Tirs d'armes automatiques en l'air, feux d'artifice et
embrassades: la rue palestinienne a accueilli dans l'euphorie l'accession de la
Palestine jeudi au rang d'Etat observateur non-membre des Nations unies. Les
pays membres de l’Assemblée générale de l’ONU ont décidé d’octroyer, jeudi, par
138 voix pour et 9 contre, le statut d’État non-membre des Nations unies à la
Palestine. Un vote qui provoque la colère d’Israël et des États-Unis. C’est un
vote historique. Les pays membres de l’Assemblée générale de l’ONU se sont
prononcés, jeudi, en faveur du statut d’État non-membre pour la Palestine.
Au
moment où, dans l'hémicycle de l'Assemblée générale à New York, s'affiche sur
un tableau électronique «138 pour, 9 contre, 41 abstentions», la joie éclate à
Ramallah, et jusqu'à la bande de Gaza. «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand),
scande-t-on. Khaled Mechaal, le chef du Hamas en exil, a apporté son soutien à
la démarche de Mahmoud Abbas, entraînant le chef du gouvernement du Hamas à
Gaza, Ismaïl Haniyeh. «Il s'agit d'une nouvelle victoire sur le chemin de la
libération de la Palestine et nous nous en réjouissons. Le Hamas la considère
comme un succès unitaire qui suscite la joie au sein de notre peuple», a
déclaré Ahmed Youssef, un dirigeant du mouvement à Gaza.
Le Vatican a "salué" hier la décision de l'ONU
d'accorder un statut d'observateur non membre à la Palestine mais a jugé que ce
n'est "pas une solution suffisante aux problèmes de la région". Dans un
communiqué le Vatican a rappelé aussi "la position commune exprimée par le
Saint-Siège et l'OLP dans leur accord fondamental du 15 février 2000, en faveur
de la reconnaissance d'un statut spécial internationalement garanti pour la
ville de Jérusalem". Ce statut permettrait de "préserver la liberté
de religion et de conscience, l'identité et le caractère de Jérusalem en tant
que Ville Sainte, ainsi que le respect des Lieux Saints qui s'y trouvent et
l'accès à ces mêmes Lieux Saints", selon le Vatican. Comme on pouvait s’y
attendre, les loups et les curés se rassemblent en meute pour la curée. Avide
de se saisir de Jérusalem comme d’une proie, d’une dépouille dont on se
partagerait les parties.
Pour sa 66ème année d’existence, Israël aura contre lui
presque toute l’ONU, cette même instance qui lui a permis de renaitre en un
seul jour comme Esaïe l’avait annoncé. La prophétie d’Isaïe déclare :
“ Qui a jamais entendu parler d’une chose pareille ? Qui a jamais vu
choses pareilles ? Un pays sera-t-il mis au monde dans les souffrances en
un seul jour ? Ou une nation naîtra-t-elle en une seule fois ? Car
Sion a été en travail et a aussi accouché de ses fils. ” (Esaïe 66:8). Ce verset annonce clairement la
naissance soudaine de toute une nation, comme en un seul jour. Mais qui en
serait à l’origine ? Le verset suivant répond : “ ‘ Quant à
moi, est-ce que je provoquerai la rupture et je ne provoquerai pas
l’accouchement ? ’ dit l’Eternel ‘ Ou est-ce que moi je provoque
l’accouchement et je ferme réellement la matrice ? ’ a dit ton Dieu. ”
Dieu fait savoir sans détour que la naissance spectaculaire de la Nation serait
son œuvre.
Jusqu’à ce jour, l’État moderne d’Israël se réclame d’une
résolution des Nations unies et de ce qu’il appelle les “ droits naturels
et historiques du peuple juif ”. Peut-on raisonnablement s’attendre à ce
que le Dieu de la Bible accomplisse le plus grand miracle prophétique du XXe siècle en faveur d’un peuple qui ne lui en
attribue pas le mérite ? Car l’actuel Israël est une démocratie laïque
qui, officiellement, n’affirme pas s’appuyer sur le Dieu de la Bible. En 1948,
les Israéliens ont-ils reconnu devoir leur déclaration d’indépendance à Dieu ?
