http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: La franc-maçonnerie dans ses symboles 2

dimanche 20 janvier 2013

La franc-maçonnerie dans ses symboles 2


"Les yeux ouverts" sur la ruse de Satan dans l'occultisme et la victoire complète par la croix, est un livre que chaque chrétien devrait avoir lu dans les premiers temps de sa conversion. C’est le B A BA des connaissances qu’il faut avoir pour résister à l’adversaire. On y apprend l’influence occulte que peuvent avoir des pratiques aussi banales que la superstition, le yoga ou une idole ramenée en souvenir d’Égypte. Ces choses suffisent pour détruire des vies et pourtant nous sommes seulement en présence souvent avec des esprits impurs, on change de dimension et de puissance quand ce sont des puissances d’autorités. Eph 6:12  Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

Il est facile de retrouver la marque des démons dans un tatouage ou des pratiques contre nature qui sont faciles à identifier pour un chrétien, mais la marque des dominations qui sont des princes dans ce monde est souvent moins évidente, bien qu’ils soient identifiables comme le nez au milieu du visage. Dans une cathédrale, l’élément premier est la rosace en façade, qui renvoie à la Vierge et à son dogme, tout l’édifice est donc de facto dédié à la Reine du Ciel, soit Satan lui-même. Il y a donc une relation entre la taille des bâtiments édifiés à la gloire des puissances occultes et leurs positions hiérarchiques. Dans leur orgueil et vanité, les démons ayant un statut de prince, veulent un bâtiment dédié à leur gloire qui soit en dimension au moins égale à leur rang, donc très grand.

Ce qui existe dans le catholicisme en religion, existe de manière similaire en politique par le biais des francs-maçons. Les francs-maçons sont présents dans tous les partis politiques et influencent toutes les institutions. Ils façonnent donc lentement mais sûrement toute notre société, pour l’amener à une sorte d’idéale maçonnique. Précédemment nous avons vu comment par l’école on pénètre les esprits pour modeler une société civile dès l’enfance. Mais ils influencent également le Parlement et donc orientent les lois dans un sens qui correspond à leur vision du monde. La modification des lois pour la famille en faveur des homosexuels vient de là, et l’effondrement moral dans notre société occidentale peut largement leur être imputé. La marque de l’occulte se retrouve donc dans les fruits que porte notre société civile.

Nous avons vu que la religion maçonnique cherche à reproduire un modèle qui soit le plus proche du modèle biblique, mais en en inversant les valeurs pour permettre aux démons d’exercer toute leur autorité sur les hommes. La symbolique maçonnique repose essentiellement sur les outils et l'histoire de la construction du temple du roi Salomon. La franc-maçonnerie a repris dans sa symbolique cette recherche de la perfection qu'est la construction du temple appliquée à l'homme, au frère. La recherche du franc-maçon est donc spéculative. C'est-à-dire que son travail n'est pas l'édification d'un véritable édifice architectural de pierre ou d'autres matériaux, mais la perpétuelle reconstruction de soi, de son intellect et de son psychisme. Ce que l'on appelle le travail sur soi, le temple intérieur. Pour le franc-maçon, la construction de son temple intérieur est donc une de ses tâches premières et se retrouve dans les trois étapes, comme trois portes, qu’il doit franchir pour arriver à la perfection. C’est le pendant biblique des appelés, élus et fidèles que l’on retrouve dans l’Apocalypse.

On part donc du temple physique, pour bâtir celui spirituel qui représente les hommes eux-mêmes. C’est le principe biblique de l’Église comme Épouse du Christ. Mais l’Ecclesia maçonnique n’a rien de biblique et tout du satanique. Le principe pour faire simple, c’est de développer la connaissance de l’individu, pour parvenir à une assemblée, qui elle-même représente la société dans tout son ensemble, comme une ouverture sur le monde.

Nulle part ailleurs comme en France, cette perfection dans l’idéal maçonnique n’a trouvé un aboutissement aussi parfait. Car au fil des siècles, ils ont réussi à accompagner leur progression dans la construction du temple mystique maçonnique, par un enracinement dans la société française qui se traduit par des bâtiments remarquables à la gloire de leur réussite. 


