Cette semaine, les spectateurs se sont rués dans les cinémas du monde entier pour découvrir Hunger Game, adapté du best-seller de l'Américaine Suzanne Collins. A l'instar de Twilight ou Harry Potter, la saga passionne et les fans ados trépignaient d'impatience.
Matthieu 13 : 24 Jésus proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. 25 Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. 26 Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. 27 Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? 28 Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ? 29 Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. 30 Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
36 Alors il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent: Explique-nous la parabole de l’ivraie du champ. 37 Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; 38 le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du malin ; 39 l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. 40 Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. 41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité: 42 et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Le temps des charrues spirituelles est de retour. Comme Jésus par la puissance de son Esprit laboura les consciences afin de sauver l’humanité par ses paroles de vie et en s’offrant lui-même comme victime expiatoire pour ses ennemis et que ceux qui croient en lui est la vie éternelle, voilà que Satan travaille lui aussi la terre de notre conscience en y mettant toute la puissance de son esprit diabolique associée aux techniques les plus modernes. Les socs sont en terre et labourent inlassablement un sol toujours plus stérile et desséché, empiétant, puis prolongeant leurs sillons toujours plus loin, jusque dans le champ de l’Eternel. Retournant la bonne semence et l’enterrant profondément dans le sol, pour en faire le fumier de son ivraie.
A peine les jours de deuil se sont-ils achevés après le massacre de trois enfants juifs à Toulouse, que les mêmes images reviennent avec encore plus de violence et de cruauté. Après avoir bouleversé et ému toute une nation, ces meurtres gratuits sont déjà oubliés pour faire place à encore plus d’horreur et d’atrocité, mais en poussant le vice et le sadisme au paroxysme, car des enfants vont être massacrés par d’autres enfants.
Le contexte est encore plus incroyable quand on le confronte à la réalité de l’actualité du jour. "La dignité a prévalu" juge la presse mercredi après la décision de la chaîne qatarie Al-Jazeera de ne pas diffuser la vidéo des assassinats de Toulouse, même si beaucoup d'éditorialistes craignent que ces images se retrouvent sur internet. "En certaines circonstances, le droit au silence doit primer sur le droit à l'information. Ce dernier n'autorise pas tout", commente Yves Thréard dans Le Figaro. "Pas besoin de réfléchir bien longtemps en effet pour comprendre que montrer ces images équivaut à se faire le complice actif du terroriste et de son idéologie de mort", ajoute Jacques Guyon dans La Charente libre. Pourtant c’est avec formidable déploiement promotionnel, que le massacre d’enfants va envahir les écrans en France. Bienvenu en enfer, le champ de Satan.
Le New York Times publiait dimanche dernier un article sur la stratégie de vente de Lionsgate qui a mis 45 millions de dollars pour la promotion de ce film qui a coûté 80 millions à faire. Le reportage démontre comment faire d’un lancement de film un événement : si tu répètes sans arrêt que c’est un film-culte, il y a des chances que ça le devienne. Le studio a carrément inondé les jeunes : 80 000 affiches offertes, la couverture de 50 magazines, des annonces sur 3 000 panneaux et abri d’autobus. Et une campagne digitale virulente : utilisation constante de Facebook et Twitter, une chaîne YouTube, un blog sur Tumblr, des jeux pour iPhone. La première a été diffusée en live stream sur Yahoo. Une des membres de l’équipe de marketing avait même pour mission d’alimenter les blogs de fans. Le publique visé est clairement les adolescents, qu’ont invitent à voir un film dont les images passent par la vision de l’héroïne, ce qui permet aisément aux enfants qui le regardent de s’identifier à elle.
Le plus grand défi du studio Liongate était de vendre un film sur la mort de deux douzaines d’ados qui s’affrontent dans un jeu. « On s’est donné comme règle de ne jamais dire « 23 enfants se font tuer » mais plutôt « un seul survivra ». Dans le scénario, chaque année douze districts envoient en les tirants au sort, un garçon et une fille. Une manière atroce de laisser la population sauve en tuant seulement 23 enfants innocents. Ce jeu est construit sur le même principe des arènes aux temps de César. Les gladiateurs sont remplacés par des adolescents et il ne doit en rester qu’un. Leur survie dépend non pas d’eux-mêmes, mais en très grande partie à l’intention que porte les gens sur eux. Une télé réalité en direct, où rien n’est protégé, tous les coups sont permis.
Hunger Games est le nom du film et est adapté du best-seller de Suzanne Collins. Collins est la Meyer de Twilight. Après Harry Potter et bientôt la fin de la saga Twilight en novembre prochain, il fallait tout de suite récupérer une franchise littéraire à succès et la projeter sur les écrans avec toujours plus de cruauté. Dans la ligné des blockbusters antéchrists qui transforment les magiciens en sauveurs ou des vampires en aimables ados. Mais il ne faut pas s’y tromper, c’est bien l’inversion des valeurs bibliques qui est recherchées par l’adversaire. Alors que la Bible demande explicitement de ne pas avoir affaire à la magie ou de s’abstenir de manger du sang, par ces films on pénètre la conscience de toute une génération en lui inculquant les valeurs du diable.
D’une certaine manière le seul fait de voir pousser et murir l’ivraie est en soit un signe eschatologique fort. Surtout quand les marques sataniques sont tellement évidentes à voir pour qui sait les reconnaitre, comme dans le Film Avatar : http://schoenel.unblog.fr/2009/12/21/la-bataille-de-noel-avatar/On retrouve les grands symboles que Satan cherche tant à imposer aux homme, comme le studio Liongate, le lion étant le symbole d’Ishtar et gate la porte en anglais, cela revient à dire la Porte d’Ishtar. Une héroïne guerrière et archère comme la déesse, qui doit tuer les enfants des 12 autres tribus, ce n’est même plus la peine de commenter… Comme l’adversaire sait qu’il n’y a plus d’opposition contre lui, il peut désormais s’afficher de cette manière grossière et tellement visible, puisque le feu de l’Esprit s’est éteint dans les églises occidentales.
Clairement, ce genre de film ou les séries télévisées du même acabit en disent bien plus long sur l’état spirituel d’une nation que n’importe quel discours. On peut mettre cela dans le même tonneau que la victoire de Lordy à l’Eurovision, que de présenter le pape au 20h comme le chef de la chrétienté ou les enfants prêcheurs des églises pentecôtistes sud-américaines. Mais un jour il tombera une goutte de plus dans le tonneau de la perdition et se sera la goutte de trop….
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