La doxologie est une prière de louange ou une
« parole de gloire », c’est-à-dire une formule célébrant la gloire de
Dieu terminant la prière, comme la formule concluant la prière de Jésus donnant
le modèle du Notre Père : « car
c’est à Toi qu’appartienne le règne, la puissance et la gloire pour les siècles
des siècles. Ainsi soit-il. » La doxologie consiste en la proclamation
que toute Seigneurie, toute grandeur, toute gloire reviennent à Dieu seul, et
que de lui seul l’homme peut recevoir puissance. C’est pour cela que dans l’ancienne
alliance, les doxologies sont relativement rares et quasi absentes du culte de
la synagogue: la Gloire de Dieu résidait dans le temple de Jérusalem, les
doxologies étaient réservées au culte sacerdotal du temple et sont devenues
exceptionnelles après la chute du temple par suite de l’impossibilité de
pouvoir acclamer la gloire dans son lieu. Le roi David, contemple les matériaux
préparés pour édifier le temple et prononce une des premières doxologie, ou
lorsque la Gloire quitte le temple en Ezéchiel 2 :12 L’Esprit m’enleva, et j’entendis derrière moi retentir un grand fracas
: Bénie soit la gloire du Seigneur en son lieu.
Les formules de louanges rappellent à l’homme que la
Gloire n’appartient qu’à Dieu. ”Oui, de
lui (le Seigneur), par lui et pour lui sont toutes choses. A Lui la gloire,
dans les siècles. Amen.” Rom. 11,36. Et quand la Gloire resplendit jusqu’à
l’homme, c’est pour le magnifié en tant que Christ, Dieu fait homme qui se
révèle dans son nom, Yeshoua. Jean 12:28
Père, glorifie ton nom ! Et
une voix vint du ciel : Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. La
Gloire est donc un principe révélant le divin comme son attribut propre et nul homme
ou ange ne peut s’approprier la gloire, car cela viendrait à s’identifier à un
dieu. Or parmi les hommes, un seul peut être Christ : “(des patriarches), est issu selon la chair, le Christ qui est
au-dessus de tout, Dieu béni dans les siècles. Amen.” Rom. 9,5.
Christ ressuscité remplace le temple, le sang du
sacrifice par la croix et le corps par l’Eglise, l’Esprit Saint comme la Gloire
qui le remplit. L’œuvre de Dieu révélée dans le Christ, résonne désormais de la
Gloire proclamée dans un seul nom en Yeshoua. Mais au travers du Christ un
grand principe nous est dévoilé, seul celui qui s’abaisse est élevé. Heb
2:9 Mais
celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous
le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte,
afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. C’est ce que
Jésus rappelle aux hommes avant qu’il ne le glorifie. Mat 23 : Ne vous faites pas appeler maître; car un
seul est votre maître, le Christ. 11 Le
plus grand parmi vous sera votre serviteur. 12
Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé.
C’est dans cet esprit que l’épouse vertueuse comme métaphore de l’Eglise est
exalté, Prv 31 : 30 La grâce est trompeuse, et la beauté est
vaine ; La femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée. C’est
le seul passage de la Bible où une autre personne que Dieu est louée, cela
résume toute la Gloire de Dieu.
