Le billet précédent n’étant que l’introduction de
celui-ci, je vais donc commencer par là où j’ai fini. On peut donc résumer la
croissance de l’Epouse pour parvenir à l’Union ainsi : Sortir
« de », se maintenir « dans » et « s’élever »
au-dessus. La Parole dira, ce sont des appelés, des élus et des fidèles. Tous
les croyants, juifs ou chrétiens, qui s'inscrivent dans cette logique divine,
forment aujourd'hui l'Epouse du Christ.
Il n’aura échappé à personne en lisant l’Apocalypse, que
lorsqu’on parle de l’Epouse du Christ, il apparait dans les chapitres qui
suivent son parfait opposé qui est nommé soit, la grande prostituée, la femme
assise sur la bête ou Babylone, au choix. Nous avons donc simultanément au
terme des jours, deux formes mystiques d’Eglises qui prennent corps et se font
face. Nous avons vu précédemment qu’Israël accompagne dans son développement l’Epouse
du Christ, c’est la partie visible du Royaume au sein des nations. Il va donc de
soi qu’au même moment au sein des nations apparait sa contrepartie visible. Ainsi
aux 12 tribus d’Israël seront opposées les 12 de la bête, ce qui symboliquement
est représenté par la couronne des 12 étoiles en Apocalypse 12. La seule entité
morale qui ait repris la symbolique est l’Union européenne, qui elle-même l’a
reprise de l’Eglise catholique qui représente ainsi la Vierge Marie. Choses maintes
et maintes fois expliquées sur mon blog.
Nous avons également vu qu’à partir du 16ème
siècle et de la Réforme protestante, l’autorité de l’Eglise catholique a
commencé à être contestée, pour pratiquement disparaître, engloutie dans la
Révolution française. Mais l’Europe restant attachée à ses démons, restaura
progressivement l’autorité, au moins partiellement, de l’Eglise catholique.
Cette erreur majeure conduira l’Esprit Saint à s’éloigner de plus en plus du
continent, pour au final traverser l’Atlantique et finir sur le Pacifique. Il
suffit pour cela de suivre les réveils religieux pour s’en convaincre. Ainsi,
pour sortir « de », se maintenir « dans » et
« s’élever » au-dessus, il convenait de suivre la course du Soleil de
justice divin jusqu’au réveil de Pentecôte. Mais alors, si la lumière du soleil
disparaissait derrière l’Océan, cela signifiait qu’ici en Europe, on revenait « vers »,
pour se maintenir « dans » et au final « s’enfoncer » sous.
L’Europe a donc fait un chemin à rebours, spirituellement
parlant, pour revenir se mettre sous la tutelle des démons, que le Seigneur par
la prédication de sa Parole, avait précédemment chassé. Le continent européen
ne connaitra alors plus la paix et même ses guerres deviendront mondiales. La
fureur du mal deviendra telle, que pendant la Seconde Guerre mondiale, le mal
dans son absolu cherchera à anéantir physiquement les juifs, qui représentent
la partie la plus visible du peuple de Dieu. De ce conflit naitra l’Etat d’Israël.
A partir de là nous retrouvons les prophéties bibliques concernant Israël pour
la fin des temps. Il est donc logique que sa contrepartie terrestre apparaisse
au même moment, ce sera l’Union européenne, qui à terme reprendra pour
elle-même le symbole de la couronne mariale des 12 étoiles. L’Europe après être
revenu « vers », se maintiendra « dans » en construisant et
consolidant les institutions européennes. Mais en même temps l’Europe va s’enfoncer
« sous ».
Ainsi, comme l’Epouse du Christ se prépare à accueillir l’Epoux,
Babylone ou la bête de l’Apocalypse se prépare elle, à accueillir l’antéchrist
et son faux prophète. Dans une ultime tentative pour renverser le cours des
choses, le diable va entrainer les nations européennes dans une entreprise qui
à terme les conduiront directement vers l’abime. En fédérant l’Europe, le
diable prétend définitivement éviter les guerres sur le continent, tout en
promettant prospérité et démocratie. Mais ce pacte diabolique dont les papes
sont les garants, aujourd’hui montre sa vraie nature et dévoile son vrai
visage. Celui de la ruine, de la misère et d’un déclin sans fin.
Aujourd’hui, les choses devraient apparaitre clairement
aux yeux de tous, le projet européen est une immense supercherie. Tous les pays
du sud sont ruinés et en situation de ne plus pouvoir servir leurs engagements
financiers, tant les dettes accumulées sont immenses et irrécouvrables. Le
système politique lui-même, révèle sa nature occulte, dans le sens où la démocratie
qu’il prétend représenter n’est qu’un mensonge. L’Assemblée qui représente les
peuples européens, jamais ne remet sa souveraineté en cause, par la simple
question de son maintien. Il est impensable aujourd’hui que l’on pose la
question du maintien dans l’Union, aux peuples qui la composent. Car alors, si
d’aventure la liberté d’expression existait, ce qui n’est nullement le cas, il est
clair que dans un vote souverain de l’ensemble des citoyens européens, l’Union
cesserait d’exister sur le champ, tant ceux qui en font partie sont écœurés de
son fonctionnement. L’Europe est un abîme, on y entre, mais on en sort jamais,
comme de l’enfer qu’il représente, puisqu’ils ont mis le diable à sa tête.
