http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: La mauvaise foi de Noël

mercredi 26 décembre 2012

La mauvaise foi de Noël



Décidemment, la fête de Noël est un grand moment dans la famille « chrétienne ». D’une certaine manière elle trie le bon grain de l’ivraie. Généralement présentée comme la fête de la communion et de la paix dans le monde, le pape en tête se faisant l’écho de ces bons principes, qu’il n’a jamais mis en application quand il avait le pouvoir total.  Les medias bien sûr relaient toute cette mise en scène grotesque à coup de messe de minuit, de bénédictions urbi et orbi ou d’images de Bethlehem avec Abbas participant à la messe. On assiste ici à la grand-messe de la mauvaise foi, sans jeu de mot. 


 L’esprit antéchrist de la fête de Noël prend toute sa mesure, quand on se donne un tout petit peu la peine de gratter le verni trompeur des apparences. Aux informations nationales du 20h, on nous présentait la rénovation de la basilique de la Nativité,  comme une priorité pour l’Autorité palestinienne, surtout si c’est les autres qui paient et que les palestiniens ne l’utilisent que comme une opération d’enfumage et de propagande. Car les relations avec les chrétiens dans les territoires, sont loin d’être au beau fixe.


Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci-dessous :  © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info

Il y a dix ans, j’écrivais un article sur Arafat et la messe de minuit à Bethlehem.
 
A l’époque, fin 2001, des protestations véhémentes s’étaient élevées du fait qu’Israël avait pour raisons de sécurité, bloqué le raïs palestinien dans son bunker, et l’avait par là même empêché d’assister à la messe dans la basilique de Bethléem, où l’attendait comme de coutume son ami le patriarche Michel Sabbah.
 
Si Arafat militait pour une Palestine islamique, il tenait à être au premier rang à la messe de minuit chez les chrétiens… On connaît la catégorie des croyants non pratiquants, voici celle des pratiquants non croyants !
 
Surprenant tout de même, lorsque l’on sait combien la doctrine islamique se situe en attaque frontale avec l’essentiel de la foi chrétienne présente à l’eucharistie : Jésus Fils de Dieu, sa crucifixion, l’alliance et le salut. 
 
Mahmoud Abbas poursuit la même assiduité chaque année à Noël dans la basilique de la Nativité. 
 
Mais lorsqu’on lit certains pères de l’Eglise, par exemple Cyrille de Jérusalem, on constate à quel point ceux-ci tenaient fermement à ce que seuls les baptisés pratiquants prennent part à l’eucharistie. Par respect pour le sacré, régnait alors la doctrine de l’arcane, qui veut que même les catéchumènes ou les sympathisants occasionnels se tiennent respectueusement à l’écart de la divine liturgie.
 
Pourquoi Arafat et à sa suite Mahmoud Abbas sont-ils si attachés à leur présence à la messe de minuit dans cette ville de Bethlehem encore majoritairement chrétienne il y trente ans mais aujourd’hui à 80% islamisée ?
 
On se souvient du passage en force des soudards d’Arafat dans la basilique et leur occupation du lieu saint s’accompagnant de dégradations et de profanations. Ont-ils vraiment ce besoin irrépressible d’entendre l’évangile de la Nativité proclamer que Jésus est « roi des Juifs ? » (Mt 12,1)
 
Autre question plus dérangeante, Arafat tenait-il autant à la messe de minuit dans l’église maronite de Damour, au début de 1976, lorsque ses commandos palestiniens massacrèrent 600 Libanais chrétiens brûlés vifs dans leur sanctuaire ?
 
Sans doute Arafat et son successeur Mahmoud Abbas sont-ils plus attirés par l’objectif des caméras de leurs bienfaiteurs occidentaux que par l’aura biblique du rabbi Yeshua natif de Judée, pays des Juifs, aujourd’hui débaptisée en « Cisjordanie »… 



Dans la longue liste des mensonges de la propagande arabe de l’Autorité palestinienne, celle qui consiste à expliquer qu’Israël est responsable de la baisse dramatique du nombre de Chrétiens dans la ville de Bethlehem (sous autorité palestinienne) et ce notamment du fait de la barrière anti-terroriste de sécurité, est une des pires.

