(Reprise de l’article de l’ancien blog) : Le billet d’Ishtar la reine du ciel
Si on a une déesse et un peuple pour l’adorer, il va de
soi qu’un clergé chargé de relier les deux est nécessaire. C’est le sens étymologique
du terme religion, religio qui vient de religare (relier). Si les pièces en
euro ont une face qui est propre à chaque pays, il en va autrement des billets
qui sont communs à l’Union Européenne. Concernant les billets la lecture
spirituelle est plus complexe, mais toujours aussi subtile dans son langage
sémiologique. Pour le commun des mortels, la plupart ne voient dans les billets
en euro qu’une valeur faciale, illustrée de représentations artistiques qui
montrent l’évolution architecturale européenne au travers des siècles. Les
rectos de ces billets présentent un exemple de motif architectural européen
caractéristique de portes, portails ou fenêtres (symboles d’ouverture) tandis
que les versos représentent un pont, symbolisant l’union « des peuples
européens entre eux et de l’Europe avec le reste du monde ».
Chaque billet représente un style architectural propre à
une époque. Ainsi, les billets de 5 euros représentent le style romain; les
billets de 10 euros le style roman; les billets de 20 euros le style gothique;
les billets de 50 euros le style renaissance; les billets de 100 euros le style
baroque; les billets de 200 euros le style industriel du XIXème siècle et les
billets de 500 euros l’architecture moderne du XXème siècle. A la dimension
spirituelle se rajoute donc une dimension temporelle, qui part de Rome à nos
jours. Comme j’ai déjà parlé des ponts sur revers, je vais analyser l’avers et
ses sept portes.
Le langage spirituel s’adresse par nature à des gens
spirituels, les uns habités par l’Esprit Saint et les autres par un esprit
antéchrist. Commençons par les chrétiens et l’Apocalypse, livre de référence en
la matière. Ce livre commence par révéler Christ dans sa nature divine,
marchant au milieu de sept chandeliers. Le chandelier est l’image de la
communauté des croyants unis au Seigneur, une assemblée ou église en somme. 2.1 Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse: Voici ce que
dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au
milieu des sept chandeliers d’or… Les premiers chapitres révèlent sept lettres
à sept églises, qui en fait ne visent pas des lieux géographiques, mais sept
époques qui partent de l’époque romaine à la nôtre aujourd’hui qui s’appelle le
temps de Laodicée. On remarque donc que l’adversaire s’inspire une fois encore
de la Bible pour singer l’Eternel.
L’image de la Ménorah représente l’union de Dieu (le
scion central) et de son peuple (les branches), le tout projeté dans l’espace
et le temps des premiers chapitres de l’Apocalypse. Le diable va reprendre le
principe à son compte sur les billets en euro. Le dieu principal est représenté
par la couronne mariale et le peuple est représenté par une architecture
particulière associée à une société précise (les européens) à une époque
particulière. Au temps 0 qui est celui de Jésus, le diable est vaincu sur la
croix par la résurrection de Jésus. On peut donc considérer que l’adversaire
est dépouillé de toute autorité. Comme dans Genèse 3 :1 il est nu : Le
serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs. Mais le mot rusé
peut aussi être traduit par « nu ». Eve dans le jardin d’Eden
représente un type de l’Epouse divine. Une reine, sur laquelle le chérubin doit
veiller, mais il refuse et cherche à s’approprier cette autorité. Ce qui
provoque sa rébellion et la chute du diable, c’est l’image du serpent qui est abaissé
et mange la poussière du sol. Mais il retrouve sa verticalité dans l’image de
l’arbre de la connaissance, qui signifie aussi l’union, notamment en corrompant
Eve. Vous pouvez suivre tout ceci ici : http://lettrealepouse.free.fr/menora/babylone%202/bab03.htm
Pour retrouver le statut divin qu’il convoite, le diable
va rééditer la même démarche qu’avec Eve, mais à l’échelle du monde entier
cette fois. Le principe est simple, tordre le sens du verbe divin, séduire puis
instiller sa semence dans le corps même de l’Epouse afin de produire un fruit à
son image. Le résultat est l’Eglise Catholique Romaine et sa Reine du ciel, la
Vierge Marie. Il conviendra donc de faire en sorte que ce système antéchrist
traverse le temps pour au terme des jours asseoir une autorité totale sur les
hommes. Comment ? En éliminant les fils de Dieu et en s’établissant
au-dessus de Jésus-Christ dans le droit divin. Le diable ne cache pas ses
intentions, au contraire, il les affiche ouvertement, mais comme personne ne
peut le comprendre cela passe inaperçu. Démonstration.