Malgré cela, certaines créatures recherchent cette gloire
pour surpasser le créateur, comme si elle leur revenait de droit. Satan
fut la première créature à vouloir s'approprier la gloire divine: «Je monterai
au ciel... je siègerai en roi sur la montagne...Je monterai au sommet...Je
serai semblable au Très-Haut» (Esaïe 14:13-14) L'Ecriture nous parle
aussi d'Hérode qui reçut pour lui-même la gloire attribuée à Dieu seul: «Au
même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu'il n'avait pas donné
gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers». (Actes 12:23) Ou encore
Nabuchodonosor, qui après avoir dit: «C'est par la grandeur de ma puissance et
pour la gloire de ma majesté que j'ai fait cela» fut chassé du milieu des
hommes jusqu'à ce qu'il réalise que toute gloire sur cette terre n’appartient
qu'à Dieu: «Maintenant, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux... Il
a le pouvoir d'abaisser ceux qui vivent dans l'orgueil». (Daniel 4:
27& 34). Tout comme pour le diable, la cause était la même: «Comment es-tu
tombé du ciel astre brillant fils de l'aurore ?...Ton orgueil est
précipité vers le séjour des morts». (Esaïe 14:12 & 11)
L’orgueilleux qui recherche la gloire, révèle la nature
de l’esprit totalement antéchrist qui l’anime. Il va de soi que Satan cherche à
exalter ses valeurs sataniques dans le cœur des hommes, afin de les entraîner
dans sa propre chute. C’est pour cela qu'il cherche par tous les moyens
à se fabriquer des héros, par la guerre de prédilection ou par des jeux à
défaut. Héraclès est l’un des héros les plus populaires de la Grèce antique.
C’est le héros par excellence, celui qui accomplit des exploits, a confiance
dans sa force. Héraclès naît à Thèbes de Zeus et d'Alcmène, descendante du
héros Persée et femme du roi Amphitryon. Le roi des dieux a en effet décidé
d'avoir un fils capable de venir en aide aux hommes comme aux dieux. Ses
exploits firent de lui un héros et ses amours un dieu. Déjanire sa dernière
épouse, craignant de perdre son époux qui s’était épris d’Iole la fille du roi Eurytos,
remit une tunique empoisonnée à Lichas qui insista pour qu’il la revêtît.
Héraclès sentit cependant que le vêtement le brûlait ; tentant de s’en
défaire, il constata que sa peau partait avec, en lambeaux. Faisant ériger un
bûcher sur le mont Œta, il s’y jeta tandis que Déjanire se pendait. Zeus
(Athéna ou Hermès selon les versions) le fit monter sur l´Olympe parmi les
dieux. Sur l´Olympe, Héraclès put se réconcilier avec Héra, devint immortel et
fut consacré dieu des éphèbes.
Sous certains aspects très réducteurs, le mythe d’Héraclès
se rapproche du messianisme biblique. Zeus donne un fils humain aux hommes, qui
après sa mort devient dieu lui-même. Pour le diable, il est le prototype
antéchrist parfait du héros. C’est sans doute la raison qui le poussa à
inspirer aux hommes, que l’origine mythologique des jeux olympiques vient du
héros grec par excellence. Selon Pausanias, c'est Héraclès qui aurait
fondé les Jeux Olympiques et aurait appelé l'endroit Olympie. Il
eut l'idée de faire disputer une course à ses frères et de décerner au
vainqueur une couronne de feuilles d'olivier sauvage. Il décida que ces jeux
auraient lieu tous les cinq ans parce que lui est ses frères étaient au nombre
de cinq. Une seule épreuve de course à pied disputée en une seule journée.
Ainsi débutent les jeux. Très vite ils deviennent un idéal pour les jeunes
hommes et acquièrent une incroyable renommée, des émissaires parcourent le pays
pour inviter le peuple aux Jeux Sacrés et la légende était née.
L’esprit
antéchrist des jeux révélé au travers de son fondateur
Les jeux modernes sont clairement perçus par plus de 4
milliards de téléspectateurs comme une immense apologie de la fraternité
humaine. Mais au-delà des flonflons et autres manifestations de joie, les jeux
olympiques sont-ils réellement ce qu'ils prétendent être ? Pour y voir
plus clair plongeons-nous dans leurs origines.
Les jeux modernes n'existent en fait que depuis 108 ans,
Pierre Freddy, Baron de COUBERTIN, leur instigateur aristocrate Français né en
1863, grand admirateur des civilisations grecques, se met en tête, après un
passage en Angleterre de restaurer l'antique tradition des jeux olympiques,
abolie par l'empereur Théodose en 394 après J.C. Bien que les discours actuels
affirment que les valeurs olympiques prônés par Coubertin étaient celles du
respect et de la courtoisie entre les peuples, la réalité est en fait bien moins
agréable.
