Décidemment, la fête de Noël est un grand moment dans la
famille « chrétienne ». D’une certaine manière elle trie le bon grain
de l’ivraie. Généralement présentée comme la fête de la communion et de la paix
dans le monde, le pape en tête se faisant l’écho de ces bons principes, qu’il n’a
jamais mis en application quand il avait le pouvoir total. Les medias bien sûr relaient toute cette mise
en scène grotesque à coup de messe de minuit, de bénédictions urbi et orbi ou d’images
de Bethlehem avec Abbas participant à la messe. On assiste ici à la grand-messe
de la mauvaise foi, sans jeu de mot.
L’esprit antéchrist de la fête de Noël prend toute sa mesure,
quand on se donne un tout petit peu la peine de gratter le verni trompeur des
apparences. Aux informations nationales du 20h, on nous présentait la
rénovation de la basilique de la Nativité, comme une priorité pour l’Autorité
palestinienne, surtout si c’est les autres qui paient et que les palestiniens
ne l’utilisent que comme une opération d’enfumage et de propagande. Car les
relations avec les chrétiens dans les territoires, sont loin d’être au beau
fixe.
Reproduction
autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et
impérativement le lien html ci-dessous : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
Il y a dix ans, j’écrivais un article sur
Arafat et la messe de minuit à Bethlehem.
A l’époque, fin 2001, des protestations
véhémentes s’étaient élevées du fait qu’Israël avait pour raisons de sécurité,
bloqué le raïs palestinien dans son bunker, et l’avait par là même empêché
d’assister à la messe dans la basilique de Bethléem, où l’attendait comme de
coutume son ami le patriarche Michel Sabbah.
Si Arafat militait pour une Palestine
islamique, il tenait à être au premier rang à la messe de minuit chez les
chrétiens… On connaît la catégorie des croyants non pratiquants, voici celle
des pratiquants non croyants !
Surprenant tout de même, lorsque l’on sait
combien la doctrine islamique se situe en attaque frontale avec l’essentiel de
la foi chrétienne présente à l’eucharistie : Jésus Fils de Dieu, sa
crucifixion, l’alliance et le salut.
Mahmoud Abbas poursuit la même assiduité chaque
année à Noël dans la basilique de la Nativité.
Mais lorsqu’on lit certains pères de l’Eglise,
par exemple Cyrille de Jérusalem, on constate à quel point ceux-ci tenaient
fermement à ce que seuls les baptisés pratiquants prennent part à
l’eucharistie. Par respect pour le sacré, régnait alors la doctrine de
l’arcane, qui veut que même les catéchumènes ou les sympathisants occasionnels
se tiennent respectueusement à l’écart de la divine liturgie.
Pourquoi Arafat et à sa suite Mahmoud Abbas
sont-ils si attachés à leur présence à la messe de minuit dans cette ville de
Bethlehem encore majoritairement chrétienne il y trente ans mais aujourd’hui à
80% islamisée ?
On se souvient du passage en force des soudards
d’Arafat dans la basilique et leur occupation du lieu saint s’accompagnant de
dégradations et de profanations. Ont-ils vraiment ce besoin irrépressible
d’entendre l’évangile de la Nativité proclamer que Jésus est « roi des Juifs ?
» (Mt 12,1)
Autre question plus dérangeante, Arafat
tenait-il autant à la messe de minuit dans l’église maronite de Damour, au
début de 1976, lorsque ses commandos palestiniens massacrèrent 600 Libanais
chrétiens brûlés vifs dans leur sanctuaire ?
Sans doute Arafat et son successeur Mahmoud
Abbas sont-ils plus attirés par l’objectif des caméras de leurs bienfaiteurs
occidentaux que par l’aura biblique du rabbi Yeshua natif de Judée, pays des
Juifs, aujourd’hui débaptisée en « Cisjordanie »…
Dans la longue
liste des mensonges de la propagande arabe de l’Autorité palestinienne, celle
qui consiste à expliquer qu’Israël est responsable de la baisse dramatique du
nombre de Chrétiens dans la ville de Bethlehem (sous autorité palestinienne) et
ce notamment du fait de la barrière anti-terroriste de sécurité, est une des
pires.
