http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: La prostituée dans sa grande œuvre de séduction.

mercredi 30 avril 2014

La prostituée dans sa grande œuvre de séduction.

Une œuvre de séduction de grande ampleur est en cours de la part de la grande prostituée, car Rome aura connu une journée historique ce dimanche de la Divine miséricorde le 27 avril, une semaine à peine après les Pâques babyloniennes. Première absolue dans les 2000 ans d'histoire de l'Église catholique selon les médias, deux Papes ont été canonisés en présence de deux Papes et nous avons là déjà deux mensonges grossiers relayés par les médias. Le catholicisme romain, comme le principe de papauté moderne, n’est pas héritière de l’Église de Jérusalem, mais des manœuvres politiques résultantes des sacres carolingiens. Pour avoir de grands souverains en Occident, il fallait un chef religieux unique qui fut fabriqué au Moyen-Âge à cet usage. L’Église catholique telle qu’on la conçoit aujourd’hui dans le monde moderne a tout au plus 1000 ans d’histoire et sa naissance est concomitante de l’âge des ténèbres qu’elle a généré dès ses débuts. Prétendre qu’elle à 2000 ans d’Histoire qui la relie à Jésus et aux apôtres est un mensonge entretenu par elle-même et les médias qui lui sont soumis. L’Église catholique est donc l’héritière de ses propres mensonges et ne représente en rien l’Église qui serait l’Épouse du Christ, car le père du mensonge et le diable. Elle est et restera la grande prostituée décrite dans le livre de l’Apocalypse.

De surcroît les deux papes qui canonisent les deux autres, sont des figures emblématiques de ce que le catholicisme peut produire de pire en son sein. Un inquisiteur et un jésuite. Benoît XVI, servit pendant 23 ans sous Jean-Paul II comme autorité suprême quant à l'orthodoxie du dogme catholique. En tant que préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, organisation qui succéda à l'inquisition, Ratzinger poursuivit et réprima la « Théologie de la Libération » en Amérique Latine et interdit, censura ou excommunia des prêtres libéraux en Europe et en Amérique du Nord, ce qui lui valut, entre autres, le sobriquet de « grand inquisiteur » et, de la part de ses compatriotes allemands, celui de « cardinal Panzer ».

Avec les jésuites on passe au cran supérieur et ultime de la gouvernance au sein du catholicisme. Jean Paul II était réputé pour sa méfiance envers les jésuites : en 1981, avant l'élection d'un nouveau supérieur général, le pape polonais avait désigné deux délégués chargés de remettre de l'ordre dans la Compagnie. "Dans l'histoire, le Vatican a longtemps considéré la Compagnie comme une Église dans l'Église et il y avait une sorte de cordon sanitaire pour empêcher que les jésuites ne s'emparent du Saint-Siège", explique Philippe Portier, chercheur spécialiste du catholicisme. L'ordre fut même dissous au XVIIIe siècle par le pape Clément XIV, pour être rétabli un peu plus tard. Ce sont des intellectuels de haut rang. Alors que les autres ordres ne réclament qu'un an de noviciat avant la profession solennelle, le futur jésuite doit d'abord subir une probation de deux années, au bout desquelles il émet les premiers vœux qui constituent le premier degré, celui des « scolastiques » pour ceux qui se destinent à la prêtrise, celui des « coadjuteurs temporels approuvés » pour ceux qui seront employés aux offices domestiques. Ils doivent ensuite consacrer cinq années à l'étude de la philosophie et des sciences (scolasticat), puis cinq années où ils doivent s'adonner au professorat, et quatre à cinq années encore à étudier la théologie, qui les mènent vers le sacerdoce. Enfin, chaque jésuite doit prononcer les quatre vœux, dont celui d'obéissance au pape. Il est à noter que les deux papes encore vivants sont soutenus par deux papes noirs qui connaissent une situation similaire depuis la démission de Peter-Hans Kolvenbach, remplacé comme général de la Compagnie de Jésus par Adolfo Nicolás Pachón. Nous avons donc actuellement dans l’Église catholique une situation inédite depuis qu’elle existe : deux papes blancs associés à deux papes noirs.

