http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Voyage au fond de l'abîme

dimanche 11 mai 2014

Voyage au fond de l'abîme

Comme je le répète à l’envi depuis des années, on peut mesurer l’effondrement du christianisme à la progression des forces antéchrists dans le monde. À cet aune, les États-Unis et l’Europe dont on aime à vanter les racines chrétiennes, se battent pour monter sur  la première marche du podium des valeurs antéchrists les mieux affichées. Les productions artistiques jouent alors le rôle d’un révélateur du fond spirituel qui anime les nations en sondant leurs cœurs et leurs passions. Les films pornos ou ultraviolents hollywoodiens deviennent la norme cinématographique, la base rock la suit en musique ou les peintures modernes toujours plus trash, etc. L’Europe de la bête de l’Apocalypse doit donc toujours plus se surpasser pour ravir définitivement la première place du podium aux Américains, pour mériter leur titre de nouvelle Babylone. Dans cet état d’esprit, l’offensive européenne pour imposer le mariage homosexuel et la théorie du genre dans les écoles, est une aide précieuse pour rester en tête du classement. En plus, en Europe pour fédérer les nations dans des valeurs antéchrists communes, nous avons l’appui de la puissante Église de Rome qui affiche sa Reine du Ciel mariale dans la couronne symbolique du drapeau européen et dans le domaine artistique, l’Eurovision de la chanson.

Lordi avait représenté la Finlande au Concours Eurovision de la chanson 2006 avec le titre Hard Rock Hallelujah. Avec cette chanson je pensais qu’on avait touché le fond du puis de l’abîme et que Satan était enfin libre de faire ce qu’il veut et de manière toujours plus ouverte. Mais non, on peut faire encore pire et s’enfoncer encore plus dans les tréfonds diaboliques des valeurs antéchrists les plus affichées. Pour la première fois depuis 1966, l'Autriche a remporté l'Eurovision 2014 dimanche 11 mai. Au-delà de la performance musicale de l'artiste consacré(e), Conchita Wurst, les regards se posent également sur son identité : celle d’une drag queen devenue un symbole européen dans les débats sur l'homosexualité. Le Lobby gay a donc su s’imposer à nouveau, après Diva qui fut la chanson gagnante du concours Eurovision de la chanson 1998, interprétée par la chanteuse israélienne transsexuelle Dana International.




Il est à noter que la Russie qui est vouée aux Gémonies par les Occidentaux en ce moment à cause de l’affaire ukrainienne, c’est fortement opposée à cette candidature. Une pétition en ligne russe est apparue sur le site Change.org afin de censurer le concours en réaction à l’image de la drag queen, jugée inconvenable à diffuser devant des enfants en raison des «valeurs sexuelles non traditionnelles» véhiculées. Cette pétition a été soutenue par 15 000 signataires de la Russie, de l’Ukraine et de la Biélorussie, puis envoyée au Ministère des Communications de la Russie. L’édition 2014 du concours Eurovision de la chanson a quand même été diffusée intégralement par la télévision d’État russe malgré les menaces du pays de retirer sa candidature en guise de protestation. Le député russe Vitali Milonov, connu pour ses propos antihomosexuels et son activisme en faveur d'une loi contre la « propagande » homosexuelle adoptée par Moscou, avait demandé à la Russie de boycotter une « parade gay européenne ». Outre la position russe contre le drag queen, la finale de l'Eurovision samedi prend cette année une teinte politique avec le choix d'ouvrir la retransmission par la chanson de l'Ukraine. La propagande mensongère occidentale contre la Russie après le putsch du Maïdan se poursuit jusque dans l’Eurovision. Les organisateurs de l'Eurovision avaient précisé que les votes des habitants de Crimée seraient comptabilisés comme Ukrainiens, pour des raisons techniques, même si la Russie revendique ce territoire.

Le combat spirituel qui masque le choix du vainqueur de l’Eurovision 2014, devient évident quand on étudie les paroles de la drag queen autrichienne, "Rise Like a Phoenix", élève toi tel le Phènix. Le choix du phénix n’est pas innocent, car dans la mythologie le phénix est très chargé symboliquement. Il s'agit d'un oiseau fabuleux, originaire d'Éthiopie (Afrique de l'Est), et rattaché au culte du Soleil, en particulier dans l'ancienne Égypte et dans l'Antiquité classique. Il est doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s'être consumé sous l'effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection. Cette association d’idées se reportera au fil des siècles et des civilisations sur d’autres dieux païens qui en reprendront la symbolique.

