http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: La bataille de Jérusalem (reprend) XI

samedi 1 décembre 2012

La bataille de Jérusalem (reprend) XI



Je me réjouis et rends grâce au Seigneur de ce que la ville de Jérusalem revient aux premiers plans, médiatique et politique. Le gouvernement israélien a approuvé la construction de 3.000 nouveaux logements dans ses colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, avait-on appris vendredi auprès d'un responsable israélien. Cette décision apparaît comme une riposte après la reconnaissance par l'Assemblée générale des Nations unies d'un Etat palestinien, au statut d'observateur non-membre de l'ONU. 


Benjamin Netanyahou a autorisé la construction de 3.000 logements neufs et ordonné "des travaux préliminaires de zonage et de planification pour des milliers d'unités d'habitation à Jérusalem et dans des blocs d'implantation y compris à Maale Adumim et à E1". La construction serait ainsi située à un endroit stratégique, coupant quasiment la Cisjordanie en deux et menaçant la viabilité d'un État palestinien. D'après le site Ynet News, cette décision a été approuvée jeudi par les neuf membres du cabinet de sécurité de Benjamin Netanyahou jeudi, le jour où l'Autorité palestinienne obtenait à l'Onu le statut d'Etat non membre.

"Malgré les gages qu'il a donnés au président américain Barack Obama, le Premier ministre a donné l'ordre de continuer les constructions dans la zone E1, entre Maalé Adoumim et Jérusalem, ce qui va isoler la partie nord de la Cisjordanie de sa région méridionale", affirme un journaliste du quotidien israélien Haaretz. Gelé depuis des années sous pression américaine, ce projet controversé vise à rattacher la colonie de Maalé Adoumim (35 000 habitants), en Cisjordanie, à des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967.

Cette initiative est vivement dénoncée par les Palestiniens on s’en doute. Qui plus est, alors que des responsables laissaient entendre, ces derniers jours, qu'Israël ne remettrait pas en cause les accords signés pour sanctionner la démarche palestinienne, le vice-Premier ministre Sylvan Shalom a de nouveau fait planer cette menace vendredi. Il a accusé Mahmoud Abbas de non-respect des "accords d'Oslo (1993) qui interdisaient les initiatives unilatérales". "La violation de ces accords signifie qu'Israël aussi peut, elle aussi, entreprendre ces initiatives, comme appliquer la souveraineté israélienne dans les Territoires et relier Maalé Adoumim à Jérusalem", a-t-il estimé.

Avec les Européens, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a condamné vendredi soir le projet israélien de construction de logements dans les colonies, estimant que cela faisait "reculer la cause de la paix" avec les Palestiniens. Personnellement je me réjouis également de la distance qu’Israël prend avec les US. Ce pays doit apprendre à compter sur Dieu et Lui seul. Ce n’est qu’à ce prix que les juifs acquerront le statut de peuple élu. Il ne reste plus qu’un tout petit nombre de nations à soutenir Israël. Et le temps vient où enfin les israéliens devront se déterminer seul, comme les vrais chrétiens devront le faire également, car leurs destins sont croisés. 

La position de la bête de l’Apocalypse européenne.


Le 13 juin 1980, dans la "Déclaration de Venise", adoptée ce jour-là, 13 ans avant les Accords d’Oslo, le Conseil européen estimait que "le peuple palestinien, qui a conscience d’exister en tant que tel, doit être mis en mesure, par un processus approprié défini dans le cadre du règlement global de paix, d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination". Le même document rappelait "la nécessité pour Israël de mettre fin à l’occupation territoriale qu’il maintient depuis le conflit de 1967". "Les Neuf [chefs d’Etat et de gouvernement], poursuivait le texte, sont profondément convaincus que les colonies de peuplement israéliennes représentent un obstacle au processus de paix au Moyen-Orient. Ils considèrent que ces colonies de peuplement ainsi que les modifications démographiques et immobilières dans les Territoires occupés sont illégales au regard du droit international".

Généreuse avec l’Autorité palestinienne, l’Union européenne, considère que les colonies ne sont pas seulement "illégales" au regard du droit international, mais qu’elles "constituent un obstacle à l’instauration de la paix, et qu’elles risquent de rendre impossible une solution fondée sur la coexistence de deux Etats". "L’Union européenne dépense des centaines de millions d’euros chaque année dans l’effort de  construction d’un Etat palestinien, constate l’ancienne députée britannique Phyllis Starkey, membre de l’ONG Medical Aid for Palestinians, mais elle discrédite ce soutien en faisant du commerce avec les colonies illégales et par là même, contribue à leur rentabilité et à leur expansion".

