http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: La monnaie européenne et ses symboles religieux -5

dimanche 3 juin 2012

La monnaie européenne et ses symboles religieux -5


(Reprise de l’article de l’ancien blog) : Le billet d’Ishtar la reine du ciel

 Si on a une déesse et un peuple pour l’adorer, il va de soi qu’un clergé chargé de relier les deux est nécessaire. C’est le sens étymologique du terme religion, religio qui vient de religare (relier). Si les pièces en euro ont une face qui est propre à chaque pays, il en va autrement des billets qui sont communs à l’Union Européenne. Concernant les billets la lecture spirituelle est plus complexe, mais toujours aussi subtile dans son langage sémiologique. Pour le commun des mortels, la plupart ne voient dans les billets en euro qu’une valeur faciale, illustrée de représentations artistiques qui montrent l’évolution architecturale européenne au travers des siècles. Les rectos de ces billets présentent un exemple de motif architectural européen caractéristique de portes, portails ou fenêtres (symboles d’ouverture) tandis que les versos représentent un pont, symbolisant l’union « des peuples européens entre eux et de l’Europe avec le reste du monde ».


Chaque billet représente un style architectural propre à une époque. Ainsi, les billets de 5 euros représentent le style romain; les billets de 10 euros le style roman; les billets de 20 euros le style gothique; les billets de 50 euros le style renaissance; les billets de 100 euros le style baroque; les billets de 200 euros le style industriel du XIXème siècle et les billets de 500 euros l’architecture moderne du XXème siècle. A la dimension spirituelle se rajoute donc une dimension temporelle, qui part de Rome à nos jours. Comme j’ai déjà parlé des ponts sur revers, je vais analyser l’avers et ses sept portes.

Le langage spirituel s’adresse par nature à des gens spirituels, les uns habités par l’Esprit Saint et les autres par un esprit antéchrist. Commençons par les chrétiens et l’Apocalypse, livre de référence en la matière. Ce livre commence par révéler Christ dans sa nature divine, marchant au milieu de sept chandeliers. Le chandelier est l’image de la communauté des croyants unis au Seigneur, une assemblée ou église en somme. 2.1   Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse: Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or… Les premiers chapitres révèlent sept lettres à sept églises, qui en fait ne visent pas des lieux géographiques, mais sept époques qui partent de l’époque romaine à la nôtre aujourd’hui qui s’appelle le temps de Laodicée. On remarque donc que l’adversaire s’inspire une fois encore de la Bible pour singer l’Eternel. 

L’image de la Ménorah représente l’union de Dieu (le scion central) et de son peuple (les branches), le tout projeté dans l’espace et le temps des premiers chapitres de l’Apocalypse. Le diable va reprendre le principe à son compte sur les billets en euro. Le dieu principal est représenté par la couronne mariale et le peuple est représenté par une architecture particulière associée à une société précise (les européens) à une époque particulière. Au temps 0 qui est celui de Jésus, le diable est vaincu sur la croix par la résurrection de Jésus. On peut donc considérer que l’adversaire est dépouillé de toute autorité. Comme dans Genèse 3 :1 il est nu : Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs. Mais le mot rusé peut aussi être traduit par « nu ». Eve dans le jardin d’Eden représente un type de l’Epouse divine. Une reine, sur laquelle le chérubin doit veiller, mais il refuse et cherche à s’approprier cette autorité. Ce qui provoque sa rébellion et la chute du diable, c’est l’image du serpent qui est abaissé et mange la poussière du sol. Mais il retrouve sa verticalité dans l’image de l’arbre de la connaissance, qui signifie aussi l’union, notamment en corrompant Eve. Vous pouvez suivre tout ceci ici : http://lettrealepouse.free.fr/menora/babylone%202/bab03.htm

Pour retrouver le statut divin qu’il convoite, le diable va rééditer la même démarche qu’avec Eve, mais à l’échelle du monde entier cette fois. Le principe est simple, tordre le sens du verbe divin, séduire puis instiller sa semence dans le corps même de l’Epouse afin de produire un fruit à son image. Le résultat est l’Eglise Catholique Romaine et sa Reine du ciel, la Vierge Marie. Il conviendra donc de faire en sorte que ce système antéchrist traverse le temps pour au terme des jours asseoir une autorité totale sur les hommes. Comment ? En éliminant les fils de Dieu et en s’établissant au-dessus de Jésus-Christ dans le droit divin. Le diable ne cache pas ses intentions, au contraire, il les affiche ouvertement, mais comme personne ne peut le comprendre cela passe inaperçu. Démonstration.