À Carthage colonie phénicienne, le dieu Melqart était, comme à Tyr, vénéré tout à la fois comme un dieu solaire et comme le dieu du commerce. Tous les ans on lui brûlait un bûcher d'où l'on faisait voler un aigle, symbole du phénix, qui devait revenir au bout de chaque grande année. Cette fête du phénix, instituée en l'honneur de Melqart et célébrée aux environs de l'équinoxe du printemps, était une des fêtes les plus solennelles. Toutes les colonies envoyaient alors à Tyr des députés qui devaient renouveler devant le dieu national le serment fédéral. C'est en souvenir de cette fête que Melqart prenait le surnom de Baal Bérith, c'est-à-dire dieu de l'alliance. Le nom Melqart ou Baal-Melqart est une abréviation de Mélekh-Karth, qui signifie roi de la ville, c'est-à-dire de Tyr. Il est le distributeur de toutes les richesses; c'est lui que les marchands de Tyr invoquaient plus particulièrement. Le commerce était dans ses principales attributions : on lui donnait alors le surnom de Harokêl, le marchand, d'où dérive l’Héraclès des Grecs. C'était le dieu tutélaire de la ville de Tyr. En Ezéchiel 28, l’élégie du roi de Tyr renvoie à Satan lui-même, tant la ville est chargée symboliquement.

Melkart le grand dieu de Tyr, qui était souvent représenté comme le conducteur du char solaire, attelé de quatre chevaux. Il a pour symbole une colonne (obélisque) surmontée d'une flamme. Dans la mythologie phénicienne, le conducteur du char du Soleil est tué par le dieu des Ténèbres, et reste privé de vie pendant toute la durée de l'hiver; puis il se réveille vers l'équinoxe du printemps, pour renouveler sa carrière, il est le principe du dieu qui ressuscite, d’où le symbole du phénix repris à Carthage. Les colonnes, symbole du Soleil, étaient surtout vénérées dans le temple de Tyr ; elles portaient le nom de Khammanim (de khama, Soleil, chaud). Melkart mêlé au phénix, symbolise la résurrection de toute la nation au travers de son dieu et dans le cadre qui nous intéresse, le phénix représente la renaissance de ses cendres de la civilisation phénicienne par les dieux de la ville de Tyr.

Les Grecs donneront aux Tyriens le nom de Phéniciens, qui vient de phoînix (pourpre), principale ressource de la ville tirée du murex et qui fit sa renommée et richesse. Puis on y adjoindra le phœnix à cause de la couleur du feu de l’oiseau mythique qui s’appellera finalement le phénix. La mythologie grecque qui cherchera à expliquer l’origine de la ville de Tyr et de la Phénicie, l’attribua à Agénor originaire d’Égypte qui se rend en Phénicie où il devient roi et épouse Téléphassa. Il en a plusieurs fils (Cadmos, Phénix et Cilix) et une fille, Europe. Lorsqu’Europe est enlevée par Zeus, il envoie ses fils la chercher avec ordre de ne pas revenir tant qu'ils ne l’auront pas retrouvée. Leurs recherches restant vaines, ils s’établirent dans diverses régions de Grèce.

Cette légende d'Europe résume les réalités historiques, économiques et culturelles qui devaient correspondre aux déplacements des foyers de civilisations du Proche-Orient vers les régions d'Occident, appelées par la suite "Europe". Par la voie phénicienne, la culture sémitique migra sur le continent européen avec toutes ses croyances qui s’adaptèrent aux coutumes locales. Les grands dieux sémitiques représentés par le Taureau EL et sa parèdre Ashéra avec leur fils Baal symbolisé par un veau, deviendront le dieu Zeus symbolisé par le taureau qui enleva Europe. Tyr devient donc le symbole de la continuité religieuse du paganisme sémitique décrié par tous les prophètes bibliques et repris par les Grecs.

Ainsi si on reprend la symbolique du phénix utilisé par la drag queen de l’Eurovision, on peut remonter spirituellement à son origine qui est la ville de Tyr, son dieu tutélaire et son roi qui dans la Bible est une allégorie de Satan lui-même. Associée à la légende d’Europe, tout le continent devient par filiation enfant du diable dont toutes les valeurs ne peuvent plus qu’avoir une profonde connotation antéchrist. On comprend dès lors le choix des Européens pour une drag queen qui exalte dans la grande messe de l’Eurovision les valeurs de son maître. Cela témoigne également de la profondeur de l’effondrement moral et spirituel des Européens. Dans un cadre pareil, ce qui représente encore l’Église du Christ sur le continent est proche de zéro. Il n’y a donc plus d’opposition chrétienne aux forces du mal qui progressent de plus en plus. Canonisation des papes, théorie du genre, drag queen vainqueur de l’Eurovision, putsch de Maïdan, j’en passe et des meilleurs que je dénonce depuis des années sur mon blog.

1 commentaire:

  1. En ce 10ième jour du 2ième mois, comme Noé est entré dans l'arche, puisse l'Eglise se mettre aussi à part spirituellement de toutes ces abominations ! (Mise à part de l'agneau pour la Pàque à l'étranger)

    Daniel et Michèle Dachy

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