Je m’adresse maintenant à la communauté des croyants en
Jésus. Lorsque vous payez chaque matin votre boulanger, ou que vous faites un
don en espèce à votre église, savez-vous exactement ce que tenez dans votre
main ? Regardez cette image et dites-moi ce que vous y voyez.
Les éléments représentés ne correspondent pas à des
constructions architecturales réelles, et ne trahissent une provenance d’État
européen particulier. Ce choix relativement neutre a permis d’éviter les
querelles sur la prééminence de chaque état et sur les valeurs partagées qu’aurait
pu induire le choix de personnalités historiques ou d’autres symboles. Ca c’est
en théorie, en pratique c’est très différent. La première porte
représentée est un arc de triomphe romain. Un arc de triomphe est un ouvrage
d’art célébrant une victoire ou une série de victoires. Chacun était dédié à un
général victorieux ou à un empereur, et généralement placé à l’entrée de la
ville, sauf les arcs de Rome, placés au cœur de la ville. L’arc de
triomphe eut d’abord une signification religieuse dans la célébration d’une
victoire. Au retour d’une guerre de conquête gagnée sur un ennemi anéanti, il
était important de passer sous une « porte sacrée » destinée à
affranchir les combattants restés en vie de la puissance destructive dont ils
avaient fait preuve pour la gloire de Rome. Le symbole prit ensuite une
signification exclusivement réservée à l’empereur lui-même. Il s’agissait de la
victoire d’un seul homme, l’imperator, sur l’humanité. http://schoenel.unblog.fr/arc-de-triomphe/
Ce qui est représenté sur notre billet de cinq euro n’est
pas une porte à proprement parler, mais plutôt un élément architectural
votif à la gloire d’un dieu. Lire : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1925_num_49_1_2974
Le style dans sa conception le destine plutôt à être un
support de statue, ici en l’occurrence il est suggéré par la couronne mariale.
Cette porte, supporte en fait la Reine du ciel, la forme romaine de la célèbre
porte d’Ishtar. Mais l’exemple retenu pour figurer sur ce billet n’est pas pris
au hasard, il vient de là :
Ce que vous voyez ci-dessus c’est l’arc de Titus,
le plus ancien arc de triomphe romain. Construit en 81 par l’Empereur Domitien
en l’honneur de son frère Titus et de son père Vespasien. Il commémore les
victoires contre les Juifs, la prise de Jérusalem et la destruction du Temple.
Quelques bas-reliefs subsistent tels que celui où l’on voit les romains portant
le butin du temple : chandelier à sept branches, trompettes d’argent ….
Le butin fut si grand, dit Flavius Josèphe, que la valeur
de l’or diminua de moitié dans toute la Syrie. Cet arc de triomphe est le
symbole de la victoire de l’empire romain sur le peuple de Dieu, mais la
symbolique ne s’arrête pas là. Auparavant l’empereur Vespasien avait fait
construire le « Temple de la Paix », pour célébrer le triomphe sur la
révolte de Judée (71 ap. J.C.), il fut inauguré en 75 ap. J.C. Construit sur le
Forum de la Paix qui est le troisième des forums impériaux construit
spécialement pour célébrer la victoire sur les juifs. Le terme
« paix » n’avait pas la même signification que celle qu’il peut avoir
au XXIe siècle ; il s’agissait de la « paix imposée par l’Empereur de
Rome » ou Pax romana. Le Temple de la Paix fut destiné à conserver
les trophées les plus précieux du butin accumulé lors de la conquête de
Jérusalem. Le trésor du Temple servira aussi à frapper une pièce de monnaie
appelée « Judéa Capta » la Judée prisonnière. Durant les 4 années de
guerre, Rome a fait près de 100.000 prisonniers qui pour la plupart serviront
comme esclaves, et seront employés dans la construction du Colisée. La destruction
du second Temple marque la fin de l’État hébreu à l’époque ancienne.
