Si on observe distraitement une pièce d’un euro, la chose
que l’on remarque éventuellement, sont les différences faciales d’un pays à un
autre. La série des pièces en euros comprend huit valeurs : 1, 2, 5, 10, 20 et
50 cent(ime)s, 1 euro et 2 euros. Les pièces comportent une face commune et une
face nationale. Le motif de cette dernière symbolise le pays d’émission. Les
pièces de 10, 20 et 50 cent(ime)s et celles de 1 euro et 2 euros montrent soit
l’Union européenne avant son élargissement le 1er mai 2004, soit une carte
géographique de l’Europe au 1er janvier 2007, mais l’UE est toujours associée
aux douze étoiles du drapeau.
A l'occasion du 50e anniversaire du Traité de Rome, célébré le 25 mars 2007, les pays de la zone euro
ont décidé d’émettre conjointement une pièce commémorative de deux euros. C'est
la première fois que les faces nationales d’une pièce en euros sont communes.
Le Traité de Rome a institué la Communauté économique européenne. Il a préparé
la voie à l’introduction de l’euro en 1999 et des billets et pièces en euros en
2002. Le dessin de la pièce a été choisi à l’issue d’un concours organisé par
les Hôtels des monnaies européens. Il montre le traité signé par les six pays
fondateurs, avec en arrière-plan le motif du dallage, dessiné par Michelangelo,
de la Piazza del Campidoglio à Rome, où a eu lieu la cérémonie de signature le
25 mars 1957. La Piazza
del Campidoglio c’est la place du Capitole qui se trouve sur la
colline du Capitole à Rome. C’était le centre religieux et de pouvoir de la ville.
Par extension chaque cité romaine se devait d'avoir son Capitole. On y trouvait
les temples consacrés à Jupiter, Junon et Minerve. C’est aussi le lieu de la
Rome Républicaine et impériale où siège la puissance qui dirige l’Empire. Aujourd'hui,
le titre Pontifex maximus est réservé au pape - également appelé Souverain
pontife (Summus pontifex) ou Pontife romain (Pontifex romanus). On comprend
mieux pourquoi le traité de Rome fut signé à cet endroit et nul par ailleurs. Ratifié
dans les musées du Capitole créés et aménagés par les papes, plus précisément dans la salle des Horaces et des Curiaces, face
aux deux monumentales statues des papes qui sont opposées sur les côtés les
plus courts de la salle; celle en marbre de Urbain VIII, œuvre par Bernini et
par ses élèves, et celle en bronze d’Innocent X, exécutée par Algardi.
Si le choix des lieux pour les traités est
hautement symbolique pour mettre en évidence la puissance et l’autorité de Rome,
la couronne revient invariablement à la reine du ciel et je souhaiterais bien
souligner ce ‘détail’. La tradition
catholique a longtemps vu dans la femme d’Apocalypse 12 – et y
voit encore, – Marie,
mère de Jésus et ajoute régulièrement : après son Assomption,
certainement parce qu’elle est au ciel !
L'enfant mâle serait donc Jésus
(Apocalypse 12,5), le Messie, celui à qui Dieu a
dit : « Tu es mon fils, moi,
aujourd'hui, je t'ai engendré. Demande, et je te donne les nations pour
héritage, pour domaine les extrémités de la terre ; tu les briseras avec
un sceptre de fer, comme un vase de potier tu les casseras. »
(Psaume 2,7-9). Ce point de vue a été souvent
repris par des papes et notamment par : Pie X dans sa Lettre encyclique Ad Diem Illum Laetissimum, 2 février 1904 :
« Un grand signe – c'est en ces termes que l'apôtre saint Jean décrit une
vision divine – un grand signe est apparu dans le ciel : une femme,
revêtue du soleil, ayant sous ses pieds la lune, et, autour de sa tête, une
couronne de douze étoiles" (Apocalypse
12,1). Or, nul n'ignore que cette femme signifie la
Vierge Marie, qui, sans atteinte pour son intégrité (admirez
l’expression ! NDR), engendra notre Chef. » Paul VI :
Exhortation apostolique Signum Magnum,
13 mai 1967 : « Le signe grandiose que saint Jean vit dans le
ciel : une femme enveloppée de soleil, la
liturgie l'interprète, non sans fondement, comme se rapportant à la très sainte
Vierge Marie, Mère de tous les hommes par la grâce du Christ
rédempteur. » Jean-Paul II : Lettre
encyclique Redemptoris Mater, 25 mars
1987 : « Ainsi celle qui, pleine de grâce, a été introduite dans le
mystère du Christ pour être sa Mère, c'est-à-dire la Sainte Mère de Dieu, demeure dans ce mystère par l'Église comme la femme que désignent le livre de la Genèse (3,15) au commencement, et l'Apocalypse (12,1) à la fin de l'histoire du
salut ».