Encore largement
ignoré par les médias occidentaux, une campagne systématique de persécution des
Musulmans contre les Chrétiens se déroule dans les zones palestiniennes. Il
s’agit d’une campagne de nettoyage ethnique et religieuse passée sous silence
par le Vatican et autres églises.
Les chrétiens ont
longtemps été aux avant-postes du nationalisme arabe. L’intellectuel
palestinien le plus populaire était un chrétien, Edward Saïd. Le terme de
propagande «Nakba» a été écrit par un chrétien orthodoxe Constantin Zureiq (né
à Damas). Le terroriste Georges Habache était chrétien, comme l’était l’épouse
de Yasser Arafat. Azmi Bishara, député arabe qui a divulgué des secrets au
Hezbollah, vient d’une famille de la classe moyenne chrétienne de Nazareth.
Depuis la première
Intifada, les chrétiens palestiniens ont tenté de créer une unité entre
musulmans et chrétiens pour dépeindre Israël comme l’agresseur, le colonisateur
et l’envahisseur. Ils pensaient que le front islamo-chrétien contre le sionisme
aiderait à assurer leur position dans le monde arabe.
En effet, les
chrétiens arabes, et en particulier leur clergé judéophobe, ont été à la pointe
de la lutte pour la destruction d’Israël.
Il s’agissait d’une
opération politique qui a servi à couvrir les crimes commis contre les
chrétiens par l’OLP et les groupes islamiques: le mariage forcé, les
conversions forcées à l’Islam, l’humiliation et la violence, le vol des terres,
les bombes incendiaires, le boycott commercial, la torture, les enlèvements,
le harcèlement sexuel et l’extorsion.
La dernière victime
chrétienne de l’Autorité palestinienne a été l’église baptiste de Bethléem,
qui vient d’être déclarée illégitime, parce ce que le message de l’Eglise
de la réconciliation va à l’encontre de la propagande haineuse qui imprègne la
société palestinienne.
Les arabes
chrétiens sont obligés de faire des compromis continuels. Ils ont peur de
parler de leur propre souffrance et ce de peur d’irriter les autorités
musulmanes. C’est devenu un sujet tabou, même en Occident.Les chrétiens
de Bethlehem sont passés de 15% de la population en 1950 à 2% aujourd’hui. L’AP
refuse de révéler des statistiques précises de l’ampleur réelle de l’émigration
des chrétiens.
Des magasins
chrétiens incendiés.
Les Palestiniens
chrétiens dénoncent « l’occupation israélienne », parce que s’ils ne
le font pas, leur silence sera perçu comme pro-israélien par les musulmans. Les
leaders chrétiens ne mentionnent pas le fait que ce sont eux qui ont le
plus souffert de la règle mafieuse de la kleptocratie de Yasser Arafat.
Des slogans tels
que «l’islam va gagner» et «D’abord, les personnes du samedi, puis les gens du
dimanche» ont été peints sur leurs églises, et que des drapeaux de l’OLP ont
drapé les croix des églises.
Après la guerre de
1948, les communautés chrétiennes ont terriblement souffert en
« Cisjordanie », non pas sous « l’occupation israélienne »,
mais parce que les réfugiés musulmans ont été cyniquement installés dans leurs
villes et villages par les dirigeants arabes. Ramallah était à 90% chrétienne
avant la guerre, alors que Bethléem l’était à 80%.
En 1967, plus de la
moitié des habitants de Bethléem étaient Chrétiens, Ramallah est une grande
ville musulmane d’aujourd’hui. Dans un processus de «libanisation», Arafat a
changé la démographie de Bethléem en apportant des milliers de musulmans dans
les camps de réfugiés.
Arafat a ensuite
transformé la ville en un refuge pour les islamistes kamikazes et a transformé
le monastère grec orthodoxe, situé à côté de l’église de la Nativité, les
cimetières chrétiens et les couvents furent profanés et les chrétiens sont
devenus des boucliers humains de l’OLP.