Gavé d'idées issues d'auteurs tels que le naturaliste
Francis Galton qui s'efforça toute sa vie de démontrer l'inégalité des races
humaines ou du non moins connu diplomate Français, Joseph comte de Gobineau,
l'inspirateur de l'idéologie nazie (Essai sur l'inégalité des races humaines).
Coubertin ne cacha pas de son vivant, ses idées ouvertement racistes et
misogynes. Néanmoins en 1894, après des années d'obstination, il parvint à
rassembler autour de lui, les responsables de 12 pays afin de remettre au goût
du jour les jeux olympiques antiques. Deux ans plus tard, en 1896, la première
olympiade a lieu à Athènes.
Pour Coubertin, il s'agit de manifester aux yeux du monde
la supériorité de l'occident, et surtout de prouver dans le cadre des jeux, la
perfection de « l'homme blanc », autant sur le plan physique que
spirituel. Pour Coubertin, la beauté des corps répondant à l'antique esthétique
des athlètes grecs ne peuvent se retrouver que chez des compétiteurs Européens.
Cette supposée perfection Européenne doit donc se manifester clairement par une
supériorité en terme de performances, cela au détriment des autres
« races » considérées comme inférieures.
Voici le véritable cadre idéologique de la renaissance
des jeux Olympiques modernes : Les femmes interdites d'accès, les Nègres,
Indiens et autres « métèques » tolérés dans le rôle de faire-valoir.
On retiendra d'ailleurs que pour la troisième olympiade de 1904 à St Louis
(USA), les compétitions furent organisées séparément, ceci en fonction de la
« race » des compétiteurs. Les organisateurs Américains considéraient
en effet les Pygmées, Turcs, Syriens et autres Sioux comme des trublions
exotiques, indignes d'être comparés à la fine fleur de l'athlétisme WASP.
Quant à Coubertin, malgré le succès grandissant des J.O
modernes, il ne cesse de tempêter contre le laxisme ethnique des jeux et
surtout l'éventuelle participation des femmes aux Olympiades. Pour lui, il
s'agit d'un affront majeur à la grandeur et à la pureté originelle de cette
compétition. Néanmoins, la pression grandissante des mouvements féministes au
cours des années 20 finissent par abattre les règlements désuets et machistes
du comité international olympique, si bien qu'en 1928, aux jeux d'Amsterdam,
(contre l'avis de Coubertin bien sûr !) les femmes, au nombre de 290, font
leur entrée triomphale aux épreuves d'athlétisme. Écœuré, Coubertin s'éloigne
du comité Olympique international dont il a démissionné de la présidence en
1925, pour se rapprocher de celui de l'Allemagne, qui selon lui, est plus
proche de l'idéal Olympique.
Les jeux de Berlin, en 1936 sont censés magnifier aux
yeux des autorités allemandes, la supériorité de la race germanique. Hitler va
jusqu'à faire pression pour que les Noirs et les Juifs ne participent pas aux
jeux, ce que lui refuse le président du Comité Olympique de l'époque. Cruelle
ironie de l'histoire, les jeux n'auront cependant d'yeux que pour un seul
homme, un Noir du nom du Jesse Owens, que l'histoire retiendra d'ailleurs comme
le premier athlète à remporter quatre médailles durant la même olympiade.
Ulcéré, Hitler quitte le stade, et Coubertin meurt l'année suivante…
Coubertin est devenu au fil des années un personnage
insaisissable, tant ses idées semblent à l'opposé du discours actuel du Comité
olympique international. Bien que son nom soit fréquemment évoqué durant la
trêve olympique, il ne l'est le plus souvent qu'à titre purement anecdotique ou
« folklorique ». On se gardera bien de trop « touiller »
dans la vie et les idées du père fondateur, de peur qu'il ne s'échappe
d'inavouables miasmes. Devenu une gigantesque entreprise marketing, les JO
modernes, s'évertuent désormais à présenter leur père fondateur, Pierre Freddy,
Baron de Coubertin sous l'aspect le plus favorable, mais l'histoire demeure
pour qui prend le temps de s'y intéresser...