A l’Assemblée Nationale nous pouvons retrouver les symboles maçonniques. Le Constitution est debout avec la Force à sa droite et la Loi à gauche. A côté de la Force et à côté de la Loi il y a deux femmes qui tiennent chacune un compas et une équerre. Ces deux femmes représenteraient la mère d’Hiram, personnage hautement symbolique. Elle est la Veuve, dont tous les francs-maçons se revendiquent les fils.

Mais l’Assemblée n’est qu’un élément s’intégrant dans un ensemble très cohérent et bien plus vaste qui s’étend sur toute la ville. La place de la Concorde, avec 8,64 hectares, est la plus grande place de Paris. Cet ensemble monumental est, au point de vue de l'aménagement urbain, la plus importante création du Siècle des Lumières dans la capitale. Située dans le centre de Paris, la place occupe une position privilégiée, car elle ponctue le grand axe :
-        axe nord-sud constitué par le Sacré-Cœur, l'église de la Madeleine, l'Assemblée nationale.
-        Axe ouest-est constitué par l'Arche de la Défense, l'Arc de triomphe, l'avenue des Champs-Élysées, le jardin des Tuileries et le Musée du Louvre.


Au centre l’obélisque de Louxor, symbole solaire et donc de la lumière. C'est un monument qui s'érige vers le ciel, vers le Soleil, vers Rê. Selon la légende, il serait un rayon de soleil figé. Rê, dont l'obélisque est le symbole, se serait manifesté aux hommes sous cette forme. C’est le principe divin de la lumière qui éclaire les hommes.

Mais le tableau ne serait pas complet sans l’église de La Madeleine. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si le Palais Bourbon est une sorte de palais jumeau de l’église de La Madeleine. C’est Napoléon qui décida, en 1806, d’ajouter une façade à douze colonnes au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale, afin de donner à la rive gauche de la Seine la réplique à la Madeleine sur la rive droite. Nous avons donc deux temples jumeaux qui se font face, avec le dieu solaire (l’obélisque) au milieu. L’Assemblée représente la loi et l’église de La Madeleine celui de l’esprit, parodie biblique de la Loi et des prophètes qui représente la Bible, la Parole de Dieu. Si on y ajoute l’obélisque, on reproduit une parodie satanique de la transfiguration, où Jésus éblouissant avait à ses côtés Moïse et Élie, soit la Loi et les prophètes. Ainsi comme les catholiques ont construit une bible de pierre avec les cathédrales, les francs-maçons ont construit la leur, à Paris autour de la place de la Concorde.  Cet ensemble très cohérent qui renvoie son image directement à Montmartre et le Sacré-Cœur est un signal à peine voilé de la supériorité de l’esprit maçon sur celui de l’Église.

Mais nous ne sommes là que dans l’axe nord-sud, dans l’autre axe, l’axe solaire, c’est encore plus impressionnant.

La voie triomphale, qui part du Louvre et va jusqu'à la Défense, en passant par la place de la Concorde, plaît aux initiés. Elle représente le parcours de la vie, de la naissance à la mort, la course du Soleil, de l'Orient à l'Occident. Cette ligne pure est marquée, en son point d'équinoxe, par l'obélisque de Louxor, totem de la puissance du dieu Rê et symbole du parfait chemin d'équilibre. Ce n'est pas un hasard si l'ordonnateur de son transfert d'Égypte en 1839 fut le baron Isidore Taylor, éminent frère.


Le Louvre. Les fondateurs du musée, en 1793, n'étaient pas maçons. Mais son premier conservateur, l'égyptologue Dominique Vivant, baron Denon, l'était. Tout comme son architecte Pierre Fontaine, qui le paracheva sous l'Empire. Son dessin général rappelle les trois espaces d'un temple: le parvis, autour du Carrousel, forme son entrée profane ; la cour Napoléon sa nef sacrée ; la cour Carrée son espace secret, placé à l'Orient. Ses façades sont parsemées d'images antiques choyées par les maçons: poignées de main fraternelles, équerres, compas, représentations d'Isis et Osiris, lettre H qui rappelle Hiram, l'architecte vénéré du temple de Salomon.


