http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: construire l'Union

mercredi 27 février 2013

construire l'Union



Le Premier congrès sioniste se réunit à Bâle en Suisse, du 29 au 31 août 1897, et marque le tournant décisif dans l'histoire du mouvement des Amants de Sion, qui devient officiellement mouvement « sioniste-politique ». Herzl y propose son programme, qu'il qualifie de « plan de réunification nationale juive ». Un grand conseil, composé de 15 membres, y est élu, ainsi qu'un conseil restreint de 5 membres. Dans son journal, Herzl écrit : « Si je devais résumer le Congrès de Bâle en un mot, ce serait celui-ci: à Bâle j'ai fondé l'Etat Juif (...). Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante ans, chacun le saura. »

Pour Theodor Herzl, l'État des Juifs est un État pour les Juifs : « Les Juifs qui le veulent auront leur État ». Il rejette absolument l'idée de théocratie : « Finirons-nous par avoir une théocratie ? Non, vraiment. La foi nous unit, la science nous donne la liberté. [...] Nous garderons nos prêtres dans l'enceinte de leurs temples de même que nous garderons notre armée professionnelle dans l'enceinte de ses casernes. »

Le caractère juif de l'État d'Israël est fondé sur deux types de lois : le droit de tout Juif à s'établir en Israël (loi du Retour) et l'adoption, par l'État d'Israël, de lois permettant le respect des prescriptions religieuses. Ainsi, le Dictionnaire encyclopédique du judaïsme définit le caractère juif de l'État d'Israël : « On promulgua des lois qui garantissaient le respect des lois alimentaires, l'observance du shabbat et des fêtes religieuses dans tous les secteurs de la vie publique. Le jour du shabbat et les jours de fête, le travail ne peut continuer que dans les usines, les industries et les services qui touchent à la santé et à la sécurité [...]. Les tribunaux rabbiniques exercent une juridiction exclusive dans le domaine du statut personnel des individus, mariage et divorce étant réglés par la Halakha pour la population juive. [...] Du point de vue civil et religieux, et par rapport à la loi du retour, on définit par principe, mais de manière équivoque le statut de Juif en se référant à la Halakha : est donc juif toute personne née de mère juive ou convertie au judaïsme. [...] Un système d'éducation religieuse reconnue par l'étatisme et régi par les règles de l'orthodoxie cohabite avec le système scolaire national. [...] »

L’Etat d’Israël n’est donc pas uniquement le fruit d’un désir politique, mais c’est également et surtout l’expression d’une foi, la foi juive. Au-delà de ce simple constat, il est également le résultat d’une promesse exprimée dans la Bible, qui révèle que Dieu pardonnera à son peuple et se souviendra de nouveau de Sion, comme fille aimante et fidèle. Le résultat de cet amour retrouvé est la renaissance d’Israël, le refleurissement du désert et des villes rebâties. C’est également la restauration d’une alliance faite à Abraham et à ses fils, renouvelé par Jacob qui devient Israël et donnera par ses douze fils la Nation d’Israël. La Nation d’Israël est donc le fruit d’une union des douze autour de son Dieu. Cette union retrouvée s’exprime sous cette forme en Ap 11 : 1 Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts…. 4  Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau ; 5  et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles.

La restauration terrestre n’est donc qu’un prélude à la restauration spirituelle, restauration qui s’achève dans la foi exclusive en Yeshoua hamashiah. Nous sommes donc sur une trajectoire spirituelle ascendante, que l’on requalifierait chez les chrétiens de réveil religieux. Pour les juifs aujourd’hui, faire leur alyah c’est donc s’inscrire dans cette logique divine. Aliyah est un mot hébreu (עליה) signifiant littéralement « ascension » ou « élévation spirituelle ». Ce terme désigne l'acte d'immigration en Terre sainte (Eretz Israël, en hébreu) par un Juif. Les immigrants juifs sont ainsi appelés Olim. Au contraire, le fait pour un Juif d'émigrer en dehors de la Terre d'Israël, est appelé Yérida (ירידה : « descente ») et les émigrants juifs sont les Yordim.