Encore largement ignoré par les médias occidentaux, une campagne systématique de persécution des Musulmans contre les Chrétiens se déroule dans les zones palestiniennes. Il s’agit d’une campagne de nettoyage ethnique et religieuse passée sous silence par le Vatican et autres  églises.

Les chrétiens ont longtemps été aux avant-postes du nationalisme arabe. L’intellectuel palestinien le plus populaire était un chrétien, Edward Saïd. Le terme de propagande «Nakba» a été écrit par un chrétien orthodoxe Constantin Zureiq (né à Damas). Le terroriste Georges Habache était chrétien, comme l’était l’épouse de Yasser Arafat. Azmi Bishara, député arabe qui a divulgué des secrets au Hezbollah, vient d’une famille de la classe moyenne chrétienne de Nazareth.

Depuis la première Intifada, les chrétiens palestiniens ont tenté de créer une unité entre musulmans et chrétiens pour dépeindre Israël comme l’agresseur, le colonisateur et l’envahisseur. Ils pensaient que le front islamo-chrétien contre le sionisme aiderait à assurer leur position dans le monde arabe.
En effet, les chrétiens arabes, et en particulier leur clergé judéophobe, ont été à la pointe de la lutte pour la destruction d’Israël.

Il s’agissait d’une opération politique qui a servi à couvrir les crimes commis contre les chrétiens par l’OLP et les groupes islamiques: le mariage forcé, les conversions forcées à l’Islam, l’humiliation et la violence, le vol des terres, les bombes incendiaires, le  boycott commercial, la torture, les enlèvements, le harcèlement sexuel et l’extorsion.

La dernière victime chrétienne de l’Autorité palestinienne a été l’église baptiste de Bethléem,  qui vient d’être déclarée illégitime, parce ce que le message de l’Eglise de la réconciliation va à l’encontre de la propagande haineuse qui imprègne la société palestinienne.

Les arabes chrétiens sont obligés de faire des compromis continuels. Ils ont peur de parler de leur propre souffrance et ce de peur d’irriter les autorités musulmanes. C’est  devenu un sujet tabou, même en Occident.Les chrétiens de Bethlehem sont passés de 15% de la population en 1950 à 2% aujourd’hui. L’AP refuse de révéler des statistiques précises de l’ampleur réelle de l’émigration des chrétiens.

Des magasins chrétiens incendiés.

Les Palestiniens chrétiens dénoncent « l’occupation israélienne », parce que s’ils ne le font pas, leur silence sera perçu comme pro-israélien par les musulmans. Les leaders chrétiens ne mentionnent pas le fait que ce sont eux qui  ont le plus souffert de la règle mafieuse de la kleptocratie de Yasser Arafat.

Des slogans tels que «l’islam va gagner» et «D’abord, les personnes du samedi, puis les gens du dimanche» ont été peints sur leurs églises, et que des drapeaux de l’OLP ont drapé les croix des églises.

Après la guerre de 1948, les communautés chrétiennes ont terriblement souffert en « Cisjordanie », non pas sous « l’occupation israélienne », mais parce que les réfugiés musulmans ont été cyniquement installés dans leurs villes et villages par les dirigeants arabes. Ramallah était à 90% chrétienne avant la guerre, alors que Bethléem l’était à 80%.

En 1967, plus de la moitié des habitants de Bethléem étaient Chrétiens, Ramallah est une grande ville musulmane d’aujourd’hui. Dans un processus de «libanisation», Arafat a changé la démographie de Bethléem en apportant des milliers de musulmans dans les camps de réfugiés.

Arafat a ensuite transformé la ville en un refuge pour les islamistes kamikazes et a transformé le monastère grec orthodoxe, situé à côté de l’église de la Nativité, les cimetières chrétiens et les couvents furent profanés et les chrétiens sont devenus des boucliers humains de l’OLP.

