http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Fête des trompettes ou Yom Teroua

jeudi 25 septembre 2014

Fête des trompettes ou Yom Teroua

«Le premier jour du septième mois, vous vous rassemblerez pour adorer le Seigneur.
Vous n'accomplirez pas votre travail ordinaire, car c'est le jour de l'acclamation. »
(Nombres 29 : 1). Voir aussi Lévitique 23 : 24 et Néhémie 8 : 1-2.


C'est avec la fête des Trompettes, ou « jour de la sonnerie » (yom teroua), que débute le second cycle des fêtes bibliques, car c'est ce jour de nouvelle lune, premier jour du septième mois, qui détermine les dates des autres fêtes automnales. « Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, A la pleine lune, au jour de notre fête ! » (Ps.81 : 4, version Louis Segond). En effet, si la nouvelle lune du 1er nisan nous permet de fixer la date de la fête de la Pâque et de la Pentecôte, la nouvelle lune du 7e mois nous permet de calculer la date du Jour des Expiations et de la fête des Tabernacles.  Il y a donc deux nouvelles lunes très importantes qui déterminent l'ensemble des sept fêtes de l'année : la première et la septième nouvelle lune. Comme cette année les lunes s’inscrivent dans le cadre de la dernière tétrade, l’appel du shofar de cette année devrait sonner comme un appel à tous ceux que la foi unit en Yeshoua. Comme un appel de l’Époux vers l’Épouse, c’est le principe du shabbat élevé au niveau annuel.

Lorsqu’Israël dispersé aux quatre coins de la terre se rassemblera, alors on pourra considérer que le son du shofar aura retenti pour les juifs : « En ce jour, on sonnera de la grande trompette, et alors reviendront ceux qui étaient exilés au pays d'Assyrie, ou fugitifs au pays d'Égypte; Et ils se prosterneront devant  l'Éternel, sur la montagne sainte, à Jérusalem.» (Esaïe 27 : 13, version Louis Segond).
 
« C'est alors, déclare le Seigneur, qu'Israélites et Judéens viendront d'un même pas,  marchant tout en pleurant pour me chercher, moi leur Dieu. » (Jérémie 50 : 4).
 
« Alors la population de Juda rejoindra celle d'Israël, et toutes deux reviendront du pays du nord au pays que j'ai donné à leurs ancêtres comme propriété personnelle. » (Jérémie 3 : 18).
 
« Il dressera un signal pour avertir ces nations qu'il va rassembler les exilés d'Israël et regrouper les Judéens dispersés aux quatre coins du monde. Alors cessera la jalousie d'Ephraïm à l'égard de Juda, et il ne sera plus question de l'hostilité de Juda envers Efraïm »  (Esaïe 11 : 12-13).

On peut considérer aujourd’hui qu’Ephraïm représente l’Épouse des nations et Juda le peuple juif. Pour les deux retentit un seul appel auquel les deux parties doivent répondre d’un seul cœur uni dans un seul esprit. Pour les juifs c’est l’appel à retourner sur la terre d'Israël ET à sortir du judaïsme rabbinique pour rejoindre le Messie révélé en Jésus. Pour les chrétiens c'est un appel à sortir des systèmes dénominationnels mondains pour retrouver la foi apostolique initiale qui calquait son rythme liturgique sur celui du shabbat et des fêtes de l’Eternel. Les deux parties ont aujourd’hui totalement divergé de ce que la Bible attend et exige d'eux.

Le rabbinat empêtré dans les absurdités talmudiques a fait passer la tradition avant la parole révélée, jusqu’à faire de la fête des sonneries du shofar le début d’une nouvelle année. Roch Hachana n’est donc pas évoqué en tant que tel dans le Pentateuque et il n’est pas établi que la seule occurrence biblique du terme Roch Hachana (Ézéchiel 40:1), fasse référence au 1er tishri. Au jour de l’an imaginaire issu du Talmud est ajoutée la justification par les œuvres au détriment de la grâce. Car cette fête est également considérée dans la tradition rabbinique comme le jour du jugement de l’humanité, inaugurant ainsi une période de dix jours de pénitence dans l’attente du grand pardon accordé aux repentants à Yom Kippour. Cette croyance et pratique annule le message de salut de l’Évangile et renvoie à l’Ancienne Alliance aujourd’hui caduque.

Il faut donc faire très attention à ce que l’on fait aujourd’hui quant à sa pratique religieuse. Il ne convient nullement de copier ce que font les juifs par sympathie pour Israël, ni de se scléroser dans les déviances du christianisme mondain actuel qui considère la fête des sonneries du shofar comme du folklore juif totalement dépassé. Ceux qui vivent par l’Esprit Saint doivent comprendre le sens des jours et des fêtes, qui révèlent dans leurs profondeurs la pensée de Dieu. L’appel du shofar aujourd’hui vise premièrement à reformer un corps uni dans un seul Esprit et une seule Parole, la Bible. Répondons à cet appel d’un cœur sincère comme un gage d’amour envers Jésus Christ.

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