Je m’adresse maintenant à la communauté des croyants en Jésus. Lorsque vous payez chaque matin votre boulanger, ou que vous faites un don en espèce à votre église, savez-vous exactement ce que tenez dans votre main ? Regardez cette image et dites-moi ce que vous y voyez.


Les éléments représentés ne correspondent pas à des constructions architecturales réelles, et ne trahissent une provenance d’État européen particulier. Ce choix relativement neutre a permis d’éviter les querelles sur la prééminence de chaque état et sur les valeurs partagées qu’aurait pu induire le choix de personnalités historiques ou d’autres symboles. Ca c’est en théorie, en pratique c’est très différent.  La première porte représentée est un arc de triomphe romain. Un arc de triomphe est un ouvrage d’art célébrant une victoire ou une série de victoires. Chacun était dédié à un général victorieux ou à un empereur, et généralement placé à l’entrée de la ville, sauf les arcs de Rome, placés au cœur de la ville.  L’arc de triomphe eut d’abord une signification religieuse dans la célébration d’une victoire. Au retour d’une guerre de conquête gagnée sur un ennemi anéanti, il était important de passer sous une « porte sacrée » destinée à affranchir les combattants restés en vie de la puissance destructive dont ils avaient fait preuve pour la gloire de Rome. Le symbole prit ensuite une signification exclusivement réservée à l’empereur lui-même. Il s’agissait de la victoire d’un seul homme, l’imperator, sur l’humanité. http://schoenel.unblog.fr/arc-de-triomphe/

Ce qui est représenté sur notre billet de cinq euro n’est pas une porte à proprement parler, mais plutôt un élément architectural votif  à la gloire d’un dieu. Lire : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1925_num_49_1_2974

Le style dans sa conception le destine plutôt à être un support de statue, ici en l’occurrence il est suggéré par la couronne mariale. Cette porte, supporte en fait la Reine du ciel, la forme romaine de la célèbre porte d’Ishtar. Mais l’exemple retenu pour figurer sur ce billet n’est pas pris au hasard, il vient de là :


Ce que vous voyez  ci-dessus c’est l’arc de Titus, le plus ancien arc de triomphe romain. Construit en 81 par l’Empereur Domitien en l’honneur de son frère Titus et de son père Vespasien. Il commémore les victoires contre les Juifs, la prise de Jérusalem et la destruction du Temple. Quelques bas-reliefs subsistent tels que celui où l’on voit les romains portant le butin du temple : chandelier à sept branches, trompettes d’argent ….


Le butin fut si grand, dit Flavius Josèphe, que la valeur de l’or diminua de moitié dans toute la Syrie. Cet arc de triomphe est le symbole de la victoire de l’empire romain sur le peuple de Dieu, mais la symbolique ne s’arrête pas là. Auparavant l’empereur Vespasien avait fait construire le « Temple de la Paix », pour célébrer le triomphe sur la révolte de Judée (71 ap. J.C.), il fut inauguré en 75 ap. J.C. Construit sur le Forum de la Paix qui est le troisième des forums impériaux construit spécialement pour célébrer la victoire sur les juifs. Le terme « paix » n’avait pas la même signification que celle qu’il peut avoir au XXIe siècle ; il s’agissait de la « paix imposée par l’Empereur de Rome » ou Pax romana. Le Temple de la Paix  fut destiné à conserver les trophées les plus précieux du butin accumulé lors de la conquête de Jérusalem. Le trésor du Temple servira aussi à frapper une pièce de monnaie appelée « Judéa Capta » la Judée prisonnière. Durant les 4 années de guerre, Rome a fait près de 100.000 prisonniers qui pour la plupart serviront comme esclaves, et seront employés dans la construction du Colisée. La destruction du second Temple marque la fin de l’État hébreu à l’époque ancienne.

