Sur la voie des ténèbres

Tous ceux qui sont juifs, ne sont pas forcément Israël. Car Israël au-delà d’une simple terre, est avant tout un acte de foi qui s’inscrit dans la logique biblique. Le retour des juifs sur leur terre est la démonstration d'une foi renouvelée et à terme avec le reste fidèle au côté des vrais chrétiens, à l’union avec le Mashiah Yeshoua.

Si j’introduis ainsi mon article, c’est à cause de l’action diplomatique de la France en faveur de la Palestine et particulièrement celle de Laurent Fabius. Les Palestiniens vont obtenir aujourd’hui à l'ONU un meilleur statut international, une victoire diplomatique qui pourrait leur valoir des représailles d'Israël et du Congrès américain. La résolution que le président palestinien Mahmoud Abbas soumettra au vote de l'Assemblée générale de l'ONU accorde à la Palestine le statut "d'Etat observateur non membre" de l'ONU. Ce texte est assuré de recueillir la majorité simple requise pour son adoption par les 193 pays membres. Mais l'ampleur de la victoire palestinienne se jugera au nombre de pays qui voteront pour au-delà des quelque 130 qui ont déjà reconnu la Palestine.

Les Européens ne sont pas parvenus à une position commune: une douzaine de pays sur les 27 de l'Union européenne vont voter pour, dont la France, l'Espagne, le Danemark et l'Autriche. Mais Londres et Berlin devraient s'abstenir et d'autres restaient mercredi soir dans l'expectative. La Russie s'est dite favorable, tout comme la Turquie et la Suisse. Le bon grain se défait de l’ivraie et l’unité antéchrist de certain pays est manifeste. Car qui peut rassembler ceux qui sont si différents,  si ce n'est le même esprit, la Suisse, la Russie,  la Turquie, les Arabes ou la France ?

Le statut d'Etat observateur, dont seul le Vatican bénéficie actuellement, permettra à la Palestine d'adhérer à de nombreuses organisations ou traités internationaux. Mais ce qui inquiète le plus Israéliens et Américains, c'est la possibilité pour les Palestiniens de rejoindre la Cour pénale internationale et d'y porter plainte contre Israël. Ce qu’ils feront d’une manière certaine. Pour justifier les votes en faveur de la Palestine, les pays qui la soutiennent, affirment œuvrer dans le sens de la paix.  Mais quelle paix est possible avec le Hamas ou Abbas ? Les déclarations des uns et des autres sont toujours hostiles à Israël.

Actuellement on peut lire dans les medias français ceci : L’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) – qui assure la représentation légitime du peuple palestinien – et son président Abu Mazen sont de vrais partenaires de la paix, qui pensent que la voie vers la libération nationale passe par des canaux diplomatiques et une solution négociée entre l’Autorité palestinienne et Israël.

Cependant la réalité est bien différente quand on suit les déclarations du chef palestinien.

Il y a quelques semaines Mahmoud Abbas avait affirmé catégoriquement qu'il ne tolèrerait pas la moindre présence de Juifs sur le territoire du futur État palestinien. Et si cela ne suffisait pas, il a encore déclaré: « jamais les palestiniens ne reconnaîtront le caractère juif de l'État d'Israël ». Ce faisant, il a déploré la position du Quartet qui avait invité les Palestiniens à satisfaire cette requête prioritaire des Israéliens. Ces propos n'ont pas échappé à Avigdor Lieberman : « Abou Mazen (nom de guerre d’Abbas) a dévoilé ainsi le véritable objectif de la démarche de septembre : il veut en fait un État palestinien à la place de l'État d'Israël. Les Palestiniens ne veulent pas vraiment d'un État qui vit en paix aux côtés d'Israël. Ils veulent un État nettoyé de ses Juifs en Judée et Samarie ainsi que la possibilité de s'imposer hostilement à l'intérieur même de l'État d'Israël ». De son côté, le négociateur palestinien Saeb Arikat a expliqué la démarche que les Palestiniens veulent entreprendre au cours des prochaines semaines à l'ONU : « Nous voulons obtenir une place de membre à part entière aux Nations unies. Lorsque cela se produira, Israël ne pourra conserver les implantations ou bien les développer. La terminologie sera différente : il s'agira alors d'un État qui occupe un autre État, membre de l'ONU. Et si nous nous heurtons à un véto devant le conseil de sécurité, nous nous tournerons vers l'Assemblée générale et nous réclamerons le droit d'être un État non membre. Et cela modifiera aussi la donne ».

