Après huit jours de bombardements sans répit de l'armée
israélienne, la population de la bande de Gaza a savouré jeudi le retour au
calme né de l'accord de cessez-le-feu obtenu la veille par une médiation
égyptienne. Mercredi soir, quelques heures à peine après l'entrée en vigueur du
cessez-le-feu, Ahmed Bahar, un des hauts dirigeants du Hamas, évoquait une
"victoire historique de la résistance contre l'occupation" qui pose
"les bases de la bataille pour libérer l'intégralité de notre territoire
et de nos sites sacrés".
Il va de soi qu’avec le Hamas il faut être plus que
prudent et que les choses peuvent dégénérer n’importe quand. Le cessez-le-feu était
respecté jeudi, mais Israël a prévenu qu'il riposterait à toute attaque de Gaza,
où la population a célébré la "victoire". Le cessez-le-feu "peut
durer neuf jours, neuf semaines ou plus, mais s'il ne tient pas nous saurons
quoi faire, et nous considérons évidemment alors la possibilité de reprendre
nos activités (militaires) en cas de tirs ou de provocations", a prévenu
le ministre de la Défense Ehud Barak à la radio.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui a emboîté le
pas: "Nous donnons sa chance au cessez-le-feu, mais nous sommes aussi
parés à l'éventualité qu'il ne soit pas tenu et nous saurons agir en
conséquence", a-t-il dit lors d'une cérémonie en l'honneur de la police. Le
chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, a assuré que l'armée avait
"atteint tous les objectifs de l'opération +Pilier de défense+. S'il n'y a
pas de tirs à partir de la bande de Gaza, la calme règnera dans cette
région".
« L’immense » victoire du Hamas se solde comme
suit : 163 morts
palestiniens dans la bande de Gaza, selon un dernier bilan. Au
moins 91 hommes armés, militants du Hamas et d'autres organisations
terroristes, ont été tués. Sept personnes accusées de «collaborer avec Israël»
ont été exécutés par le Hamas. Selon le New York Times , plusieurs Palestiniens
seraient morts à cause de roquettes palestiniennes qui ont atterri à
l'intérieur même de la bande de Gaza.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDpE7Rk9ilrP9DODP42uNOR-fQTnmjY1B4NthuYA8D8pG_2voehhofqFp5_OlxeEsITfTLeWG46MvFONCd-O1zKC1JumopIR08WB8UC7SWtSxlnKk-EW0hlFwIAEca7YXBCi_r-mNnxvg/s400/gaza_war_2012_9.jpg)
L'armée israélienne a réalisé son propre bilan de ses
opérations à Gaza. Selon Tsahal, 1500 sites terroristes ont été touchés par des
attaques ciblées. Parmi ces cibles, 19 leaders «terroristes du Hamas et du
Djihad islamique» ont été tués, dont Ahmed al-Jabari, le chef de la branche
militaire du Hamas. Par ailleurs, 30 QG «de premier ordre» du Hamas et 980
rampes de tirs de roquettes souterraines ont été détruits, a assuré l'armée.
Yossi Gal, ambassadeur d'Israël en France
Soyons clairs. Observons la situation à Gaza. Rappelons qu'Israël s'est retiré totalement de la bande de Gaza en 2005, jusqu'au dernier millimètre. Nous avons démantelé dix-neuf villages juifs. Nous avons aussi fait partir, de force, 10 000 Israéliens qui résidaient dans la bande de Gaza. Mais, au lieu de saisir cette occasion historique pour développer ce territoire, Gaza est devenu un dépôt géant de munitions iraniennes, libyennes et soudanaises. Un terrain fertile pour les groupes terroristes, y compris les groupes associés à Al-Qaida et au djihad mondial. Tout cela sous la supervision et le parrainage du Hamas soutenu par l'Iran qui, plutôt que de bâtir un avenir meilleur pour la population palestinienne, a transformé Gaza en bastion terroriste. La suite…
Yossi Gal, ambassadeur d'Israël en France
Soyons clairs. Observons la situation à Gaza. Rappelons qu'Israël s'est retiré totalement de la bande de Gaza en 2005, jusqu'au dernier millimètre. Nous avons démantelé dix-neuf villages juifs. Nous avons aussi fait partir, de force, 10 000 Israéliens qui résidaient dans la bande de Gaza. Mais, au lieu de saisir cette occasion historique pour développer ce territoire, Gaza est devenu un dépôt géant de munitions iraniennes, libyennes et soudanaises. Un terrain fertile pour les groupes terroristes, y compris les groupes associés à Al-Qaida et au djihad mondial. Tout cela sous la supervision et le parrainage du Hamas soutenu par l'Iran qui, plutôt que de bâtir un avenir meilleur pour la population palestinienne, a transformé Gaza en bastion terroriste. La suite…
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