Le sens prophétique des fêtes dans le cadre de la tétrade en cours

Lévitique 16 : 29 C’est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous. 30  Car en ce jour on fera l’expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l’Éternel. 31  Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. C’est une loi perpétuelle.

Aujourd'hui c'est le jour de Yom Kippour, qui est pour les juifs pieux un jour important et une assemblée solennelle pour la repentance et le pardon sous la Loi (répétée tous les ans). C’est le jour où la synagogue est la plus remplie de toute l’année. Également appelé le Jour du Grand Pardon, il est considéré comme le plus saint de l’année juive et défini comme un shabbat shabbaton (shabbat solennel ou shabbat des shabbats), jour annuel de chômage généralisé et de mortification des âmes pour toutes les générations. Il est ajouté que quiconque n’observerait pas le chômage ou la mortification s’expose à être retranché du peuple. C’est aussi à la fin de ce jour qu’il est prescrit de faire retentir dans tout le pays le son du schofar au terme de sept cycles de sept ans afin de marquer la cinquantième année du jubilé, où les habitants du pays recouvrent leur liberté et leurs biens.

Yom Kippour était le seul moment aux temps bibliques où le grand-prêtre pouvait pénétrer dans le Saint des Saints, pour se présenter devant Dieu avec le sang d’un animal sacrifié afin de demander pardon pour les péchés du peuple. Aujourd’hui, il n’y a ni animal sacrifié, ni Temple. Le peuple juif s’appuie uniquement sur la repentance pour le pardon des péchés, mais n’a pas l’assurance que Dieu l’a entendu et lui a pardonné, car il est écrit en Lévitique 17.11 que l’expiation est dans le sang. Lorsque Jésus offrit son propre sang pour notre expiation et pour couvrir nos fautes, le voile du Temple se déchira en deux, ce qui signifie qu’il a ouvert l’accès au Saint des Saints. Par Son sacrifice, tous ceux qui croient aujourd’hui ont accès à Dieu et au pardon des péchés.

Hébreux 9:1… 6 Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle; et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par-là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait.

Hébreux 9.11/14 Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. (Parole vivante : Il nous a ainsi acquis une libération définitive, une éternelle réconciliation avec Dieu.)
Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!
24/28 Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu.
Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger; autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.
Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.

Quelle est la différence fondamentale entre la fête de Pâque et celle des expiations ?

A Pâque Dieu se présente Lui-même au peuple, pour le libérer et l’affranchir de la servitude. Dans son principe Pâque renvoie à l’image de l’Époux qui se cherche une Épouse à sa mesure. Dieu se forme un peuple qu’Il sort des nations. Nation déjà sanctifiée par le sacrifice de l’agneau dont le sang est répandu ce jour-là. L’agneau de Pâque renvoie donc symboliquement à l’image de Jésus comme Messie choisi par le Père pour être l’Epoux de Son peuple.

A Yom Kippour c’est le peuple qui se présente devant Dieu pour être accepté et justifié par Lui. Dans son principe Yom Kippour renvoie à l’image de l’Épouse qui se présente pour entrer dans la maison de l’Époux, le Tabernacle. Épouse qui par le grand prêtre ne peut entrer dans le lieu Très Saint du Tabernacle que si le sacrifice d’expiation est agréé. Les sacrifices de Yom Kippour renvoient donc symboliquement à l’image d’une Épouse qui a lavé sa robe dans un sang agréé par Dieu.

Le sens prophétique des fêtes dans le cadre de la tétrade en cours.

Les fêtes de l’Éternel gardent donc encore tout leur sens aujourd’hui, plus encore quand on les met en perspective avec l’œuvre du Christ. Nous sommes aujourd’hui dans un shabbat shabbaton qui dans le cadre exceptionnel de la tétrade en cours fait concourir les évènements de telle sorte qu’ils sont soulignés par des signes particuliers dans le ciel, comme ce shabbat shabbaton qui ‘tombe’ providentiellement un jour de shabbat. C’est comme si nous avions un triple shabbat. Quand on sait que le Seigneur juxtapose les commandements liés au Michkan et au shabbat, cela pourrait signifier que dans le très particulier triple shabbat de ce Yom Kippour, l’œuvre (mélakha) lié à la construction du Tabernacle doit impérativement s’achever, ou plus précisément que le Tabernacle de Dieu dans le ciel est arrêté, dans le sens de son achèvement. Dieu arrête en ce jour l’achèvement de Son Tabernacle dans le Ciel, pour signifier à Son peuple que le corps de Son Épouse est désormais formé. Les 6000 ans de la formation de l’Épouse trouvent leur achèvement aujourd’hui !...

