http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Le deuil de l’Epouse – 8ème jour de guerre en Israël

mercredi 21 novembre 2012

Le deuil de l’Epouse – 8ème jour de guerre en Israël



8ème jour de guerre pour Israël et de deuil pour l’Epouse. Le Hamas toujours prêt à montrer ses enfants martyrs tués pendant les frappes chirurgicales israéliennes, béni les terroristes qui ont placé une bombe qui a explosé mercredi dans un bus qui circulait dans le centre de Tel Aviv, dix-sept blessés dont trois graves. Comme d’habitude se sont des civiles qui sont visés, comme les roquettes tirées en aveugle sur la population israélienne. Les islamistes font exactement ce qu’ils reprochent aux juifs, mais que eux ne font pas volontairement.


La déflagration a soufflé les vitres du bus qui circulait dans une rue longeant des bâtiments du ministère israélien de la Défense. Cet attentat survient au huitième jour de l'opération de l'armée israélienne "Pilier de défense" contre la bande de Gaza, qui a fait pour l’instant 138 victimes du côté Palestinien. Des tirs de joie ont éclaté à Gaza après l'annonce de l'explosion du bus. Pour marquer l'événement, des pâtisseries ont été distribuées à l'hôpital Al Chifa de Gaza, où affluent depuis une semaine les victimes des raids israéliens. Le porte-parole du Hamas, Abou Zuhri, a salué l'attentat à la bombe sans pour autant revendiquer l'attaque. "Le Hamas bénit l'attaque à Tel Aviv et y voit une réponse naturelle aux massacres israéliens (...) à Gaza", a-t-il dit. "Les factions palestiniennes auront recours à tous les moyens pour protéger les civils palestiniens en l'absence d'efforts de la communauté internationale pour mettre un terme à l'agression israélienne". Le seul moyen de protéger leur population, serait d’arrêter leurs propres tirs sur Israël.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a entamé mardi à Jérusalem des discussions avec les dirigeants israéliens en vue d’obtenir une trêve entre le Hamas et l’Etat hébreu. M. Ban, qui est arrivé en Israël en provenance du Caire, où il avait appelé toutes les parties à cesser le feu immédiatement, se rendra mercredi à Ramallah pour rencontrer Mahmoud Abbas. Cependant il faut savoir, que depuis le 1er Janvier 2012, 20 lettres séparées ont été adressées par Israël auprès de l’ONU à New York au secrétaire général Ban Ki-moon, et au Président du Conseil de sécurité. Pas de réponse, pas de condamnation, dans ces lettres… Dans ces lettres, les diplomates israéliens informent les Nations Unies des tirs de roquettes incessants sur les populations civiles du sud d’Israël. En outre, Israël demande à l’ONU de condamner ces attaques en précisant que le manque de condamnation encourage le terrorisme et que «l’inaction d’aujourd’hui pourraient aider à entrainer une escalade du conflit demain. »

La guerre agit maintenant comme un crible où les amis et les ennemis d’Israël peuvent se compter facilement. Pour ce qui est de la Turquie, au moins les choses sont claires. Israël est un "État terroriste" et mène un "nettoyage ethnique" contre les Palestiniens. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, n'y est pas allé de main morte pour conspuer l'opération israélienne dans la bande dans la bande de Gaza. Les vociférations d'Erdogan ont résonné mardi au Parlement lors de son traditionnel discours hebdomadaire à l'adresse des députés de son Parti de la justice et du développement (AKP), une formation issue de la mouvance islamiste au pouvoir en Turquie depuis dix ans. "Israël ignore dans cette région la paix, piétine le droit international et mène un nettoyage ethnique contre un peuple. Ce pays occupe petit à petit les territoires palestiniens", a martelé Recep Tayyip Erdogan, longuement ovationné par un parterre acquis complètement à la cause palestinienne. La veille il avait qualifié Israël d'"État terroriste".

Recep Tayyip Erdogan a bien souligné mardi qu'il n'entendait pas renouer avec Israël. "Personne ne peut dire qu'Israël utilise son droit à l'autodéfense, Israël fait souffler actuellement un vent de terreur au Proche-Orient" et "devra tôt ou tard rendre des comptes", a-t-il martelé, fustigeant ce qu'il considère comme l'inertie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies sur la question. "Je ne crois plus à la justice de l'ONU", et "tant que la question palestinienne ne sera pas réglée, les souffrances et le sang resteront partie intégrante du Proche-Orient", a-t-il lancé, avant de conclure, la voix étranglée par l'émotion : "Si l'on doit mourir, mourons alors comme des hommes."

Le sentiment anti-israélien est fort chez les islamistes en Turquie, et chaque attaque israélienne contre les Palestiniens provoque des manifestations. Prolongeant un temps la politique de ses prédécesseurs, qui avaient scellé en 1996 une alliance militaire régionale avec Israël, Erdogan s'est progressivement distancié de cette vision. L'opération "Plomb durci" des forces israéliennes contre Gaza pendant l'hiver 2008-2009 avait donné à Erdogan et à son parti la parfaite excuse. Le gouvernement turc s'est ainsi rapproché du mouvement palestinien islamiste Hamas, qui contrôle Gaza, en dépit des protestations d'Israël et des États-Unis, qui le classent parmi les organisations terroristes. La Turquie qui refuse tout débat sur le génocide arménien ou un simple référendum d’autodétermination pour les kurdes, est cependant bien mal placée pour faire la leçon au monde.

1 commentaire:

  1. Shalom,

    c'est énervant, c'est toujours les méchants israélites qui attaquent d'après les informations télévisuelles... à quand la vérité?
    Quand verra t-on un journal capable de donner de véritables informations...

    bonne semaine
    D.

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