Napoléon était il Franc-Maçon ? 1sur2 par cocobrownlasectedupal


Napoléon était il Franc-Maçon ? 2sur2 par cocobrownlasectedupal

Bien que le fait soit peu signalé, Napoléon 1er était un franc-maçon convaincu. Rattachant son avènement après les capétiens à des symboliques de régénération, il fit sculpter dans la Cour Carrée Isis et Manco-Capac, dieu Inca fils du soleil, regardant l'astre du jour se levant. En pendant, à gauche du pavillon central, un architecte muni d'un compas serait Hiram. Un grand nombre d'éléments sculptés sous les deux empereurs font appel à la symbolique maçonnique, mais de manière plus discrète (compas et équerres dans des frises ...) ou moins évidente (Napoléon 1er entouré de Minerve et d'Apollon dans le fronton nord de la Cour Carrée). Par ces symboles, les maçons envoient  une image forte à l’Église qui a sacralisé la fonction royale en France. Les rois de France sont devenus grâce aux artifices mensongers catholiques, la suite logique des rois d’Israël, mais au sein du nouveau peuple de Dieu représenté par le monde catholique. Ainsi ce n’est pas seulement par l’esprit que les francs-maçons ont vaincu l’Eglise mais également en se substituant à eux dans l’exercice de l’autorité. L’image du Roi-Soleil est gommée par celle de l’illuminé maçon, enfant des Lumières.

Là encore les choses ne se sont pas faites du jour au lendemain, mais sur plusieurs siècles et nous sommes maintenant dans une structure aboutie selon la pensée maçonne avec sa fameuse pyramide dans la Cour Napoléon. Pour saisir le sens symbolique de tout cela un peu d’histoire.


La pyramide en Égypte ne constituait pas en elle-même un tout ; elle était la partie dominante d'un important complexe monumental comprenant en outre, au moins dès la fin de la IIIe dynastie, deux temples reliés entre eux par une chaussée privée, généralement couverte et ornée de bas-reliefs comme les salles principales de ces temples : le temple haut, où se rendait le culte funéraire, était disposé, en principe, sur la face orientale de la pyramide ; le temple bas, où se faisait la réception des cortèges, se situait en lisière de la vallée et comportait un bassin d'accostage pour les bateaux. On partait donc du Nil pour monter vers la pyramide et pharaon qui avait rejoint le ciel. Le Nil avait aussi une dimension spirituelle. Le Nil signifiait tant dans la vie des Égyptiens, qu'ils ont créé un dieu consacré au bien-être apporté par l'inondation annuelle du Nil. Le nom de ce dieu était Hâpy et autant lui que Pharaon étaient censés contrôler la crue du Nil. Le Nil a été aussi considéré comme un seuil entre la vie et la mort, l'au-delà. L'est était considéré comme le lieu de la naissance et de la croissance et l'ouest celui de la mort, comme le dieu Rê, le soleil, qui subit ces trois états : naissance, mort et résurrection à chaque fois qu'il traverse le ciel. Ainsi, tous les tombeaux ont été placés à l'ouest du Nil, parce que les Égyptiens croyaient que pour entrer dans l'au-delà, il fallait être enterré du côté symbolisant la mort.

La pyramide serait donc l’aboutissement d’un chemin terrestre qui mènerait vers le ciel, direction vers laquelle elle pointe. Nous sommes ici dans les mêmes symboles que les cathédrales. Une flèche à base carrée qui représente la terre et qui monte vers le ciel et Dieu. La cathédrale étant la porte qui permet ce passage. Au Louvre c’est la Cour Carrée qui symbolise la terre et la pyramide le passage vers le ciel. D'ailleurs, entrer dans la pyramide c’est comme entrer dans un temple, tant les historiens ont amoncelé d’objets cultuels, statues et idoles diverses couvrant toutes les époques et toutes civilisations, en faisant un concentré de religions. Là le symbole est encore très fort, car il fait prévaloir l’esprit sur le culte, la laïcité sur la religion, les Lumières maçonniques sur les lumières religieuses. Le culte égyptien, avec le soleil comme dieu principal, étant mis en avant par la pyramide.


Mais si les francs-maçons imitent les catholiques dans leurs symboles pour mieux les effacer, la rosace des cathédrales  qui représente la Vierge qui trône dans le ciel, devrait également se retrouver symboliquement au Louvre. Et là franchement il faut saluer le travail de recherche des maçons pour aboutir à une œuvre aussi magistrale, car c’est imaginé d’une manière très subtile et quasi imperceptible. Entre la pyramide du Louvre et l’Arc de triomphe du Carrousel est construite une pyramide inversée qui parachève l’ouvrage de Pei. Entre les deux monuments, au niveau du sol, le piéton pressé ne verra qu’une place circulaire, le Carrousel du Louvre, avec en son centre un carré de verre. Là se situe la base de cette étrange construction. L’initié y verra une représentation du ciel, représenté par le cercle. Au sous-sol, on aura la vision d’une pyramide inversée en verre, dont la pointe sera dans l’axe d’une petite pyramide construite juste en dessous. Comme la première pyramide trouve son prolongement dans le sol et la terre, la seconde trouve le sien vers le ciel qui est sa base véritable. Les deux se rejoignant dans ce lieu hautement symbolique.

