La mer est agitée dans l’Union européenne et c’est un
euphémisme de le dire. Bâti à l’origine pour créer un espace de prospérité et
de démocratie, aujourd’hui le pacte qui lie l’Europe est redéfini comme étant
celui de la « stabilité et de la croissance. » Mars 2012, la zone euro est en crise, les
marchés jouent au yoyo et les Etats membres de l'Union peinent à trouver un
remède durable. Réunis en sommet, ils accouchent d'un pacte budgétaire européen
: le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance ou TSCG. Les 25
pays signataires acceptent de s'astreindre à une règle d'équilibre budgétaire,
répondant ainsi aux souhaits de l'Allemagne et de la Banque centrale
européenne. Ils se fixent un objectif à moyen terme : maintenir leur déficit
structurel (hors effets conjoncturels) sous la barre des 0,5% du PIB, sous
peine de sanction. Pour y parvenir, ils s'imposent un plan de redressement des
finances publiques à laquelle ils ne pourront déroger qu'en cas de
circonstances exceptionnelles.
Jean-Marc Ayrault a déroulé mardi devant les députés son plaidoyer en
faveur de la ratification du traité budgétaire européen. Celui-ci ne sera
accompagné, selon lui, d'aucun abandon de souveraineté et contient des avancées
sur la croissance négociées par la France. Mais que vaut la parole des hommes
politiques quand ils sont assujettis et soumis à la bête. Car le candidat
Hollande soutenait avant son élection : "je renégocierai ce traité
que je refuse de graver dans le marbre en privilégiant la croissance et
l'emploi et en réorientant le rôle de la Banque centrale dans cette
direction". En fait de renégociation, même pas une virgule ne sera changée
dans le traité négocié par Sarkozy, ce dont se gausse l’opposition aujourd’hui.
Tout juste Hollande aura obtenu des crédits déjà prévus et légèrement abondés, de
la pure cosmétique économique et de l’enfumage politique. Car une grande partie
de cet argent provient des fonds structurels qui devaient de toute façon être
dépensés mais qui étaient gelés en attendant qu'on leur trouve une affectation.
En réalité, ce volet de croissance est une toute petite concession d'Angela
Merkel à François Hollande pour obtenir l'essentiel : la non-renégociation
du Pacte budgétaire et de l'ensemble des mesures d'austérité.
Malgré les déclarations de Jean-Marc Ayrault, la
souveraineté nationale est belle et bien sérieusement écornée et transférée en
partie à Bruxelles. Avec ce traité, tous les éléments qui relevaient de la
décision politique et de l'autonomie des Parlements nationaux sont transformés
en règles automatiques de convergence vers les 0,5%. C'est très inquiétant.
Inscrire dans la Constitution des règles d'équilibre budgétaire qui sont des
éléments de politiques économiques par essence contingents, n’a aucun sens. Cela
revient à s'ôter toute marge de manœuvre, toute possibilité de débat, et de
surcroit à contraindre l'avenir des générations futures. En France, en
Autriche, au Danemark, en Hollande, en Grèce... les effets de l'austérité
conjugués à l'absence de débat démocratique nourrissent la montée massive des
populismes qui se développent sur le rejet de l'Europe.
La crise de la zone euro a atteint un point critique.
Quelles que soient les solutions envisagées, qu'il s'agisse de la mutualisation
de la dette ou des mesures dites "non conventionnelles" que la Banque
centrale européenne pourrait prendre, elles ne peuvent apporter de solution
durable. A cela une bonne raison : cette crise n'est pas une crise de la dette
souveraine mais une crise de compétitivité aggravée par l'effet pervers de
l'euro sur la croissance. Les différentes mesures prises depuis le début de
2010 ont été globalement inopérantes. Elles n'ont pu éviter que, pays après
pays, cette crise s'étende, de la Grèce à l'Irlande, de l'Irlande au Portugal,
puis à l'Espagne et à l'Italie. La situation dans la plupart des pays va continuer
à se dégrader sous l'effet de la conjonction de politiques mal avisées de
déflation compétitives, qui sont l'équivalent des politiques de dévaluation
compétitives que l'euro prétendait supprimer. Partout en Europe des
manifestations géantes voire violentes , tentent d’enrayer la marche forcée
européenne. Mais rien n’y fait, seul la violence policière répond au rejet
démocratique des peuples.
