8ème jour de guerre pour Israël et de deuil
pour l’Epouse. Le Hamas toujours prêt à montrer ses enfants martyrs tués
pendant les frappes chirurgicales israéliennes, béni les terroristes qui ont placé une bombe qui
a explosé mercredi dans un bus qui circulait dans le centre de Tel Aviv,
dix-sept blessés dont trois graves. Comme d’habitude se sont des civiles qui
sont visés, comme les roquettes tirées en aveugle sur la population
israélienne. Les islamistes font exactement ce qu’ils reprochent aux juifs,
mais que eux ne font pas volontairement.
La déflagration a soufflé les vitres du bus qui circulait
dans une rue longeant des bâtiments du ministère israélien de la Défense. Cet
attentat survient au huitième jour de l'opération de l'armée israélienne
"Pilier de défense" contre la bande de Gaza, qui a fait pour
l’instant 138 victimes du côté Palestinien. Des tirs de joie ont éclaté à Gaza
après l'annonce de l'explosion du bus. Pour marquer l'événement, des
pâtisseries ont été distribuées à l'hôpital Al Chifa de Gaza, où affluent
depuis une semaine les victimes des raids israéliens. Le porte-parole du Hamas,
Abou Zuhri, a salué l'attentat à la bombe sans pour autant revendiquer l'attaque.
"Le Hamas bénit l'attaque à Tel Aviv et y voit une réponse naturelle aux
massacres israéliens (...) à Gaza", a-t-il dit. "Les
factions palestiniennes auront recours à tous les moyens pour protéger les
civils palestiniens en l'absence d'efforts de la communauté internationale pour
mettre un terme à l'agression israélienne". Le seul moyen de protéger leur
population, serait d’arrêter leurs propres tirs sur Israël.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a entamé
mardi à Jérusalem des discussions avec les dirigeants israéliens en vue
d’obtenir une trêve entre le Hamas et l’Etat hébreu. M. Ban, qui est arrivé en
Israël en provenance du Caire, où il avait appelé toutes les parties à cesser
le feu immédiatement, se rendra mercredi à Ramallah pour rencontrer Mahmoud
Abbas. Cependant il faut savoir, que depuis le 1er Janvier 2012, 20 lettres
séparées ont été adressées par Israël auprès de l’ONU à New York au secrétaire
général Ban Ki-moon, et au Président du Conseil de sécurité. Pas de réponse,
pas de condamnation, dans ces lettres… Dans ces lettres, les diplomates
israéliens informent les Nations Unies des tirs de roquettes incessants sur les
populations civiles du sud d’Israël. En outre, Israël demande à l’ONU de
condamner ces attaques en précisant que le manque de condamnation encourage le
terrorisme et que «l’inaction d’aujourd’hui pourraient aider à entrainer
une escalade du conflit demain. »
La guerre agit maintenant comme un crible où les amis et
les ennemis d’Israël peuvent se compter facilement. Pour ce qui est de la
Turquie, au moins les choses sont claires. Israël est un "État
terroriste" et mène un "nettoyage ethnique" contre les
Palestiniens. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, n'y est pas allé
de main morte pour conspuer l'opération israélienne dans la bande dans la bande
de Gaza. Les vociférations d'Erdogan ont résonné mardi au Parlement lors de son
traditionnel discours hebdomadaire à l'adresse des députés de son Parti de la
justice et du développement (AKP), une formation issue de la mouvance islamiste
au pouvoir en Turquie depuis dix ans. "Israël ignore dans cette région la
paix, piétine le droit international et mène un nettoyage ethnique contre un
peuple. Ce pays occupe petit à petit les territoires palestiniens", a
martelé Recep Tayyip Erdogan, longuement ovationné par un parterre acquis complètement
à la cause palestinienne. La veille il avait qualifié Israël d'"État
terroriste".
Recep Tayyip Erdogan a bien souligné mardi qu'il
n'entendait pas renouer avec Israël. "Personne ne peut dire qu'Israël
utilise son droit à l'autodéfense, Israël fait souffler actuellement un vent de
terreur au Proche-Orient" et "devra tôt ou tard rendre des
comptes", a-t-il martelé, fustigeant ce qu'il considère comme l'inertie
des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies sur la
question. "Je ne crois plus à la justice de l'ONU", et "tant que
la question palestinienne ne sera pas réglée, les souffrances et le sang
resteront partie intégrante du Proche-Orient", a-t-il lancé, avant de
conclure, la voix étranglée par l'émotion : "Si l'on doit mourir, mourons
alors comme des hommes."
Le sentiment anti-israélien est fort chez les islamistes
en Turquie, et chaque attaque israélienne contre les Palestiniens provoque des
manifestations. Prolongeant un temps la politique de ses prédécesseurs, qui
avaient scellé en 1996 une alliance militaire régionale avec Israël, Erdogan
s'est progressivement distancié de cette vision. L'opération "Plomb
durci" des forces israéliennes contre Gaza pendant l'hiver 2008-2009 avait
donné à Erdogan et à son parti la parfaite excuse. Le gouvernement turc s'est
ainsi rapproché du mouvement palestinien islamiste Hamas, qui contrôle Gaza, en
dépit des protestations d'Israël et des États-Unis, qui le classent parmi les
organisations terroristes. La Turquie qui refuse tout débat sur le
génocide arménien ou un simple référendum d’autodétermination pour les kurdes,
est cependant bien mal placée pour faire la leçon au monde.
Shalom,
RépondreSupprimerc'est énervant, c'est toujours les méchants israélites qui attaquent d'après les informations télévisuelles... à quand la vérité?
Quand verra t-on un journal capable de donner de véritables informations...
bonne semaine
D.