 On arrive au terme du sixième jour de la création de l’Épouse qui annonce le septième jour, le shabbat du Millenium et la venue du Messie. Un nouveau cycle peut donc commencer, ce qui donne encore plus de relief à la tétrade actuelle, qui spirituellement révèle tout son sens prophétique. Ce qui est vraiment surprenant, c’est qu’aucun autre signe ou don spirituel de grande ampleur n’accompagne un évènement aussi exceptionnel dans l’Histoire de l’humanité. Ceci s’adresse donc en premier lieu à ceux qui sont en mesure de pouvoir le comprendre et qui représentent la conscience de l’Épouse, son âme. Toute la sagesse de notre Dieu est donc révélée dans Son œuvre de création. Il se forme une Épouse à Son image en lui donnant un corps qui est Son Église, puis une fois ce corps formé, Dieu lui donne vie par Son Esprit. L’Église devient une âme vivante, exactement comme dans Genèse 2 : 7.

Le premier cycle des sept fêtes de l’Éternel révèle que le corps est formé et le second cycle initie le réveil de la conscience de l’Épouse. Ces signes se suffisent à eux-mêmes.  Si ne serait-ce qu’une seule personne est en mesure de mettre en perspective les Écritures et le mélakha divin dans la perspective du shabbat, alors les yeux de l’Epouse s’ouvrent et elle prend conscience ontologiquement sa nature divine. Ishah est comme Elohim car c’est sa nature, elle est l’image terrestre de Dieu. C’est uniquement dans cet état de conscience qu’Elle peut aller vers Son Epoux. Les yeux de l’Épouse qui s’ouvrent à la lumière, sont représentés dans l’Apocalypse par les deux témoins qui in fine sont donc la conscience de l’Epouse. On comprend alors pourquoi ils apparaissent au chapitre 11 de l’Apocalypse, juste avant le chapitre 12 où l’Épouse couronnée a consommé son union en accouchant d’un fils qui doit régner sur la Terre.

On se souvient qu’Eve dans le jardin d’Eden pensait ouvrir ses yeux en écoutant le conseil du Diable en consommant le fruit de l’arbre de la connaissance. Le produit de cette connaissance fut le péché et la mort, personnalisé par Caïn, la semence du serpent. La nouvelle Épouse que le Seigneur a formé n’écoute plus le serpent, mais respecte Sa Parole et ses yeux s’ouvrent dans la perspective de l’arbre de vie, c’est cela la semence de la femme, ce fils qui qui apparaît dans le chapitre 12. Dans ce cadre général, l’Épouse est donc de même nature que Dieu, elle est comme Elohim (kelohim) de valeur numérique 666. Au terme des jours tout se met en place pour que l’impie qui veut être comme Dieu (666) s’oppose à l’Épouse légitime qui est Dieu (666). L’antéchrist et le pape s’opposeront donc frontalement aux deux témoins qui représentent l’Épouse.

Le produit de ce conflit final où l’Épouse doit écraser la tête du serpent (sa conscience) et où le serpent lui attaquera le talon pour le blesser, sera ce qui est décrit dans les écritures comme les tribulations. La doctrine de l’enlèvement avant les tribulations est donc une notion totalement antéchrist et anti biblique, qui révèle en fait la nature spirituelle de ceux qui la prophétisent et l’annoncent comme venant du Seigneur.  Nous sommes donc très avancés dans le développement du plan de création divin qui va vers son achèvement. Il ne faut donc plus s’étonner des évènements géopolitiques mondiaux qui s’accélèrent ou d’un climat qui devient comme fou. Tout cela prendra même une tendance qui ira vers l’exponentielle. Il suffira alors de lever les yeux pour voir ce qui est sur notre tête, une couronne d’or à jeter aux pieds de notre Dieu, ou une couronne d’épines qui s’enfonceront toujours plus profondément dans votre chair. A chacun sa gloire.