Dans la première
année de la deuxième Intifada, lorsque des terroristes d’Arafat ont ravagé les
villes chrétiennes par des coups de feu et des mortiers, 1.640 Chrétiens ont
quitté Bethlehem et 880 autres ont quitté Ramallah.
En 2007, un an après
la victoire du Hamas, le propriétaire de la seule librairie chrétienne de la bande
de Gaza a été sauvagement assassiné. Des commerces et des écoles chrétiennes
ont été incendiés.
Ahmad El-Achwal était
juste l’un des nombreux Palestiniens convertit au christianisme, tué par
des militants islamistes.
Etonnant silence.
Le silence du
Vatican et le Conseil œcuménique des Eglises a été assourdissant. Seuls
quelques dirigeants chrétiens ont eu le courage de dénoncer ce qui se passe
réellement sur le terrain. Avec des mots durs et inattendus, en 2005, le
Custode (gardien)de Terre Sainte, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à un
journal italien: «Presque tous les jours – je le répète, presque tous les jours
– nos communautés sont harcelées par les extrémistes islamiques. »
Quand les chrétiens
palestiniens ont approché leurs organisations et se sont plaints que les
terroristes ont utilisé leurs maisons pour tirer sur Gilo (localité
israélienne), La solidarité internationale chrétienne n’a pas de relever le
défi.
Il y a quelques
mois, le chef de l’Eglise catholique romaine en Angleterre, Mgr Vincent
Nichols, a exhorté William Hague, secrétaire aux Affaires étrangères du
Royaume-Uni, de répondre à la «situation tragique» dont sont victimes les
Palestiniens – non pas par les menaces islamistes, mais parce que les Arabes
auraient été «déplacés « par la barrière israélienne à Beit Jala, en dépit
du fait que dans la construction de la barrière de sécurité, aucune terre n’a
été annexée par Israël, aucune maison n’a été démolies, et personne n’a été
obligé de quitter sa maison.
En fait, la plus
grande vérité ignorée par la presse occidentale et les Eglises, c’est que la
barrière israélienne a aidé à rétablir le calme et la sécurité non seulement en
Israël, mais aussi à Bethléem.
L’église de la
Nativité, que les terroristes palestiniens avaient investi en 2002 pour
échapper à l’armée israélienne, est maintenant remplie à nouveau de touristes
en provenance de partout dans le monde.
Les Églises
catholiques et orthodoxes ont aussi fréquemment demandé aux autorités
israéliennes de modifier le tracé de la barrière. Ils n’ont tout simplement pas
envie de vivre sous l’autocratie palestinienne. Ainsi, par exemple, l’École
Rosary Sisters dans le nord du quartier Dachyat El Barid de Jérusalem a été
intégrée au côté israélien de la barrière, à la suite des demandes de la Mère
Supérieure de l’ordre.
Aujourd’hui, les
chrétiens palestiniens risquent le même sort que leurs frères au Liban. Tout le
monde se souvient des atrocités phalangistes de Sabra et Chatila. Mais très peu
de gens savent que la première communauté ethniquement nettoyée par les arabes
pendant la guerre civile était une ville chrétienne.
En Novembre 1976,
les forces palestiniennes sont entrées à Damour, des maisons ont été dynamitées
ainsi que des églises, des familles entières ont été massacrées. Les
morts du cimetière chrétien ont été exhumés et les squelettes dispersés à
travers les décombres. Plus de 500 chrétiens sont morts ce jour-là. Bethléem
sera –elle un second Damour?
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Flash
Nos coeurs saignent pour tous ces chrétiens qu'on massacre. C'est le silence de l'Occident complice qui ne dénonce pas ces crimes et cette hypocrisie palestinienne, cette mascarade d'unir islam et chrétienté est une facade. On a vu le Pape embrasser le Coran au Vatican. Cet Oecuménisme rampant, mais au fond bien actif qui fait des ravages avec ces alliances douteuses. "Peuple Palestinien inventé"
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