Depuis
le 8 septembre 1854 tous les catholiques sont visés par le texte du Pape Pie
IX : « Si donc
quelqu’un, ce qu’à Dieu ne plaise, avait la présomption d’avoir des sentiments
contraires à ce que nous venons de définir, qu’il sache bien qu’il se condamne
par son propre jugement, qu’il a fait naufrage dans la foi, qu’il s’est détaché
de l’unité catholique, et, de plus, que par le fait même il encourt les peines
portées par le droit s’il ose manifester par parole, par écrit ou par quelque
autre signe extérieur ce qu’il pense intérieurement. » Heureusement
à Dieu ne plaise, je m’oppose totalement à ces inepties mensongères et
blasphématoires qui visent à effacer l’image du Christ et de son Epouse
véritable au profit du pape et de la reine du ciel. En détournant les textes
bibliques de leur sens premier, le théologiens catholiques visent clairement la
gouvernance terrestre par l’unité dans « leur » foi.
Car
que représente une couronne si ce n’est l’expression de l’autorité, dont le nombre
douze renvoie aux douze tribus d’Israël et aux douze apôtres. On les retrouve
dans la base de la Jérusalem céleste à la fin du livre de l’Apocalypse, qui
présente la ville comme l’Epouse de l’agneau. Dans la ville se retrouve tous
ceux qui ont cru en Dieu et qui vont régner avec Lui, d’où la couronne de ce
qui représente l’Eglise comme corps constitué de l’Epouse du Christ en
Apocalypse 12. Il y a donc une unité parfaite dans le texte qui joint la Femme
à la Jérusalem céleste, qui ne sont que l’expression d’une même réalité, mais à
des époques différentes. En usurpant l’image de la Femme couronnée et en la
remplaçant par la Vierge Marie, c’est l’autorité qui repose sur cette Femme qui
est usurpée. Il revient donc à la reine du ciel et au pape qui la représente
sur terre, de former un royaume sur terre à l’image de ce que Dieu forme dans
le ciel. Une anti-épouse se constitue pour s’associer à un antéchrist pour se
mettre en opposition totale avec l’œuvre de Dieu. Ce qui explique que dans
l’Apocalypse le diable et la Grande Prostituée ne soient jamais loin de
l’Eglise du Christ, qu’ils combattent en cherchant à l’éliminer physiquement et
idéologiquement.
L’Europe
que le catholicisme vise à transformer en corps mystique de la Vierge Marie, agira
donc toujours pour unir l’acte politique et religieux dans un même geste. Le
Traité de Rome en est l’expression évidente, mais il n’est pas le seul. L’Europe
qui a aujourd’hui un président, se forme un corps qui prend vie doucement. Et
ce corps le diable va tout faire pour lui donner les caractères de la divinité
en y apposant son sceau. Pour ce faire on reprend le schéma de la construction
de l’empire romain et on l’actualise pour notre temps.
La vénération de César ne commença pas avec la
déification de l’empereur. Il commença avec la déification de Rome. L’esprit de
l’empire fut déifié sous le nom de la déesse Roma. Roma représentait le pouvoir
puissant et bienveillant de l’empire. Le premier temple à Roma fut construit à
Smyrne en 195 avant Jésus Christ. Ce n’était qu’un pas, pour imaginer par la
suite l’esprit de Rome incarné par un homme, l’empereur. La vénération de
l’empereur commença avec Jules César, après sa mort en 29 avant J.-C. L’empereur
Auguste permit alors aux provinces d’Asie et de Bithynie, d’ériger des temples
à Ephèse et à Nicée pour adorer la déesse Roma et Jules César. Au début on encourageait
les citoyens romains à les vénérer, puis Auguste permit à ceux qui n’étaient
pas des citoyens romains, de construite des temples à Pergame en Asie et à
Nicomédie en Bithynie pour adorer Roma, mais également sa propre personne. Le
culte de l’empereur de Rome naissait.
Le culte à la ville même de Rome (l’urbis) va se
développer et être associé aux dieux. Dans chaque province, l’assemblée provinciale
et son président, le prêtre provincial (sacerdos ou flamen provinciae); dans
chaque cité, le prêtre ou flamine perpétuel (sacerdos, flamen, flamen
perpetuus) étaient chargés de célébrer les cérémonies de ce culte moins
religieux que politique. A Rome même, ce fut Hadrien qui construisit le premier
un temple en l’honneur de la déesse Roma associée à Vénus, ce sanctuaire connu
sous le nom de Temple de Venus et de Rome, était situé entre le Forum et le
Colisée, il renfermait deux absides (cellae), qui se tournaient le dos. Plus
tard ce temple fut communément appelé Templum urbis.