En aucun cas. Ni le nom de Dieu ni même le mot “ Dieu ” ne figuraient
dans le texte original de la proclamation. L’ouvrage Les grands moments de
l’histoire juive (angl.) dit du texte final : “ Même
à 13 heures, quand le Conseil israélien s’est réuni, ses membres ne
parvenaient pas à s’accorder sur les termes de la proclamation. [...] Les Juifs
pratiquants voulaient mentionner ‘ le Dieu d’Israël ’. Les partisans
de l’État laïque s’y opposaient. Trouvant un compromis, M. Ben Gourion a
décidé que le mot ‘ Rocher ’ figurerait au lieu de ‘ Dieu ’. ”
C’est bien là le plus grand souci israélien à mon sens,
les Juifs de ce pays ne se sentent pas tous rattachés à la Parole de Dieu, aux
alliances passées et oublient les promesses, et les menaces, qui sont attachées
à leur existence même. Les Juifs et la terre d’Israël sont intrinsèquement unis
à Dieu que les habitants de ce pays le veulent ou non. Il ne faut donc pas s’étonner
si l’adversaire utilise cette faiblesse inhérente à la Nation. Diviser pour
mieux régner et unir les ennemis pour parvenir à la détruire. Car si aujourd’hui
de nombreux habitants de nationalité israélienne se disent peu préoccupé par la
foi en Dieu et la pratique du judaïsme, ils ne doivent jamais oublier qu’à la déclaration d’indépendance d’Israël, on
parle « d’Etat juif » (au sens de la résolution 181 de
l’ONU) tout en affirmant l’égalité de tous les citoyens devant la loi, quelles
que soient leurs origines culturelles, ethniques, religieuses ou autres, en conformité
avec la résolution 181. Ce qui renvoie de facto aux origines religieuses
du peuple juif et rappelle à tout le monde que c’est bien l’Eternel Lui-même qui
fut à l’initiative de la renaissance du pays. Depuis 2009, l’exigence par les
dirigeants israéliens de voir reconnaître Israël de jure comme Etat juif,
devrait nous rendre attentif au fait que Dieu reprend en main les affaires du
pays. Il suffit de voir comment certains dirigeants de gauche ont terminé leur
carrière (Rabin, Sharon, Olmert), pour comprendre que le vrai leader de ce pays
c’est Dieu et personne d’autre.
Le fait pour Israël de se déclarer « État du peuple
juif », et pas « État de ses habitants » (lesquels sont pourtant
toujours, comme à l’origine, juifs en majorité) a eu et a toujours de
nombreuses conséquences qui dépassent les prérogatives ordinaires d’un État. Israël est né comme un État « à
majorité juive ». Encore fallait-il qu’il le reste. Dans
le plan de partage de 1947, l’État juif originel devait comporter 558 000 Juifs
pour 405 000 Arabes. Compte tenu de leur taux de fécondité nettement supérieur,
les Arabes auraient été majoritaires après une seule génération. La Nakba
(l’exode massif largement contraint de la population palestinienne lors de la
guerre de 1948) eut bien sûr comme effet l’accroissement du territoire
administré par l’État juif, mais surtout la réduction drastique du poids
numérique de sa minorité arabe. La majorité juive pouvait ainsi être assurée
pour plusieurs générations. Il faut cependant rappeler que cet exode des Arabes
fut le fait des Arabes eux-mêmes qui ont quitté le pays, pour permettre à la ligue
arabe de détruire Israël et d’en exterminer les habitants. Cette épuration
achevée, les Arabes exilés seraient revenus. Non seulement les Arabes ont perdu toutes leurs guerres, mais Dieu a permis à la Nation
d’exister en tant que Juif, car si tel n’avait pas été le cas, dans un cadre
purement politique, l’Etat d’Israël n’existerait plus aujourd’hui, du seul fait
démographique.