La superposition des deux profils pyramidaux qui s’opposent,  reproduisent l’étoile de David (en hébreu Maguen David ou « bouclier de David »), qui est un symbole mystique qui est constitué de deux triangles équilatéraux superposés, l’un dirigé vers le haut, l’autre vers le bas. Dans son principe cela représente Dieu qui descend vers les hommes et les hommes qui montent vers Lui. Réunis ils forment le peuple de Dieu. Ces deux triangles forment donc une étoile à six branches que l’on appelle également hexagramme. L’étoile de David est aujourd’hui le symbole du judaïsme et elle est connue comme étant l’étoile du peuple juif. A la fondation de l’État d’Israël, l’étoile de David représentée sur le drapeau est alors devenue également le symbole d’Israël. Ainsi nous retrouvons encore une fois la correspondance avec la cathédrale, qui se veut une représentation de la Jérusalem céleste ici sur terre. Les frères maçons s’affichent donc symboliquement comme un peuple d’élus qui forme le temple mystique du Grand Architecte.

La superposition des symboles est quasi parfaite avec la symbolique biblique, si ce n’est que l’esprit qui les anime est totalement antéchrist. Le Louvre pourrait donc être compris comme étant la représentation d’une œuvre aboutie par le Grand Architecte de l’univers, qui place les francs-maçons au-dessus des autres religions. Quelques explications ‘imposent pour suivre leur raisonnement.

L'idée d'un Être Suprême dont l'intelligence ordonnerait l'univers, comme pourrait le faire un « grand architecte » ou un « grand horloger », est constitutive de ce qu'on nomme la Religion naturelle. La religion naturelle représente, selon Michel Liégeois, la religion des philosophes qui entendent faire de la raison ou lumière naturelle le fondement de toute connaissance, mais surtout la base d'un déisme et d'une morale universelle, capables de se débarrasser de dogmes irrationnels et autoritaires et de mettre fin au relativisme historique et culturel des différentes religions révélées. Cela revient à se débarrasser de la parole révélée, par la pensée raisonnée et substituer le Saint-Esprit par le résonnement humain. Les Lumières sont donc aux maçons ce que la théologie est chez les catholiques (et les autres branches du christianisme qui enseignent de manière théologique). Mais la métaphore selon laquelle Dieu pourrait être conçu comme étant le « Grand Architecte de l'Univers » se rapporte surtout à l'une des idées-clés de la philosophie des Lumières. Elle est particulièrement liée à Leibniz (1646-1716) qui, après la philosophie cartésienne, l’empirisme de Locke et la science newtonienne affirme par exemple : « Il résulte de la perfection suprême de Dieu qu’en produisant l’univers, il a choisi le meilleur plan possible [...] » Après lui, son disciple Wolff (1679-1754) expose aussi l'idée selon laquelle Dieu serait avant tout un être de raison, savant ordonnateur du monde, et qui aurait fait progresser la connaissance pour aboutir à une sorte de perfection qui se retrouverait dans la franc-maçonnerie.

Avec des idées comme ça, les francs-maçons se retrouvent dans une position identique à celle de pharaon face à Moïse et qui défia Dieu lui-même. Or que fit Dieu pour libérer son peuple de l’emprise du fils de Ra le dieu soleil ? Et bien Dieu ne frappa pas la tête directement au travers de pharaon, mais en partant du dieu Nil et en remontant tout le panthéon égyptien par les dix plaies qui frappèrent le pays, il abattit un a un TOUS les symboles religieux de l’Égypte pour à la fin s’imposer comme le seul Dieu véritable et vivant. Et on peut être certain que c’est ce qui va se passer en France. Cette étude ne confirme-t-elle pas, que par l’Esprit Saint on peut efficacement s’opposer aux forces antéchrists qui nient son existence ?

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