Pourquoi associer
Vénus à Roma ?
Avant que les Romains n’associent cette planète à leur
déesse de l’amour Vénus, les Grecs avaient fait de même avec Aphrodite, et
avant eux les Babyloniens avec Ishtar. Mais ces derniers, tout en l’associant à
Ishtar, appelaient plus souvent cette planète du nom de « Dilbat ». Or, les
Grecs et les Romains donnèrent aussi à cette planète un nom propre, ou plutôt
deux noms. Chez les Grecs, « Phôsphoros » ( = « qui apporte la lumière ») ou «
Hespéros » ( = « du soir ») et chez les Romains « Lucifer » ( = « qui apporte
la lumière ») ou « Vesper » ( = « du soir ») ; en gros « l’étoile du matin » et
« l’étoile du soir ».
Vénus dans la mythologie romaine ou Aphrodite chez les
grecs et Turan chez les Étrusques, ces déesses se succèdent selon les époques
et ne sont que les formes de divinités plus anciennes encore. Elle semble
dériver de la déesse appelée Inanna chez les Sumériens, Ishtar chez les
Akkadiens et Babyloniens, Astarté ou Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga
chez les Hourrites, et Ashtart en langue punico-phénicienne. Il y a clairement
une succession à travers les âges que l’on peut aisément associer aux 7
royaumes qui forment la Bête de l’Apocalypse.
Le nom d’Aphrodite signifie « née de l’écume de la
mer ». Il est intéressant de suivre la logique satanique afin de voir
comment le diable a pu pérenniser le culte à sa personne de l’antiquité jusqu’à
nos jours. La déesse Roma fusionna avec Vénus, qui elle-même vint des grecs par
Aphrodite. Par association d’idées on peut dire que Rome sort de la mer
par le biais d’une déesse, or comme par hasard l’Europe aussi ! Ap 13:1 Puis je vis monter de la mer une bête qui
avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses
têtes des noms de blasphème. Si chacune des têtes est associée à une reine
du ciel comme déesse tutélaire, le nom de ces déesses est bien sûr
blasphématoire, car s’opposant à la divinité de Dieu qu’elles visent à
éclipser.
C’est dans une des plus anciennes villes des Pays-Bas,
qu’il faut aujourd’hui retrouver le lien qui unit la Rome antique à notre moderne
Europe. Maastricht est un lieu de pèlerinage Marial très important pour
les Pays-Bas et dans la basilique Notre Dame, l’image miraculeuse l’Étoile
de la mer, Sterre der Zee est visitée par beaucoup de pèlerins.
En vous promenant à Maastricht, vous apercevrez souvent
une étoile blanche sur fond rouge : le blason de la ville. Mais d’où vient-il ?
Le blason officiel de Maastricht est constitué d’un bouclier rouge orné d’une
étoile à cinq branches argentée. Ce bouclier est tenu par un ange aux ailes
argentées, vêtu d’une robe bleue avec une ceinture dorée. Au-dessus du bouclier
se trouve une couronne en or. Cette version définitive du blason date du 19ème
siècle : il s’agit d’une décision prise par le Haut-conseil de la Noblesse de
Maastricht le 15 septembre 1819. On retrouve l’ange qui tient le bouclier, sur
le chapiteau de l’église St. Mathias de Maastricht qui fut construit vers 1490
tandis que l’étoile à cinq branches apparut pour la première fois en 1423 sur
le sceau de la ville de Maastricht. Ce dernier représente également St Lambert
et St Servais et est conservé aux archives de la ville.
St Servais contribua au développement du christianisme
aux Pays-Bas et mourut à Maastricht en 384. Il fut enterré près de l’endroit où
se trouve aujourd’hui la basilique St Servais. Quant à St Lambert, il fut le
seul saint à être originaire de Maastricht où il a été évêque à la basilique
Notre Dame, Etoile de la Mer, avant d’être assassiné à Liège en 705.
Certains pensent que c’est de là que pourrait venir cette étoile, car la statue
de la Madone qui se trouve dans la basilique n’est pas seulement appelée Etoile
de la Mer, mais aussi représentée par une étoile. A ce moment-là, le rapport
entre St Lambert et Notre Dame expliquerait leur présence commune sur le sceau d’une
part et la présence de l’étoile sur le blason actuel d’autre part.
