Si l’on part du principe que le Diable reconstitue l’empire romain sous la forme contemporaine de l’Union européenne, on peut s’interroger sur son besoin d’y maintenir absolument la Grèce. Où peut être l’intérêt politique ou économique, de s’arc-bouter ainsi sur un pays qui en valeur représente à peine 2% de l’Union ? Toute la zone euro est ébranlée par la ruine de la Grèce, qui menace de la faire éclater. Pourtant rien ne semble affecter la volonté des dirigeants européens de la maintenir dans la zone. L’explication n’est pas politique ou économique, mais spirituelle dans son symbole. Car la Grèce est le principe civilisateur de toute l’Europe.
La bête de l’Apocalypse et ses 7 royaumes, ainsi que la statue de Daniel, ont en commun d’unifier les royaumes dans une continuité de pensée. Que l’on parte de Sumer ou de Babylone, le principe de la cité Etat prévaut, comme le sera Rome à la fin. La cité est le principe civilisateur, celui par lequel la civilisation se développe et grandie. La civilisation grecque classique est une civilisation de la cité (polis). La cité est un groupe de citoyens : ainsi, on ne dit jamais dans un décret « Athènes » ou « l'Etat athénien décide... », mais « les Athéniens décident... », « le peuple des Athéniens décide... ». Ce groupe est très réduit (une dizaine de milliers; Platon en recense 5 040), de façon que chacun puisse connaître chacun, ce qui assure ainsi une extrême cohésion du corps civique. Le citoyen remplit des devoirs (devoir financier, devoir militaire...) : il se doit à la cité. En échange, il a le privilège de participer au gouvernement de l'Etat, il est protégé par les lois et par les dieux de la cité (chaque cité a ses dieux et ses cultes propres réservés aux citoyens). Or c’est cette cohésion civilisatrice commune aux éléments constitutifs de la Bête ou de la Statue que Satan cherche à préserver à tout prix.
La démocratie athénienne désigne le régime politique mis en place progressivement dans la cité d'Athènes durant l'Antiquité et réputé pour être l'ancêtre des démocraties modernes. Athènes a donc inventé un nouveau principe civilisateur, la démocratie, qui place le citoyen au cœur de la gouvernance de la cité. Cité elle-même placée sous l’égide d’Athéna dont la ville tire son nom. Athéna déesse vierge et guerrière est également celle de la sagesse, comme son animal symbole, la chouette dont le regard perce les ténèbres, le confirme. Ce qui nous renvoie à sa contrepartie sémitique, Ishtar de Babylone, ayant les mêmes caractéristiques et les mêmes symboles. Vierge guerrière associée aux chouettes.
Nous avons donc un principe civilisateur commun aux deux côtés de la Méditerranée, que la mythologie relie par l’histoire de l’enlèvement d’Europe. Pour faire simple je dirais qu’Europe représente la civilisation phénicienne qui traverse la mer pour s’implanter en Occident. La civilisation phénicienne n’étant que le trait d’union entre l’Orient et l’occident, celui par lequel passe un courant civilisateur débutant dans les cités Etats sumériennes. L’âme satanique qui par Caïn fonda les premières villes sumériennes, peut donc par le biais des cités devenir un principe civilisateur. La Bible appelle cela l’Arbre de la « connaissance » du bien et du mal. Eze 31:18 A qui ressembles-tu ainsi en gloire et en grandeur Parmi les arbres d’Eden ? Tu seras précipité avec les arbres d’Eden Dans les profondeurs de la terre, Tu seras couché au milieu des incirconcis, Avec ceux qui ont péri par l’épée. Voilà Pharaon et toute sa multitude ! Dit le Seigneur, l’Eternel. Relier pharaon au jardin d’Eden, c’est relier la civilisation égyptienne à une racine unique se situant dans le jardin, et dont le destin funeste est lié à celui qui corrompt la terre, le Diable.
La civilisation urbaine ayant une origine commune trouvant sa source à Sumer, le principe civilisateur qui le constitue se développe donc comme un arbre ayant planté ses racines dans la même terre. Si on comprend cela, alors on peut aisément fusionner toutes les images bibliques comme l‘arbre de la connaissance et la statue de Daniel. Ainsi comme l’Epouse de Christ se développe sur 6000 ans d’existence pour apparaître en corps constituée à la fin des temps dans Apocalypse 12, son inverse terrestre, la civilisation urbaine apparait dans son principe abouti au même moment et porte le nom de la cité qui la caractérise, Babylone, « la porte de son dieu », qu’il faut comprendre comme le passage qui mène vers les dieux. Et la porte d’Ishtar est la porte principale de Babylone, la porte de la Vierge, reine du ciel.
Il ne faut donc plus s’étonner si les grands symboles civilisateurs sataniques, retrouvent leurs places originelles quel que soit l’élément constitutif de la statue. Babylone, Athènes et Rome/Bruxelles ne formant qu’un même corps (ou arbre), les mêmes caractéristiques vont les relier : La Vierge reine du ciel comme déesse tutélaire, la cité, le citoyen et un lien civilisateur. Maintenant vous savez pourquoi Satan tient tellement à ce que la Grèce reste dans l’Union, car c’est un élément clé dans l’Histoire, ayant bâti sa civilisation.
Drapeau européen avec sa couronne mariale
L'enlèvement d'Europe à Bruxelles
1 euro grec |
2 euros grec |
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