La restauration du judaïsme comme expression d’une foi véritable et pratiquée, se cristallise donc aujourd’hui dans l’existence même de l’Etat d’Israël. La désaffection des synagogues hors d’Israël témoigne d’ailleurs de cette logique. Dieu rassemble dans son Union ceux qui Lui sont fidèles pour les porter dans son amour vers l’Epoux véritable révélé en Yeshoua. Le Judaïsme n’est donc pas une fin en soi, mais un passage obligé qui ouvre la voie vers une dimension spirituelle plus vaste révélé dans le Christ, qui permettra à l’Esprit Saint de couvrir son Epouse comme un voile de mariée. Depuis plus d’un siècle nous assistons à ces étapes successives qui progressivement amène l’Epouse divine vers l’Epoux. Israël n’étant que la tête terrestre visible d’un corps bien plus vaste constitué par l’Epouse des nations.

Ainsi pour les  Juifs, revenir en Eretz Israël c’est revenir vers la Parole de Dieu. Mais ce qui vaut pour les juifs vaut pour les nations. C’est-à-dire revenir vers la Parole de Dieu pour vivre sa foi d’une manière véritable. Dieu a donc construit un chemin spirituel à son peuple, pour lui permettre de vivre pleinement cette Union divine. Quand la chrétienté était dans les ténèbres totales du Moyen Age, détachée de la Bible et soumis à l’obscurantisme et la superstition d’une Eglise catholique totalement corrompue. Par la voie des humanistes, puis de la Réforme protestante cette voie c’est ouverte.

Erasme (1466-1536), bien qu’étant resté un prêtre catholique jusqu’au bout, c’est nettement détaché de sa hiérarchie dans le sens où en revenant aux sources scripturaires bibliques et en corrigeant la Vulgate, il a ouvert la voie nouvelle qui permis au vent de l’Esprit de descendre à nouveau sur la chrétienté. Érasme, de son vivant, est déjà reconnu dans l’Europe occidentale comme un des grands penseurs de son temps, on le considère comme un des pairs de l’Humanisme. Les humanistes prônent un retour aux sources (ad fontes), c'est-à-dire aux manuscrits originaux. Pendant des siècles, l'Occident ne connaît le texte de la Bible qu'à travers la Vulgate, la traduction latine achevée par Saint Jérôme au début du Vème siècle. En 1504, Erasme s'engage dans ce travail, influencé par les travaux de Lorenzo Valla, humanisme italien qui avait rédigé en 1455 ses  Annotations sur le Nouveau Testament. Valla déclarait vouloir remonter à la source grecque, puisque le "ruisseau latin" était "encombré de limon et de saletés". En 1516, la parution du Nouveau Testament d'Erasme connaît un grand retentissement. Elle offre en parallèle au texte grec une nouvelle traduction en latin qui corrige la Vulgate. Le Nouveau Testament grec édité par Erasme deviendra le texte de référence pour les humanistes et les réformateurs.

Les écrits d'Erasme et sa quête d'un humanisme chrétien inspireront Luther et d'autres réformateurs. À partir du texte grec édité par Erasme, Luther effectue sa traduction allemande du Nouveau Testament et la publie en 1522. Les travaux d'Erasme et de ses successeurs ébranlent le monopole de la Vulgate latine. Ils suscitent de nombreuses attaques et polémiques. Ses critiques vis-à-vis de l'Église et des abus du clergé rejoignent celles des Réformateurs. Erasme reste néanmoins partisan de l'unité de l'Église et non de la rupture.  Certaines de ses idées se retrouvent chez Luther : le principe d'une théologie fondée sur l'Écriture, l'importance de la religion intérieure qui relativise les œuvres et les cérémonies extérieures, l'accès de tous au texte biblique en langue vernaculaire. Refusant de se séparer de l'Église catholique, il prend ses distances vis-à-vis de la Réforme. Luther accuse alors Erasme de tiédeur et de scepticisme. Une polémique s'installe entre les deux hommes. Erasme publie en 1524 son Essai sur le Libre Arbitre auquel Luther répond en 1525 par le traité Du Serf-Arbitre. Le désaccord entre les deux hommes porte sur la notion de liberté de l'homme par rapport à Dieu, sur la tradition et sur la notion de grâce et de mérites. Cependant l’Église catholique accuse Erasme et ses partisans, de connivence avec Luther. À ce reproche d’avoir pondu l’œuf de l’hérésie, il répond que ce n’était pas son intention et que ce n’était pas lui le responsable de l’éclatement de l’Église. De toute manière, qu’il l’ait voulu ou non, la pierre de fondation de la Réforme, il l’a bel et bien posé en revenant à la source de la Parole divine.