À ses débuts, la Compagnie de Jésus s'occupe d'activités missionnaires, pastorales et intellectuelles, mais elle se tourne dès 1547 vers l'enseignement, qui devient son activité principale vers la fin du XVIe siècle. Très rapidement l’institution s’engage dans la bataille de la Contre-Réforme, qui est le mouvement par lequel l'Église catholique romaine réagit, dans le courant du XVIe siècle, face à la Réforme protestante. La Contre-Réforme prend place dans une vaste aspiration à la réforme et au renouveau religieux qui traverse l'Occident chrétien depuis le XVe siècle. Elle répond en partie aux objectifs de l'Église catholique visant à faire reculer et disparaître le protestantisme. Elle permet de doter l'Église catholique des outils spirituels et matériels pour amorcer une reconquête partielle des régions acquises aux différentes Églises protestantes et amorcer une renaissance religieuse. Cela amène les Jésuites à développer la théologie morale et la théologie de la grâce. Ils ouvrent aussi des écoles et des universités pour former le personnel nécessaire à la diffusion de la Contre-Réforme et pour instruire les laïcs.

Les jésuites qu’on présente souvent comme une Église dans l’Église avec un « pape noir » à leur tête, luttent de toutes leurs forces contre le déclin du catholicisme dans le monde. En essayant de gagner de vitesse les autres courants missionnaires chrétiens dans le monde et en cherchant par l’éducation à influencer les élites qui dirigent les nations. Face au manque croissant de vocations et au recul continuel du catholicisme dans le monde, lié également aux perpétuels scandales qui secouent le Vatican, l’urgence d’une réforme du catholicisme dans ses institutions se faisait jour. L’inquisiteur Benoit XVI avait commencé à nettoyer les écuries d’Augias, mais l’âge et la lassitude l’ont miné et forcé à abdiquer. Il fallait donc aller plus loin et plus fort pour réformer la Curie romaine et seul un homme extérieur à l’appareil politique du Vatican pouvait y parvenir, soit un jésuite.

L’objectif est de renouveler l’image du catholicisme, réformer l’Église en profondeur et éliminer les brebis galeuses qui ternissent son image, comme les prêtres pédophiles ou les homosexuels. La Messe de canonisation des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II s’inscrit dans cette logique. Jean XXIII est le réformateur de Vatican II et Jean-Paul II est l’image du pape missionnaire. L’objectif est d’unir dans la même image les deux papes morts avec les vivants et même d’arriver à faire admettre qu’un pape peut être un saint de son vivant. Tous les moyens sont donc employés pour parvenir à redresser l’image de l’Église catholique et de son pape. On présente aux médias une Église unis et universelle. Autour du Pape François, seront présents entre 140 et 150 cardinaux, mille évêques, six mille prêtres, ainsi que deux cents diacres.  Par ailleurs, de nombreuses délégations officielles assisteront à la cérémonie. 93 pays seront ainsi représentés par 24 chefs d’Etat et par 35 chefs de gouvernement. Le Pape François les salua à l’issue de la messe sur le parvis. Les institutions européennes seront représentées par le président du Conseil de l’Union européenne Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et par le vice-président du Parlement européen Miguel Angel Martinez.


Actuellement nous faisons face à une vaste opération de séduction et de propagande, qui s’appuie sur des séries de mensonges qui s’empilent jusqu’au ciel. Le principe même de la canonisation et du culte des saints est totalement contraire à l’enseignement de Jésus et des apôtres. Le christianisme qui serait associé dans son universalité à une institution dirigée par un pape est une fumisterie relayée par les médias, mais qui totalement contredite par les Ecritures. Ce qui se passe en ce moment est unique dans l’Histoire du catholicisme et témoigne de l’urgence de sa situation. Le cirque médiatique actuel cache cependant une autre réalité spirituelle, celui du combat de l’Épouse véritable du Christ, contre la grande prostituée de Babylone. Le message du pape est limpide et consiste à appeler le monde à revenir vers le catholicisme, c’est la voix du pape qui dit : « entrez au milieu d’Elle mon peuple ». Là où Dieu répond en Apocalypse 18:4  « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. »

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