On voit que l’arc de triomphe de Titus est riche de
symboles, car il représente la destruction du Temple, de la ville de Jérusalem,
de la déportation du peuple survivant et même de la disparition de la Judée
comme Etat. Le premier des 7 billets en euro affiche clairement le programme,
l’assujettissement ou la destruction du peuple de Dieu au dictat de Rome. Comme
les juifs disparurent comme nation, le combat se poursuivit dans le domaine
spirituel, c’est la suite logique des autres billets où sont représentés des
passages vers les églises catholiques romaines, seule autorité religieuse
acceptée et reconnue pour figurer sur les billets européens. La religion
catholique combattra avec le même acharnement que Titus le peuple spirituel de
Dieu. Les cathares, huguenots, protestants, juifs, etc, furent injustement
condamnés, torturés, massacrés et bannis pendant toute l’emprise de l’autorité
de l’Eglise de Rome en Europe, simplement parce qu’ils refusèrent l’idolâtrie
catholique.
Si on associe les deux faces des billets, on a les ponts
qui représentent le pontife romain (le pape), les passages (portes et fenêtres)
vers les églises (assemblées), le tout scellé par la couronne mariale
représentant la reine du ciel (le diable). C’est 2000 ans d’histoire qui
défilent sur ces billets à la gloire de l’autorité catholique romaine. Mais
c’est sous le nom de Babylone que la Grande Prostituée est condamnée dans
l’Apocalypse, car elle en est la digne héritière. Le culte de la reine du ciel
n’est pas une invention romaine, mais babylonienne.
La reine du ciel européenne n’est que la suite logique
d’une interminable liste de déesses qui commencent leur saga en Mésopotamie. La
première est Inanna chez les Sumériens, qui deviendra Ishtar chez les Assyriens
et Babyloniens, Isis chez les Égyptiens, Ashtoreth en Palestine, Astarté ou
Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, et Ashtart en
langue punico-phénicienne. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique
et de la guerre, régissait la vie et la mort.
La naissance du mythe de la reine du ciel. Inanna/Ishtar
est une divinité du panthéon moyen-oriental (depuis le quatrième millénaire
avant Jésus-Christ). Fille d’Enlil dans le Panthéon akkadien et babylonien ;
elle représente la planète Vénus. Avec le temps elle deviendra « la Reine
du ciel », la déesse de l’amour physique et donc des naissances. Elle est
aussi la déesse de la guerre et des batailles et la déesse protectrice des
prostituées sacrées. D’une certaine manière elle représente la vie en générale.
Dans la mythologie sumérienne elle épouse le dieu-berger
(Dummuzi ou Tammuz). Un jour elle décide de descendre au monde inférieur (les
enfers) pour prendre le pouvoir sur ce monde détenu par sa sœur Ereshkigal qui
représente la mort. Elle entre dans le palais d’Ereshkigal, traverse les
« Sept Portes » et arrive « nue », dénuée de tout pouvoir,
devant sa sœur et les Sept Juges des Enfers (Anunnaki), qui la tuent. Le monde
supérieur (le monde des vivants), en son absence, perd sa force fertile ; donc
il a fallu l’intervention du seigneur des dieux (Éa) pour lui rendre la vie et
l’extraire du monde des morts, mais en échange, elle était obligée de choisir
un vivant pour prendre sa place aux Enfers ; pour cela elle délivre son époux
(Tammuz) aux diables qui l’emmènent aux mondes des morts. Regrettant plus tard
la perte de son époux Tammuz, elle obtient des dieux l’autorisation de son
retour cyclique parmi les vivants pour redonner à la vie sa puissance fertile.