Le vote de l’ONU a donc au moins un immense avantage, il
fait le tri entre les amis et les ennemis d’Israël. Aujourd’hui il reste 9 pays
qui soutiennent encore les Juifs. 8 si on déduit Israël elle-même. Progressivement
l’Eternel conduit ce pays à se tourner vers Lui exclusivement, car le soutient
des nations lui sera enlevé totalement un jour. Il faudra alors aux Juifs israéliens,
qu’ils apprennent à se comporter comme des véritables fils d’Israël, attachés à
la foi de leurs pères. Car on ne vient au Mashia, et le Mashiah viendra, que si
le peuple saura le reconnaitre pour ce qu’Il est réellement.
merci pour ce texte,pouvons nous par nos prières continuer à soutenir Israel, pour qu'ils puissent se tourner vers Yeschoua,au regard des prophéties bibliques? et de ce que vous écrivez de façon inspirée...
RépondreSupprimerMerci pour votre article. La seule chose que je voudrais corriger est lorsque vous déclarez: "aujourd’hui de nombreux habitants de nationalité israélienne se disent peu préoccupé par la foi en Dieu et la pratique du judaïsme" Car en réalité, d'après les résultats d'un sondage d'opinion publiés par le journal (de gauche) Haaretz, en janvier 2012, 80% des israéliens déclarent croire en Dieu, 70% croient qu'ils sont le "Peuple Élu" 65% croient que les commandements bibliques ont été donnés par Dieu... Et seulement 46% de la population se dit "athée" http://www.haaretz.com/jewish-world/survey-record-number-of-israeli-jews-believe-in-god-1.409386
RépondreSupprimerC’est précisément le problème, en janvier 2012, 80% des israéliens déclarent croire en Dieu. Il ne s’agit pas de croire « en » Dieu, mais de croire Dieu, nuance. Le problème est similaire chez les chrétiens. Ce qui fait la différence c’est l’attitude, la position, l’engagement, le sentiment, etc…
SupprimerChez les juifs les sentiments sont souvent partagés sur la question palestinienne ou l’action de gouvernement. Et là on parle des choses terrestres, ça se complique quand on aborde les sujets religieux. J’ai un jour eu une longue discussion avec un homme en Israël, qui était persuadé d’être juif et d’avoir légitimement sa nationalité israélienne, alors qu’il n’avait aucune conviction religieuse et disait que la Bible ne l’intéressait en rien. Pour lui être juif se suffisait à lui-même, dans le sens d’un rattachement à une communauté. Je lui ai alors demandé ce qui resterait de la communauté, si on en retirait tout ce qui a trait à la religion. La réponse est évidente, rien au bout de quelques générations. Il était beaucoup moins convaincu de ses positions au terme de notre discussion.
Les juifs ont traversé 2000 ans d’exil, uniquement parce que Dieu a maintenu un reste qui s’attachait à Lui. Israël est redevenu une Nation, uniquement parce que Dieu la voulu. C’est dans cet esprit que la Nation doit se construire, c’est-à-dire en mettant Dieu au centre de l’action juive. C’est aussi ainsi que les choses se concrétisent dans l’Apocalypse, quand réapparaissent les 12 tribus, expurgées des tribus de Dan et Ephraïm, qui symbolisent les frontières du nord païen et le détachement du peuple d’avec le Temple. Israël ne peut pas se satisfaire de la laïcité comme un fait de société à la française, sa survie dépend de l’engagement total de chacun de ses habitants. Or cet engagement doit dépasser les clivages politiques et religieux, qui mettent le pays en danger. Entre les haredim antisionistes et la gauche prête à tout céder pour une paix hypothétique avec les Arabes, l’unité du pays est très fragile. Seule une foi recentrée sur le cœur de la Parole, peut souder en une seule âme communautaire les juifs, pour redonner tout son sens à ce nom. Yehoudi, les judéens ayant Jérusalem pour seule capitale, uniquement parce que le Temple y est placé.