On voit que l’arc de triomphe de Titus est riche de symboles, car il représente la destruction du Temple, de la ville de Jérusalem, de la déportation du peuple survivant et même de la disparition de la Judée comme Etat. Le premier des 7 billets en euro affiche clairement le programme, l’assujettissement ou la destruction du peuple de Dieu au dictat de Rome. Comme les juifs disparurent comme nation, le combat se poursuivit dans le domaine spirituel, c’est la suite logique des autres billets où sont représentés des passages vers les églises catholiques romaines, seule autorité religieuse acceptée et reconnue pour figurer sur les billets européens. La religion catholique combattra avec le même acharnement que Titus le peuple spirituel de Dieu. Les cathares, huguenots, protestants, juifs, etc, furent injustement condamnés, torturés, massacrés et bannis pendant toute l’emprise de l’autorité de l’Eglise de Rome en Europe, simplement parce qu’ils refusèrent l’idolâtrie catholique.

Si on associe les deux faces des billets, on a les ponts qui représentent le pontife romain (le pape), les passages (portes et fenêtres) vers les églises (assemblées), le tout scellé par la couronne mariale représentant la reine du ciel (le diable). C’est 2000 ans d’histoire qui défilent sur ces billets à la gloire de l’autorité catholique romaine. Mais c’est sous le nom de Babylone que la Grande Prostituée est condamnée dans l’Apocalypse, car elle en est la digne héritière. Le culte de la reine du ciel n’est pas une invention romaine, mais babylonienne.

La reine du ciel européenne n’est que la suite logique d’une interminable liste de déesses qui commencent leur saga en Mésopotamie. La première est Inanna chez les Sumériens, qui deviendra Ishtar chez les Assyriens et Babyloniens, Isis chez les Égyptiens, Ashtoreth en Palestine, Astarté ou Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, et Ashtart en langue punico-phénicienne. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre, régissait la vie et la mort.

La naissance du mythe de la reine du ciel. Inanna/Ishtar est une divinité du panthéon moyen-oriental (depuis le quatrième millénaire avant Jésus-Christ). Fille d’Enlil dans le Panthéon akkadien et babylonien ; elle représente la planète Vénus. Avec le temps elle deviendra « la Reine du ciel », la déesse de l’amour physique et donc des naissances. Elle est aussi la déesse de la guerre et des batailles et la déesse protectrice des prostituées sacrées. D’une certaine manière elle représente la vie en générale.


Dans la mythologie sumérienne elle épouse le dieu-berger (Dummuzi ou Tammuz). Un jour elle décide de descendre au monde inférieur (les enfers) pour prendre le pouvoir sur ce monde détenu par sa sœur Ereshkigal qui représente la mort. Elle entre dans le palais d’Ereshkigal, traverse les « Sept Portes » et arrive « nue », dénuée de tout pouvoir, devant sa sœur et les Sept Juges des Enfers (Anunnaki), qui la tuent. Le monde supérieur (le monde des vivants), en son absence, perd sa force fertile ; donc il a fallu l’intervention du seigneur des dieux (Éa) pour lui rendre la vie et l’extraire du monde des morts, mais en échange, elle était obligée de choisir un vivant pour prendre sa place aux Enfers ; pour cela elle délivre son époux (Tammuz) aux diables qui l’emmènent aux mondes des morts. Regrettant plus tard la perte de son époux Tammuz, elle obtient des dieux l’autorisation de son retour cyclique parmi les vivants pour redonner à la vie sa puissance fertile. Ce mythe permettait d’expliquer aux humains la succession des saisons et les différentes modifications de la nature au cours du déroulement de l’année ; à l’automne et à l’hiver, Tammuz est absent parmi les vivants, et à son retour (le printemps et l’été) la vie réapparaître sur terre. Les millénaires et les civilisations passants, l’époux de la reine du ciel devint son fils et deux grandes fêtes commémoreront l’alternance cyclique de la mort à la vie. C’est les Pâques babyloniennes de l’Akitu en l’honneur de la reine du ciel et 9 mois plus tard (temps de gestation) à Noël la renaissance de son fils au solstice d’hiver. On retrouve cette histoire dans les signes du zodiaque et fort logiquement dans les cathédrales.