En étudiant les écritures traduites d’Erasme, Luther découvre non le Dieu juge communément présenté de son temps, mais un Dieu qui accepte l'homme pécheur et qui le justifie par la foi en Christ (Rom. 1, 17).  En 1517, il se fait connaitre du grand public en affichant 95 thèses contre les indulgences (vente du salut des âmes) à Wittenberg. Il remet ainsi en question l'autorité du pape et du concile au sein de l'Eglise qui devrait selon lui se soumettre exclusivement à la parole de Dieu. Les nouvelles conceptions de Luther lui valent d'être excommunié en janvier 1521. L’Eglise du Christ sort alors de sa torpeur et commence le réveil protestant. A partir de 1517, Luther se consacre à la publication d'ouvrages dans lesquels il développe une vision du christianisme basée sur la foi qui s'attache à la Parole, libérant l'homme de la crainte et de l'accusation venant de la Loi et débouchant sur l'amour. Par le baptême et la foi, tout croyant a un accès direct à Dieu sans passer par l'intermédiaire d'un prêtre. Retour à la Parole de Dieu et la justification par la foi est donc le point de départ de la restauration de l’Eglise du Christ.

Sortir de Babylone et donc du catholicisme, c’est implicitement revenir vers la Parole de Dieu. Sortir « de » est donc le premier acte de foi de tous croyants en Dieu. Nous voyons en cela que pour les juifs et les chrétiens le cheminement est identique et débute symboliquement à Bâle, qui par son nom même, désigne l’Adversaire biblique de référence, ce qui n’est pas un hasard. Pour les juifs revenir à la Parole de Dieu c’est sortir des nations et revenir en Israël et pour les chrétiens c’est sortir de Babylone pour revenir vers la Bible. Cela résume le premier geste de la foi.

Mais revenir à la Parole n’est pas suffisant, il convient encore de la mettre en pratique en vivant une vie de sainteté qui soit conforme à l’expression de cette Parole. La vigueur de la Réforme se refroidira avec le temps. La prédication, dans son ensemble, s’était si bien détachée de la doctrine biblique qu’elle ne faisait plus mention du salut par la foi, tandis que partout la frivolité et la mondanité régnaient parmi les ministres de l’Eglise. Non que tous se fussent totalement écartés de l’Evangile, mais la majorité opposait un froid ritualisme, sinon une activité rien moins que pastorale, à sa franche prédication. L’époque glorieuse du puritanisme et de la “révolution des saints” était révolue; le puritanisme était officiellement mort en Angleterre, et l’Eglise attendait désespérément une “réforme dans la Réforme”.

Le scepticisme, surtout, faisait des ravages, accompagné d’une légèreté intolérable, de la part des pasteurs, et surtout d’un profond mépris des classes élevées, lesquelles, “corrompues jusqu’au cynisme”, ne considéraient plus le christianisme que comme une fable destinée à contenter les masses incultes. L’ère des “Lumières” naissante allait confirmer dans leur incroyance la plupart des ecclésiastiques. Le réveil protestant une fois refroidi, le champ intellectuel de la contestation cléricale sera investi par des philosophes qui ne trouvent plus dans la religion le fond chrétien qu’ils sont en droit d’attendre.  Certains croiront encore en Dieu, mais plus dans les institutions religieuses, revoyant Dieu à un concept philosophique, une idée vague, car totalement décorrélée de la Parole de Dieu.

L’effondrement de la foi entraina le reste. L’Angleterre passait alors par une crise morale extrêmement grave. Tous les historiens s’accordent pour décrire le XVIIIe siècle comme celui de la décadence et de la pourriture. La moralité publique était parvenue à un niveau si bas que c’est un miracle si la race anglo-saxonne a pu survivre à sa propre déchéance, principalement en raison de son énorme consommation d’alcool. “Le gin, inventé en 1684, faisait d’immenses dégâts. Une maison sur six, à Londres, servait de cabaret en 1736.” L’immoralité des grands, comme celle du peuple, était sans bornes, en dépit de toutes les tentatives de rétablissement des bonnes mœurs.