Dans la première année de la deuxième Intifada, lorsque des terroristes d’Arafat ont ravagé les villes chrétiennes par des coups de feu et des mortiers, 1.640 Chrétiens ont quitté Bethlehem et 880 autres ont quitté Ramallah.

En 2007, un an après la victoire du Hamas, le propriétaire de la seule librairie chrétienne de la bande de Gaza a été sauvagement assassiné. Des commerces et des écoles chrétiennes ont été incendiés.
Ahmad El-Achwal était juste l’un des nombreux Palestiniens  convertit au christianisme, tué par des militants islamistes.

Etonnant silence.

Le silence du Vatican et le Conseil œcuménique des Eglises a été assourdissant. Seuls quelques dirigeants chrétiens ont eu le courage de dénoncer ce qui se passe réellement sur le terrain. Avec des mots durs et inattendus, en 2005, le Custode (gardien)de Terre Sainte, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à un journal italien: «Presque tous les jours – je le répète, presque tous les jours –  nos communautés sont harcelées par les extrémistes islamiques. »

Quand les chrétiens palestiniens ont approché leurs organisations et se sont plaints que les terroristes ont utilisé leurs maisons pour tirer sur Gilo (localité israélienne), La solidarité internationale chrétienne n’a pas de relever le défi.

Il y a quelques mois, le chef de l’Eglise catholique romaine en Angleterre, Mgr Vincent Nichols, a exhorté William Hague, secrétaire aux Affaires étrangères du Royaume-Uni, de répondre à la «situation tragique»  dont sont victimes les Palestiniens – non pas par les menaces islamistes, mais parce que les Arabes auraient été «déplacés « par la barrière israélienne à Beit Jala, en dépit du fait que dans la construction de la barrière de sécurité, aucune terre n’a été annexée par Israël, aucune maison n’a été démolies, et personne n’a été obligé de quitter sa maison.

En fait, la plus grande vérité ignorée par la presse occidentale et les Eglises, c’est que la barrière israélienne a aidé à rétablir le calme et la sécurité non seulement en Israël, mais aussi à Bethléem.
L’église de la Nativité, que les terroristes palestiniens avaient investi en 2002 pour échapper à l’armée israélienne, est maintenant remplie à nouveau de touristes en provenance de partout dans le monde.

Les Églises catholiques et orthodoxes ont aussi fréquemment demandé aux autorités israéliennes de modifier le tracé de la barrière. Ils n’ont tout simplement pas envie de vivre sous l’autocratie palestinienne. Ainsi, par exemple, l’École Rosary Sisters dans le nord du quartier Dachyat El Barid de Jérusalem a été intégrée au côté israélien de la barrière, à la suite des demandes de la Mère Supérieure de l’ordre.

Aujourd’hui, les chrétiens palestiniens risquent le même sort que leurs frères au Liban. Tout le monde se souvient des atrocités phalangistes de Sabra et Chatila. Mais très peu de gens savent que la première communauté ethniquement nettoyée par les arabes  pendant la guerre civile était une ville chrétienne.

En Novembre 1976, les forces palestiniennes sont entrées à Damour, des maisons ont été dynamitées ainsi que des  églises, des familles entières ont été massacrées. Les morts du cimetière chrétien ont été exhumés et les squelettes dispersés à travers les décombres. Plus de 500 chrétiens sont morts ce jour-là. Bethléem sera –elle un second Damour?

Par Aschkel pour israel-flash source ynetnews


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1 commentaire:

  1. Nos coeurs saignent pour tous ces chrétiens qu'on massacre. C'est le silence de l'Occident complice qui ne dénonce pas ces crimes et cette hypocrisie palestinienne, cette mascarade d'unir islam et chrétienté est une facade. On a vu le Pape embrasser le Coran au Vatican. Cet Oecuménisme rampant, mais au fond bien actif qui fait des ravages avec ces alliances douteuses. "Peuple Palestinien inventé"

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