« Jérusalem est une ville musulmane et chrétienne, et il n’y aura ni paix ni sécurité tant que les juifs cessent d’occuper la ville ! » Le Président Palestinien s’est fait très clair sur ses intentions: négations de l’histoire juive de la capitale d’Israël, interdiction aux juifs de vivre dans cette ville, fin de la présence historique juive dans cette ville… Abbas a fait ces remarques dans un communiqué publié en commémoration du  43ème anniversaire de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa, par Denis Michael Rohan, un chrétien australien. Lors du « Sommet pour la Sauvegarde d’Al-Quds » (Jérusalem) à Doha au Qatar. Dans un discours particulièrement virulent envers Israël, Abou Mazen a catégoriquement nié le lien des juifs avec le Mont du Temple, et accusé Israël « d’inventer des preuves attestant qu’il y aurait eu un jour un soi-disant temple juif à Jérusalem »

La responsabilité politique de ceux qui s’engagent dans une voie hostile à Israël est très grande et revient à déclarer la guerre à Dieu Lui-même. Car qui a voulu et prédit le rétablissement du pays dans la fin des temps, si ce n’est le Seigneur. Alors quelle grande responsabilité, porte ceux qui ont voté pour les hommes politiques qui aujourd’hui mènent le combat contre Sa volonté. Car on ne peut se prétendre à la fois enfant de Dieu et agir contre Lui. De telles actions, agissent comme un révélateur de l’esprit véritable qui anime les différents courants religieux dans le monde. C’est particulièrement vrai pour les chrétiens pro-palestiniens et les juifs non sionistes.

Le discours de Ron Prosor à l’ONU : En 1977, l’ONU a fixé chaque 29 Novembre la «Journée de solidarité avec le peuple palestinien.” A l’heure actuelle, le débat de l’Assemblée générale sur la Palestine, se résume sur des décisions anti-israéliennes accompagnées de manifestations haineuses pour clôturer le tout, dans la désinformation! La suite ICI : http://www.liberation.fr/monde/2012/11/28/palestine-a-l-onu-l-abstention-est-un-vote-contre-la-paix_863710

Le conflit qui oppose le mouvement national juif à son miroir arabe palestinien est du même ordre. Il tire ses sources du plus profond de la religion musulmane qui pensait avoir définitivement écrasé le Judaïsme tout comme l’Eglise catholique le pensait durant des siècles. Las, pour les forces des ténèbres catholico-musulmanes acharnées à éliminer les juifs et les vrais chrétiens pendant des siècles, les choses ne se passent pas comme Satan l’avait prévu. Dieu a préservé un reste des deux côtés et fait la promesse d’un retour pour les juifs en Israël, qui signifie la fin pour les nations. Mais le diable se battra jusqu’au bout. La date symbolique du 29 novembre choisie par Abou Mazen pour demander un vote de l’ONU sur la création d’un Etat virtuel de Palestine, résume à elle seule la nature du conflit spirituel qui oppose les parties. Le 29 novembre 2012 doit remplacer le 29 novembre 1947, date du fameux vote de partage de la Palestine occidentale en deux Etats, rejeté par le monde arabe.

Cet excellent article développe très bien le sujet. Principalement centré sur le judaïsme, il suffit de le réactualiser en y adossant les chrétiens véritables amis d’Israël. 29 novembre 2012, symbole d’une rivalité identitaire : http://www.europe-israel.org/2012/11/29-novembre-2012-symbole-dune-rivalite-identitaire/