A cause de l’essor de la révolution industrielle, des populations entières d’ouvriers, principalement de mineurs, en étaient réduites à un labeur ingrat, pénible et dangereux, qui ne leur laissait d’autres loisirs que la débauche et la violence. A Kingswood, par exemple, les mineurs “croupissaient dans l’ignorance la plus abjecte. Leur brutalité était proverbiale”, au point qu’on les considérait comme des bêtes brutes, sans civilisation ni aucun sens moral; ce qu’ils étaient. C’est à ces rebuts du genre humain que s’adressera la puissante prédication de l’Evangile par l’entremise de G. Whitefield, puis de Wesley, à eux qui manifestaient matériellement l’extrême corruption de la nation tout entière.

Wesley comprit que la justification n’est pas suffisante en soi. La sanctification doit suivre immédiatement la justification. “La sanctification commence au moment même où nous sommes justifiés.” Wesley met en garde le nouveau converti contre la tentation de se croire dès lors sans péché, sous prétexte qu’il ne “sent” plus le péché en lui. L’esprit subit encore les assauts de la chair et du péché, qui n’était qu’“engourdi”. Il lui faut “apprendre à faire mourir par l’Esprit les œuvres du corps, les œuvres de notre nature mauvaise. La vieille nature est encore présente après la régénération. Ce temps de “première” sanctification progressive (le mot est de nous) prépare le croyant à une bénédiction plus grande. C’est en commençant de cette façon que le croyant attend l’entière sanctification. Il ne demeure pas inactif; au contraire, il “tend vers la perfection”, dans une lutte incessante contre son vieil homme. Sait réformer la Réforme.

La seconde étape de la foi après être sorti « de », c’est se maintenir « dans », dans la Parole de Dieu par la sanctification. C’est résister au monde pour préparer le terrain à la venue de l’Esprit Saint, stade ultime à atteindre pour le croyant. Chez les juifs le problème est le même. Construire un Etat juif laïc, revient à se retrouver à la situation des chrétiens au début du siècle des Lumières. C’est-à-dire être sorti du catholicisme pour se retrouver in fine dans la philosophie et le concept humain. C’est la porte ouverte à la débauche, la guerre ou les révolutions. Ainsi le judaïsme qui doit façonner la Nation juive en Israël, doit-il former le corps de la seconde étape de tout réveil religieux voulu par Dieu, qui est de ce maintenir par la sanctification dans Parole de Dieu. Ce qui implique de se séparer de ce qui se corrompt, pour se reformer dans ce qui se sanctifie.

Il y aura donc en Israël deux corps distincts, un laïcs et corrompu qui se fondra dans les affaires et la politique, et l’autre qui s’en détachera pour suivre sa foi. Ceux-là sont le vrai moteur de la construction du pays. Ils visent à préserver Jérusalem comme capitale, en l’enserrant d’une couronne de quartiers nouveaux pour la protéger des influences extérieures. Ou sortent des villes pour remplir les parties vides du pays, afin de faire fleurir le désert ou bâtir des villes nouvelles. En ceux-là la Parole de Dieu prend vie. Ceux qui sont dans le désert aujourd’hui, ou face aux ennemis d’Israël dans les territoires palestiniens, seront face aux défis du monde, mais également à la place que Dieu leur a assigné. Ainsi l’épreuve les purifiera et fortifiera dans la sanctification, préalable nécessaire, à la venue du Saint Esprit et pour Israël en plus la venue physique du Mashiah.

Le méthodisme trouvera son relais dans un peuple encore plus enfoncé dans la déchéance humaine que les ouvriers anglais, c’est les esclaves noirs américains. Cet autre peuple, qui comme les juifs traversèrent la mer pour se libérer des chaînes de pharaon, au contraire s’y retrouvèrent dans la très chrétienne Amérique. Mais c’est dans ce creuset de la souffrance et de l’inhumanité, que le véritable feu de l’Esprit Saint commença son œuvre. Ainsi plus on descend dans la condition humaine et plus on se rapproche de Dieu en faisant appel à Lui. Des ouvriers exploités en Angleterre au 18ème siècle, aux esclaves du 19ème, la trajectoire descendante de l’Esprit qui cherche des cœurs ouverts, est inversement proportionnelle à l’élite chrétienne corrompue, qui se pavane dans la corruption et le péché. Les guerres qui suivront et deviendront mondiales, n’en seront que le résultat.