En avril 1994, Israël et l’OLP ont signé le Protocole de Paris qui organise les relations économiques entre l’Autorité palestinienne et l’Etat d’Israël. En vertu de ce texte, les Palestiniens ont le droit d’exporter leurs produits sans restrictions et doivent bénéficier du même traitement que celui qui est réservé aux produits d’exportation israéliens. Par ailleurs, l’Union européenne a conclu avec l’OLP, en juillet 1997, un accord commercial qui donne aux produits palestiniens un accès préférentiel au marché européen et les exonère de droits de douane. En 2011, cet accord préférentiel a été étendu aux produits agricoles. Les produits israéliens bénéficient, eux aussi, d’un accès privilégié au marché européen.

En principe, compte tenu du caractère illégal des colonies – reconnu par l’Union européenne –, les produits qu’elles fabriquent, en bénéficiant d’aides multiples et massives du gouvernement israélien, ne devraient pas être mêlés aux produits fabriqués en territoire israélien proprement dit. Certains pays, comme le Royaume-Uni, par exemple, ont exigé et obtenu que les produits fabriqués dans les Territoires occupés portent un étiquetage spécial. Le Danemark vient d’adopter une législation du même type. En Suisse la chaîne de supermarchés Migros a annoncé qu’elle avait l’intention d’introduire en 2013 un étiquetage des produits, agricoles et industriels, en provenance des colonies.

Distinguer clairement, à l’intention des consommateurs (et des importateurs), les marchandises en provenance des colonies, dissuader les entreprises privées européennes de conclure des accords avec les colonies israéliennes, interdire l’importation dans l’Union européenne des produits issus des colonies, exclure les colonies des accords et des instruments de coopération avec Israël, telles sont les pistes que suggèrent aux gouvernements européens les auteurs du rapport des ONG.

Leurs conclusions rejoignent les recommandations faites en décembre 2010 par une vingtaine d’anciens dirigeants européens dont Lionel Jospin, Javier Solana, Richard Von Weizsäker, Helmut Schmidt, Romano Prodi et Felipe Gonzales qui écrivaient dans une lettre ouverte au président du Conseil européen : "Nous estimons nécessaire que l’UE mette fin à l’importation de produits issus des colonies, qui sont en contravention avec les normes d’étiquetage européennes, estampillés comme étant en provenance d’Israël".

Ma vision des choses

Depuis quelques temps je me disais que le front yeroushalamite était étrangement calme, ce qui est plutôt rare concernant Jérusalem. Je me posais cette question par rapport à la série d’articles intitulés « la bataille de Jérusalem » et qui décrivent sur mon premier blog, comment le peuple juif doucement mais surement reprend possession de sa capitale.  Ce que les yeroushalamites font est un acte de foi pur, car il va à l’encontre de tout ce que le monde conçoit pour l’avenir de Jérusalem. C’est une lutte entre les ténèbres et la lumière, entre Satan et l’Eternel, entre la semence de l’Epouse et celle du serpent.

Pour comprendre spirituellement ce qui se passe, il faut imaginer un iceberg dont le sommet qui émerge serait la ville de Jérusalem et ce qui ne se voit pas serait l’œuvre du Saint Esprit dans le cœur de l’Epouse. Ainsi comme la ville est reconstituée par les juifs, dans le ciel l’Epouse se constitue comme un Temple que l’on achève de bâtir, un corps enfin constitué qui attend de prendre vie. Dans  les  derniers  jours,  le  Saint-Esprit  œuvre pour nous préparer en restaurant et gravant la Parole dans nos vies, dans l’Eglise. Il veut bâtir ce temple saint que nous sommes, cette pierre vivante afin que l’ensemble de ces pierres vivantes forment le saint Temple du Seigneur, son Tabernacle vivant. « En lui vous êtes édifiés - alors chacun de nous en particulier - pour être une habitation de Dieu dans l’Esprit »  Ep.2.19-22

Ainsi ce que l’on voit sur terre ne serait que le reflet d’une œuvre plus grande encore que Dieu accomplit dans le ciel. L’Epouse des nations n’est pas identifiable physiquement, car Elle n’appartient a aucune dénomination, n’obéit à aucun dogme, Elle est la Parole faite chair comme l’est son Epoux, le Christ. Son royaume n’est pas de ce monde. Mais si l’œuvre divine au sein des oints du temps de la fin n’est pas visible, celle au sein du peuple juif l’est. Car les deux sont appelés à converger pour entrer dans une seule communion d’esprit, le progrès accomplit dans le visible, témoignant de celui que l’on ne voit point. C’est pour cela que je me réjouis, car si la ville retourne au juif, alors l’Epouse d’Apocalypse 12 paraitra.

1 commentaire:

  1. C'est une guerre spirituel et l'enjeu est de taille pour Israël et l'Eglise qui sont deux miroirs mutuels qui se reflètent. Bénissons ISRAEL et que le Salut germe car de ce pays est sorti la LOI et de lui viendra le Grand ROI.
    Sur les Montagnes d'ISRAEL est écrit vu par satellite, "EPHRAIM m'a rendu fertile"

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