Les seules nations qui prospèrent encore sur le continent
sont celles qui ont refusé l’adhésion, la Suisse et la Norvège. Pour le reste à
l’image de l’Italie 3ème dette publique mondiale en termes de montant total
(derrière les USA et le Japon), c’est la débâcle. Résultat Beppe Grillo devient
la troisième force politique du pays, la force du non à l’Europe. Comme en
Angleterre où dans une législative partielle cette fois, à Eastleigh, le parti
de Nigel Farage, l'UKIP est 2ème. Et notez bien d'un côté
l'ascension fulgurante de l'UKIP, passé de 3,6% aux élections précédentes, à
27,8%. Et que dire de la montée du Front National en France en passe de devenir
un parti politique de premier plan, dont la cause première est toujours la
même, l’Europe.
Il va de soi que dans le reste des nations européennes le
cheminement est le même et que la voie démocratique ne saurait longtemps encore
résister à la montée en puissance, de ce que les chiens de garde médiatique
appellent méprisamment, des mouvements « populistes ». Le simple fait
de donner une connotation péjorative à la voix du Peuple, en dit long sur la
notion de démocratie et de liberté, de ceux qui sont censés la défendre et la
représenter en Europe. Il devrait désormais être clair pour tout un chacun, que
quand le point de rupture social sera atteint en Europe, le principe même de
démocratie disparaitra au même instant. Jamais le diable n’acceptera que la
bête disparaisse, dissoute dans la liberté des peuples. C’est la liberté qui
sera dissoute et donc les peuples asservis, c’est ce que l’on nomme dans la
Bible, le règne de l’Antéchrist.
Mais quand on parle de l’antéchrist, il va de soi qu’on ne
peut le dissocier de son faux prophète. Là encore l’Europe se distingue. Alors
que de moins en moins de monde croit en Dieu et encore moins suit et écoute sa
Parole, à l’image du vote pour le mariage homosexuel, les mêmes chiens de garde
médiatique qui protège de leurs mensonges les institutions européennes, élèvent
en dignité et en gloire, ce que Dieu dénonce et condamne dans sa sainteté. Ap
17 : 4 Cette femme (la grande prostituée) était vêtue de pourpre et
d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans
sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa
prostitution. 5 Sur son front était
écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et
des abominations de la terre.
Que ne lit-on ou n’entend-on actuellement sur la
démission du pape. Dans un grand moment d'émotion, Benoît XVI a quitté le Vatican,
jeudi 28 février, ouvrant la fameuse période du "siège vacant". Jusqu'à
l'élection du nouveau souverain pontife, le cardinal camerlingue assurera
l'interrègne. Une lourde tâche qui incombe au numéro deux du Vatican, le fidèle
secrétaire d'Etat de Joseph Ratzinger, le cardinal Tarcisio Bertone. Que le
simple fait qu’un pape (un père) soit sévèrement condamné par le Christ qu’il
est censé représenter, en dit long sur l’esprit qui repose sur ce continent. « N’appelez
personne votre « père » sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père
Céleste. » (Mathieu 23:9). On a aussi oublié que ces mêmes papes qui ont vécu dans l’opulence et
la débauche pendant des siècles, se sont sévèrement dressés contre les peuples,
quand le vent des libertés soufflait pour les délivrer des monarchies.
Les médias ont fait de la démission papale une journée
historique au Vatican: fait inédit depuis des siècles, où le pape Benoît XVI
abdiqua à 20h00, laissant à son successeur, à qui il a promis «obéissance inconditionnelle»,
la charge de reprendre en main une Eglise soumise à des défis sans précédent.
La chose religieuse devient donc le centre de l’actualité, faisant de facto de
l’Eglise, puisqu’ils la nomment comme telle, la représentante du christianisme.
Mais le catholicisme n’est pas l’Eglise, par son pontife il représente Rome et
sa Reine du Ciel, c’est ce que la Bible appelle la grande prostituée. Suivre
cette simple logique médiatico-religieuse, revient à suivre spirituellement l’Union
européenne qui est sous sa tutelle, dans l’abîme où elle entraine tous les
peuples qui l’écoutent. La destruction morale des institutions politiques est
donc à l’image de celle spirituelle des nations européennes. La conjonction paroxysmique
des deux évènements scellera définitivement le sort de la bête et de ceux qui
la suivent. Désormais l’actualité, c’est les prophéties sans le besoin de la
révélation.
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