William Joseph Seymour n'était ni fonctionnaire de Dieu, ni bénéficiaire d'une éducation supérieure. Rien ne le destinait à figurer un jour dans une rétrospective. Pauvre, fils d'esclaves noirs, il est pourtant à l'origine d'une lame de fond comme les flots de l'histoire chrétienne en ont peu connu. Cette vague, ce raz-de-marée n'est autre que le pentecôtisme, christianisme protestant marqué par l'accent sur l'efficacité miraculeuse du Saint-Esprit. Démarré en Californie, il est également l’aboutissement d’un processus de restauration de l’Esprit dans la Parole de Dieu. Ainsi comme d’un soleil qui se serait levé dans l’est de l’Allemagne avec Luther, il se coucherait avec le pentecôtisme de Seymour sur la côte ouest des Etats-Unis.

Mais comme tout réveil, il y eu un déclin qui commença là où il débuta. La Californie est aujourd’hui l’Etat américain le plus corrompu, par l’argent, la drogue, le sexe, etc… Le pentecôtisme se gangrène donc de là-bas par les megachurches, pour envahir le reste du monde. Le pentecôtisme mondain n’étant plus le pentecôtisme  du réveil initial, l’Esprit Saint se retire pour achever sa course là où tout commença, Israël. Le réveil pentecôtiste juif, sera donc l’ultime aboutissement du plan de salut et d’amour de Dieu pour les hommes. Les juifs pieux en étant les ultimes récipiendaires, qui donneront au judaïsme sa finalité dans l’acceptation de Jésus Christ. Ainsi le judaïsme aura-t-il formé un Etat, mais également un corps de croyants, qui formera l’Epouse en Sion.

On peut donc résumer la croissance de l’Epouse pour parvenir à l’Union ainsi : Sortir « de », se maintenir « dans » et « s’élever » au-dessus. La Parole dira, ce sont des appelés, des élus et des fidèles.Tous les croyants, juifs ou chrétiens, qui s'inscrivent dans cette logique divine, forment aujourd'hui l'Epouse du Christ.

2 commentaires:

  1. Avec mes salutations fraternelles, j'ose croire que vous ête d'accord avec ce qui écrit ci-dessous:
    http://bereanbeacon.org/articles_french/L%60Anti-Christ_d%E9voil%E9.pdf
    http://bereanbeacon.org/articles_french/Le_programme_politique_du_pape.pdf
    Bon Sabbat dans la Graçe de DIEU

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  2. Ces articles sont intéressants et recoupent sur bien des points ce que je pense. Néanmoins, concernant la venue de l’antéchrist comme un homme prenant la place du Christ dans sa fonction régalienne, je la distingue nettement du pape qui restera dans sa fonction religieuse. Le pape ne peut donc à mon sens n’être que le faux prophète, l’antéchrist étant le résultat d’un choix politique, inspiré il est vrai par le souffle catholique.

    Concernant l’encyclique papale, Caritas in Veritate. Personnellement je ne retiens rien des affirmations papales, surtout quand elles font démonstrations de charité, c’est même un oxymore religieux dans son cas. Ceux qui aiment à vivre dans le luxe et l’or des palais ne vont pas brusquement se mettre au niveau de la plèbe, ils ne l’ont jamais fait et ne le feront jamais, comme l’Histoire nous l’a confirmé mainte fois et là je parle des prélats. Les papes étaient toujours du côté des riches et des puissants, de tout temps, c’est d’ailleurs ce qui a faillit leur couter la vie pendant la Révolution. Les catholiques sont réactionnaires par nature, ce qui les place nettement à droite. Les croire subitement socialiste, est une chimère. Au contraire, détruire le socialisme est une obsession, comme ils le firent derrière le rideau de fer dans les années 90, pour amener la moitié de l’Europe à entrer dans l’Union. D’ailleurs qui a-t-il de social dans l’Union qui porte sa marque ? Rien, c’est bien pour cela que les peuples qui la compose la rejettent de plus en plus massivement.

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