Ce mythe permettait d’expliquer aux humains la succession des saisons et les
différentes modifications de la nature au cours du déroulement de l’année ; à
l’automne et à l’hiver, Tammuz est absent parmi les vivants, et à son retour
(le printemps et l’été) la vie réapparaître sur terre. Les millénaires et les
civilisations passants, l’époux de la reine du ciel devint son fils et deux
grandes fêtes commémoreront l’alternance cyclique de la mort à la vie. C’est
les Pâques babyloniennes de l’Akitu en l’honneur de la reine du ciel et 9 mois
plus tard (temps de gestation) à Noël la renaissance de son fils au solstice
d’hiver. On retrouve cette histoire dans les signes du zodiaque et fort
logiquement dans les cathédrales.
Le mythe de la descente vers la mort et du dépouillement
jusqu’à la nudité de la reine du ciel est un parallèle avec le rabaissement du
diable comparé au serpent dans la Genèse biblique. Sa résurrection en remontant
par les sept portes, puis son remplacement par Dumusi/Tammuz en enfer retrace
la restauration de la royauté de la reine du ciel. Dumusi/Tammuz le berger
représente le conducteur de troupeau, le roi, qui en prenant la place en enfer
d’Ishtar cède également son autorité à la déesse qui prend ainsi sa couronne et
retrouve son statut antérieur amplifié car désormais elle gouverne sur le ciel
et la terre. Pour cela il faudra que la Reine du ciel passe par sept portes
comme autant de royaumes, pour retrouver sa gloire passée et c’est là que l’on
retrouve les prophéties bibliques de l’Apocalypse et surtout que l’on comprend
pourquoi la grande prostituée est nommée Babylone.
Apocalypse 17:5 Sur son front était écrit un nom,
un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de
la terre. Le sens du nom Babylone, « la porte du dieu » éclaircie le
mystère quand on le met en relation avec chapitre précédent. La Porte d’Ishtar
étant le passage vers la cité des dieux, la Reine du ciel scelle religieusement
le seul passage qui relie les hommes vers le ciel. A Babylone Ishtar trouve sa
maturité spirituelle comme Reine du ciel au sommet du panthéon et c’est dans ce
rôle que son autorité spirituelle entend s’exercer jusqu’à la fin des temps.
Autorité qui s’étend du genre humain aux fils de Dieu. Les juifs, puis les
chrétiens étant les cibles prioritaires à soumettre ou détruire le cas échéant.
La porte représente la déesse symboliquement, mais bien
plus encore, elle représente l’autorité dans sa fonction la plus élevée,
l’autorité divine. A Babylone Ishtar pouvait dire : « je suis la
seule voie, la vie car déesse de l’amour et nul ne peut venir aux dieux qui
sont dans la ville que par moi ». C’est ce principe que Jésus foule
aux pieds quand il dit : » Je suis le chemin, la vérité, et la vie.
Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6). Le diable en
s’identifiant à la reine du ciel c’est autoproclamé dieu sur terre et dans le
ciel où tout doit lui être soumis. Cette autorité c’est construite sur
plusieurs millénaires et principalement en asservissant les sept royaumes qui
forment les sept têtes de la bête de l’apocalypse. Voire : http://lettrealepouse.free.fr/breves/LAE10.htm
Avec l’empire romain disparaît le royaume d’Israël, mais
commence un nouveau combat dans le champ spirituel avec l’évangélisation du
monde au nom de Jésus-Christ. Cette fois la bataille change de nature et se
déplace dans la sphère spirituelle en autant de combats spirituels et guerres
de religions pendant 2000 ans. Dans ce combat le Diable a réussi à imposer la
Grande Prostituée comme autorité spirituelle sur le monde chrétien en imposant
le pape comme pontife romain sur les peuples. Nous avons donc aujourd’hui dans
le dernier royaume de la Bête (l’Europe), une autorité religieuse représentée
par la Grande Prostituée ayant un pontife comme chef et de l’autre une autorité
qui se veut divine, représentée par la Reine du ciel, (La Vierge Marie). C’est
le message spirituel délivré par les billets en euro.
Du premier billet, celui de 5 euros, avec l’arche de
Titus qui mène au Colisée à la face en verre du billet de 500 euros qui
pourrait être celle de l’atrium du nouveau siège de la BCE, où les visiteurs
accéderont au siège par la Grossmarkthalle, l’ancien marché de gros de
Francfort, construit en 1928 et utilisé pour regrouper les juifs avant leur
déportation, le message est clair : La soumission ou la mort !
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