Mais intéressons-nous à celle qui trône en ce lieu d’idolâtrie
mariale, la Sainte Vierge Marie, connue à Maastricht sous le nom de « Maria
Sterre der Zee » (Marie l’étoile de la mer). Vous vous demandez sûrement
pourquoi cette statue est nommée « l’étoile de la mer » alors qu’elle
s’en trouve si loin. C’est en 1700 que la Vierge de Maastricht fut baptisée «
l’étoile de la mer » ou en latin Stella Maris. Tout commença par la recherche
de la signification du nom Maria soit « Myriam » en hébreux. Le nom Myriam est
formé de deux mots hébraïques : « mar » qui signifie « goutte » et « jam » qui
signifie « mer », ce qui nous donne « goutte de la mer », traduit en latin par
« stilla maris », l’expression se changea au fil du temps en « stella maris »
soit « étoile de la mer ».
Associé à l’image de la mer, qui dans l’Apocalypse
représente les peuples, « l’Etoile de la mer » fait de la Vierge de
Maastricht, l’astre qui guide les peuples… Mais il fut une autre époque où une
déesse vierge était adorée comme un astre. Le nom de Satan se retrouve dans l’élégie
du roi de Babylone en Esaïe 14 : 12. Quoi, tu tombes des cieux, astre, fils
de l’aube ! Le mot helel en hébreu pour astre est celui de la planète
Vénus adorée au travers de la déesse Ishtar. On comprend aisément pourquoi Satan tient tant à retrouver sous le
manteau mensonger de la Vierge Marie une nouvelle virginité aux yeux des
hommes. Car en divinisant la Vierge Marie, Satan peut y cacher son ancien
nom helel ben shakhar – Vénus et retrouver le culte à sa personne. C'est également un des noms donnés à la Vierge
Marie dans les Litanies de Lorette où elle est appelée l’étoile du matin. Une
boucle se forme donc invariablement à chaque époque, pour remettre le diable
sur un trône sous la forme d’une reine du ciel symbolisée par la planète Vénus.
Il ne faut donc pas s’étonner si la ville de Maastricht a
donné son nom au traité européen qui y fut signé le 7 février 1992.
Le traité sur l’Union européenne (TUE), aussi appelé traité de Maastricht, est le traité constitutif sur l’Union
européenne (TUE), qui marque une nouvelle étape dans l’intégration européenne,
puisqu’il permet le lancement de l’intégration politique. Il crée une Union
européenne qui comporte de trois piliers : les Communautés européennes, la
Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la coopération policière
et judiciaire en matière pénale (JAI). Le traité : institue une citoyenneté
européenne, renforce les pouvoirs du Parlement européen et lance l’union
économique et monétaire (UEM). Par ailleurs, la CEE devient la Communauté
européenne (CE).
Les autres institutions et règles communautaires relèvent
du traité instituant la Communauté européenne ou traité de Rome, modifié par le
traité de Maastricht. C’est dans cette ville que la Bête est vraiment sortie de
la mer pour former un corps politique et suivre son étoile.
De Rome à Maastricht le lien est désormais plus évident,
non ? Mais également de Rome à Vénus et l’esprit qui s’y attache. Le
diable n’agit jamais au hasard, car quand la chose est d’importance, comme la
signature de traités qui fondent l’Union européenne (la Bête de l’Apocalypse),
il cherche toujours à y associer sa personne d’une manière ou une autre. Pierre
par pierre, Satan bâtit sa ville (urbis), selon un principe qui place son
autorité sous la forme de la déesse mère au-dessus de la cité. Ainsi, comme la
femme d’Apocalypse 12 représente l’Eglise du Christ et la Jérusalem
céleste, le diable reprend à son compte les symboles et sous la forme de la
Vierge Marie couronnée de douze étoiles,
il forme son urbis ici sur terre, représentation antéchrist terrestre de la Jérusalem
céleste.
Bonjour,
RépondreSupprimersi la femme d'apocalypse 12 est l'église, alors qui est l'enfant ?
L’enfant c’est l’agneau qui change de statut pour devenir Roi. Par Israël un Machiah nous fut donné, mais cela annonça également la fin du pays, du temple et du service des prêtres, avec une dispersion de l’Epouse (fuite dans le désert de l’Eglise naissante et le Christ comme seul voie de salut). Au terme des jours la même chose se reproduit mais à l’échelle mondiale, l’Eglise va prendre sa place comme Reine et donnera un nouveau statut au Christ qui devient Roi pour régner. Le temps de la grâce s’achève et celui de l’antéchrist commence. L’Epouse est enlevée dans le désert pour attendre le retour de Jésus pour le millénium.
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