La guerre monétaire qui s’est déclenchée il y a quelques
années maintenant, prend désormais toute sa mesure en Europe. Les planches à
billets tournent à plein régime en Amérique, au Japon et en Angleterre, exacerbant
les tensions monétaires sur toute la planète. A cause de la stratégie satanique
qui vise à imposer l’euro comme monnaie d’échange internationale, la voie des
équilibres budgétaires est privilégiée
en Europe et les écarts de compétitivité n'ont cessé de s'accroître ces
dernières années. Aujourd'hui, ils imposeraient des baisses instantanées des
coûts salariaux de l'ordre de 20 % en France, et nettement plus en Espagne et
en Italie, sans même parle de la Grèce et du Portugal. En l'absence d'une telle
baisse, les pays concernés sont condamnés à voir se creuser leur déficit
commercial et à perdre massivement des pans entiers de leurs activités
industrielles. Ils tentent d'y répondre par des subventions aux entreprises qui
grèvent lourdement leur budget, et qui dans le cas de la France dépassent les 3
% du PIB. Cette crise de compétitivité induit aussi des destructions d'emplois
importantes.
Malgré les manifestations massives contre l’austérité en
Europe, rien n’y fait. Le diable impose sa volonté contre vents et marées et
les Nations sont contraintes de se plier à la volonté de Satan. La bête de
l’Apocalypse doit renforcer sa cohésion politique et monétaire, les droits
fondamentaux des peuples, comme les droits sociaux ou l’expression démocratique
directe par referendum, sont largement sacrifiés sur l’autel de l’Union
européenne. Car Les dirigeants européens ont communié depuis des années dans la
religion de l'euro et doivent aujourd’hui se plier à la souveraine volonté de
leur dieu, Satan, le serpent ancien. Toutes ces choses le Seigneur les a révélé
à l’avance sur ce blog, donnant tous les détails et les solutions pour y
remédier, mais comme d’habitude et avec une consternante constance, l’Epouse
sommeille et ne veille point, laissant à l’adversaire l’initiative de l’offensive.
Bonjour, je lis régulièrement ce blog, et je souscris souvent à l'analyse de la situation au regard de la Parole de Dieu. L'Epouse doit en effet se réveiller, ce qui je crois commence par une transformation personnelle. Chacun doit prier pour que s'accomplisse la volonté de Dieu, marcher selon la justice et dénoncer les oeuvres mauvaises de ce monde. Je ne suis pas sûr de connaître "les détails et les solutions pour y remédier" dont vous parlez, si ce n'est de vivre pour Christ chaque jour, en prêchant l'évangile au plus grand nombre. Entendez-vous par là, que l'église doit tout faire pour que ces évènements à priori "inéluctables" n'arrivent? Comment? J'ai besoin d'un collyre pour oindre mes yeux, afin que je voie. Merci pour votre action. Gm
RépondreSupprimerIl y a une corrélation directe entre ce que vit l’Epouse, sa condition, sa position et le monde qui l’entoure. La ville de Sodome n’a pas été détruite uniquement pour sa méchanceté et sa conduite, mais parce qu’une nouvelle alliance avait été instaurée au travers d’Abraham. L’ancien monde qui vivait selon des principes que Dieu condamnait, disparaissait au profit d’un nouveau qui démarrait avec une lignée inscrite dans une nouvelle alliance que Sarah portait désormais en elle. L’annonce de la venue d’Isaac correspond avec celle de la destruction de Sodome. La même chose se produit aujourd’hui. L’annonce du fils promis en Apocalypse 12 correspond à la fin de l’ancien monde, mais cette fois à l’échelle planétaire.
RépondreSupprimerPour l‘instant nous passons progressivement du 3ème au 4ème sceau. Une forte dégradation des niveaux de vie occidentaux est à prévoir. Les choses sérieuses vont commencer immédiatement après, dans le monde spirituel d’abord, puis immédiatement sur terre ensuite. Une mutation en profondeur dans l’Eglise va s’opérer avec l’entrée en scène du peuple juif comme nouvelle composante de l’Epouse à la fin des temps. Une harmonisation des cultures est à prévoir, qui sera aussi difficile à appréhender pour les chrétiens que pour les juifs, car recomposer l’Arbre de vie avec des branches issues des nations et celles du peuple juif, ne va pas aller sans poser de sérieux problèmes culturels. Pour les détails, ils sont contenus dans la partie audio du site, car certaines choses seront dites mais non écrites, pour éviter une diffusion sans relation avec le fond des messages.