Le mythe de la descente vers la mort et du dépouillement jusqu’à la nudité de la reine du ciel est un parallèle avec le rabaissement du diable comparé au serpent dans la Genèse biblique. Sa résurrection en remontant par les sept portes, puis son remplacement par Dumusi/Tammuz en enfer retrace la restauration de la royauté de la reine du ciel. Dumusi/Tammuz le berger représente le conducteur de troupeau, le roi, qui en prenant la place en enfer d’Ishtar cède également son autorité à la déesse qui prend ainsi sa couronne et retrouve son statut antérieur amplifié car désormais elle gouverne sur le ciel et la terre. Pour cela il faudra que la Reine du ciel passe par sept portes comme autant de royaumes, pour retrouver sa gloire passée et c’est là que l’on retrouve les prophéties bibliques de l’Apocalypse et surtout que l’on comprend pourquoi la grande prostituée est nommée Babylone.

Apocalypse 17:5  Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Le sens du nom Babylone, « la porte du dieu » éclaircie le mystère quand on le met en relation avec chapitre précédent. La Porte d’Ishtar étant le passage vers la cité des dieux, la Reine du ciel scelle religieusement le seul passage qui relie les hommes vers le ciel. A Babylone Ishtar trouve sa maturité spirituelle comme Reine du ciel au sommet du panthéon et c’est dans ce rôle que son autorité spirituelle entend s’exercer jusqu’à la fin des temps. Autorité qui s’étend du genre humain aux fils de Dieu. Les juifs, puis les chrétiens étant les cibles prioritaires à soumettre ou détruire le cas échéant.

La porte représente la déesse symboliquement, mais bien plus encore, elle représente l’autorité dans sa fonction la plus élevée, l’autorité divine. A Babylone Ishtar pouvait dire : « je suis la seule voie, la vie car déesse de l’amour et nul ne peut venir aux dieux qui sont dans la ville que par moi ».  C’est ce principe que Jésus foule aux pieds quand il dit :  » Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6). Le diable en s’identifiant à la reine du ciel c’est autoproclamé dieu sur terre et dans le ciel où tout doit lui être soumis. Cette autorité c’est construite sur plusieurs millénaires et principalement en asservissant les sept royaumes qui forment les sept têtes de la bête de l’apocalypse. Voire : http://lettrealepouse.free.fr/breves/LAE10.htm

Avec l’empire romain disparaît le royaume d’Israël, mais commence un nouveau combat dans le champ spirituel avec l’évangélisation du monde au nom de Jésus-Christ. Cette fois la bataille change de nature et se déplace dans la sphère spirituelle en autant de combats spirituels et guerres de religions pendant 2000 ans. Dans ce combat le Diable a réussi à imposer la Grande Prostituée comme autorité spirituelle sur le monde chrétien en imposant le pape comme pontife romain sur les peuples. Nous avons donc aujourd’hui dans le dernier royaume de la Bête (l’Europe), une autorité religieuse représentée par la Grande Prostituée ayant un pontife comme chef et de l’autre une autorité qui se veut divine, représentée par la Reine du ciel, (La Vierge Marie). C’est le message spirituel délivré par les billets en euro.


Du premier billet, celui de 5 euros, avec l’arche de Titus qui mène au Colisée à la face en verre du billet de 500 euros qui pourrait être celle de l’atrium du nouveau siège de la BCE, où les visiteurs accéderont au siège par la Grossmarkthalle, l’ancien marché de gros de Francfort, construit en 1928 et utilisé pour regrouper les juifs avant leur déportation, le message est clair : La soumission ou la mort !

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