On a oublié, par exemple, les propos racistes de Pierre
de Coubertin qui disait : « À la race blanche, d'essence supérieure,
toutes les autres doivent faire allégeance ». - « Il y a deux races
distinctes : celles au regard franc, aux muscles forts, à la démarche
assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l'air vaincu. Eh
bien ! C'est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont
écartés, le bénéfice de cette éducation n'est appréciable qu'aux forts. »
(In « Education anglaise »). - « La théorie de l'égalité des
droits pour toutes les races humaines, conduit à une ligne politique contraire
à tout progrès colonial. Sans naturellement (sic) s'abaisser, à l'esclavage ou
même à une forme adoucie du servage, la race supérieure a raison à la race
inférieure certains privilèges de la vie civilisée. » (In « The
review of the reviews » avril 1901).
La nouvelle nature
des jeux
Les choses ont cependant bien changé depuis la
réintroduction des jeux et un règlement très strict encadre le politiquement
correcte pendant les épreuves. En dépit de la professionnalisation du sport, la
magie des Jeux reste intacte pour les 10.480 athlètes participants et les 205
pays représentés aujourd’hui. Le patriotisme, valeur de l'olympisme, est
présent cependant. Les sportifs se battent d'abord pour eux-mêmes avant de
défendre leurs couleurs nationales. Ce patriotisme a été remplacé par une forme
de chauvinisme, qu'on retrouve moins dans le cœur des athlètes que dans la tête
des sponsors et des responsables des télévisions couvrant l'événement. On
apprend ainsi la démesure suivante : 11 millions de billets ont été émis,
10.490 athlètes inscrits dans 26 disciplines olympiques vont concourir pour 302
épreuves. 2 millions de visiteurs sont attendus. Les Jeux olympiques de Londres
coûteront plus de 11 milliards de livres. Les organisateurs ont réuni 41 sponsors
britanniques qui ont versé quelques 700 millions de livres. Ils comptent
également récolter plus de 600 millions de livres (762 millions d'euros) de la
vente des billets et une somme moins importante de la vente des souvenirs. Les
droits de retransmission pour les Jeux ont été portés à 3,9 milliards de
dollars. Le CIO a 11 sponsors globaux qui paient 957 millions de dollars pour
les droits internationaux de commercialisation de leurs produits.
Les JO sont devenus une immense machine commerciale qui
brasse des milliards. Les Nations s’y bousculent pour faire des affaires, les
sponsors sont omniprésents, les medias fabriquent les dieux du stade pour faire
exploser leur audimat. Des spectacles grandioses ouvre et ferme le bal
olympique. La gloire est exaltée en vertu, l’honneur en dû. Quand les acteurs eux-mêmes
dans leur vanité, ne s’identifient pas aux dieux, comme Bolt en Héraclès qui peaufine
sa légende personnelle. Les dieux du stade animent leur propre grand-messe. L’homme
exalte l’homme, l’orgueil et la vanité remplacent, l’humilité et le renoncement.
La loi du plus fort, qui s’impose comme la religion du dogme olympique, élève
au pinacle du panthéon olympique, celui qui se sera élevé au-dessus de tout et
de tous. On aura d’yeux que pour le sportif le plus rapide, le plus fort, le
plus combatif. Il ne sera désormais question que de champions, de légendes, de
héros et de gloire.
Ainsi la véritable victoire, revient à celui qui prive le
Seigneur de la seule Gloire qui Lui est dû. La véritable compétition est bien
au-dessus des stades, où des puissances bien supérieurs s’affrontent pour
gagner le cœur des hommes. Mais qui y prête encore attention ?
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