultime aboutissement
du plan de salut et d’amour de Dieu pour les hommes. Les juifs pieux en étant
les ultimes récipiendaires, qui donneront au judaïsme sa finalité dans l’acceptation
de Jésus Christ. Ainsi le judaïsme aura-t-il formé un Etat, mais également un
corps de croyants, qui formera l’Epouse en Sion.
On peut donc résumer la croissance de l’Epouse pour
parvenir à l’Union ainsi : Sortir « de », se maintenir « dans »
et « s’élever » au-dessus. La Parole dira, ce sont des appelés, des
élus et des fidèles.Tous les croyants, juifs ou chrétiens, qui s'inscrivent dans cette logique divine, forment aujourd'hui l'Epouse du Christ.
Avec mes salutations fraternelles, j'ose croire que vous ête d'accord avec ce qui écrit ci-dessous:
RépondreSupprimerhttp://bereanbeacon.org/articles_french/L%60Anti-Christ_d%E9voil%E9.pdf
http://bereanbeacon.org/articles_french/Le_programme_politique_du_pape.pdf
Bon Sabbat dans la Graçe de DIEU
Ces articles sont intéressants et recoupent sur bien des points ce que je pense. Néanmoins, concernant la venue de l’antéchrist comme un homme prenant la place du Christ dans sa fonction régalienne, je la distingue nettement du pape qui restera dans sa fonction religieuse. Le pape ne peut donc à mon sens n’être que le faux prophète, l’antéchrist étant le résultat d’un choix politique, inspiré il est vrai par le souffle catholique.
RépondreSupprimerConcernant l’encyclique papale, Caritas in Veritate. Personnellement je ne retiens rien des affirmations papales, surtout quand elles font démonstrations de charité, c’est même un oxymore religieux dans son cas. Ceux qui aiment à vivre dans le luxe et l’or des palais ne vont pas brusquement se mettre au niveau de la plèbe, ils ne l’ont jamais fait et ne le feront jamais, comme l’Histoire nous l’a confirmé mainte fois et là je parle des prélats. Les papes étaient toujours du côté des riches et des puissants, de tout temps, c’est d’ailleurs ce qui a faillit leur couter la vie pendant la Révolution. Les catholiques sont réactionnaires par nature, ce qui les place nettement à droite. Les croire subitement socialiste, est une chimère. Au contraire, détruire le socialisme est une obsession, comme ils le firent derrière le rideau de fer dans les années 90, pour amener la moitié de l’Europe à entrer dans l’Union. D’ailleurs qui a-t-il de social dans l’Union qui porte sa marque ? Rien, c’est bien pour cela que les peuples qui la compose la rejettent de plus en plus massivement.