http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Théorie du genre et abrogation de la Loi divine - 3

samedi 22 février 2014

Théorie du genre et abrogation de la Loi divine - 3

L’hébreu biblique est l’essence même du Verbe, le fond de la pensée divine. Se l’accaparer et la faire sienne, c’est révéler le fond ontologique de la nature humaine. Si la pensée divine se révèle en l’homme sa nature même change, car le divin pénètre en lui et le modèle en forme de Dieu par le Verbe. Ainsi le fils légitime de Dieu ne peut être issu que du Verbe. C’est pourquoi l’apôtre Jean commence par ces mots dans son évangile, Jean 1 : 1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Bereshit haiah ha-dabar ve-ha-dabar haiah et ha- Elohim (Jean 1:1). Si on traduit cela en hébreu et que l’on fait la somme de sa guématrie on obtient le même nombre que la guématrie du premier verset de la Genèse qui commence par le bereshit. Ce n’est pas un hasard, volontairement Jean lie les deux versets, car ils posent les fondements du Verbe pour l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Puis l’apôtre Jean explique le fond de sa pensée au verset  14  « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père ». Le fils de Dieu est donc posé comme un fondement de la Parole, exactement comme on aurait posé la pierre de fondement du temple de Dieu.

Yeshoua est donc le fils légitime de Dieu, car il est le yod du Yah formé à partir du Verbe, le nouvel adam. Comme seul fils légitime du Verbe il dira aux prêtres, scribes et pharisiens en Jean 8 : 44  « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge ». Il s’en suit alors une discussion dans les versets suivants sur le principe même de la filiation et de sa légitimité. Dans sa conclusion le fils de Dieu dira que ce n’est pas d’Abraham et donc du droit du sang que le fils de Dieu tire sa légitimité, mais du Verbe et donc de Dieu Lui-même. Ontologiquement Yeshoua est donc comme Dieu, car il en a le genre, c’est la conclusion de la discussion en Jean 8 : 58  « Yeshoua leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis ». En vérité Yeshoua révèle qu’il est, je suis (YHWH).

Il y a donc une différence ontologique entre les hommes qui permet de savoir s’ils sont du genre divin ou malin, le malin ou rusé étant le diable. La différence n’est pas biologique ou génétique, car que cela vienne de la Bible ou de la science on aboutit au même résultat. Si vous faites des recherches pour savoir scientifiquement quel est le genre qui définit l’homme, vous trouverez que Homo est le genre qui réunit l'Homo sapiens et les espèces apparentées. Le genre Homo étant apparu au Pléistocène, il y a environ 2,3 à 2,4 millions d'années. Toutes les espèces du genre Homo sont aujourd'hui éteintes sauf Homo sapiens. Dans son étymologie Homo, en latin, signifie « homme, être humain », au sens générique, tandis que vir désigne l'« homme » au sens de « mâle de l'espèce humaine », opposé à femina, « femme ». Le mot dérive lui-même du latin archaïque hĕmo, lui-même de l'indo-européen *dʰǵʰm̥mō (« [chose / fils] de la terre »). C'est Carl von Linné qui nomma ce genre en 1758. Donc Homo ou l’homme dans son genre est un « fils de la terre » et la Bible dit « Puis Dieu forma l’homme (adam), poussière détachée de la terre (adama)… » (Gen. 2, 7). Au moins jusque-là le religieux et l’athée scientifique devraient être d’accord. C’est après que les choses se corsent et le plus simple est de revenir à la source du Verbe pour comprendre comment c’est formé le genre divin et le genre malin.

Nous avons vu que l’homme à l’image de Dieu est une création dans la création. Les chapitres 1, 2 et 3 sont comme la focale d’un microscope qui nous rapproche toujours plus du détail dans le Verbe. Dans le chapitre 1, l’univers est séparé pour arriver à l’homme androgyne image de Dieu, il est asexué et donc privé de genre. Puis dans le chapitre 2 on sépare l’homme de la femme toujours images de Dieu et le genre masculin et féminin est formé. Puis dans le chapitre 3 Dieu va séparer par la femme ce qui est du genre divin de ce qui vient du malin. C’est donc la femme qui définit quel est le genre spirituel du fils de l’homme en tant qu’individu du genre humain.

Entrons dans le détail du genre spirituel des humains en nous focalisant sur la femme. Dieu a "construit" (littéralement) le côté féminin de l’adam en prenant "une de ses côté(e)s" au féminin en hébreu. Une idée forte se dégage de la création de l’épouse, c’est l’association d’idées entre bâtir le féminin de l’homme et construire parallèlement dans le ciel l’Epouse, la Jérusalem céleste, la grande montagne de Dieu. Le terme bâtir, choisit par le Seigneur pour la création de la femme nous enseigne sur la destination de sa descendance, sa semence, c’est la Jérusalem céleste, la montagne de l’assemblée des fils de Dieu. En voyant ce que Dieu projetait de faire dans le ciel en créant la femme, le diable comprit alors que c’est l’Epouse même de Dieu qu’Il venait de créer. Avant de poursuivre il convient au paravent de définir quelle est la nature du diable.

Nous avons vu que le yod forme dans l’homme le genre divin pour en faire un fils dans le sens où il est issu de Dieu. Le feu (esh) dans ish l’homme en fait donc un genre de Dieu, mais il n’est pas le seul, car il existe de par leur genre une autre catégorie d’individus qui sont définis comme tel, les anges. Les deux sont d’ailleurs intimement liés de par leur nature divine, car étant du même genre ils sont de la même famille, des fils de Dieu. Une série de questions qui sont posées à Job, sont en fait des réponses contenues dans les questions. Job 38 : 4 Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. 5  Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? 6  Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, 7  Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?

Les premières réponses posées à Job sont données par Zacharie qui annonce la venue du germe et que je développe dans ‘la vision de Patmos’, P.16 sur le site. J’en extrais quelques éléments pour illustrer mon propos. « … Les obstacles paraissaient alors impossibles à surmonter, telle une montagne inaccessible rencontrée par le voyageur sur son chemin (Hab. 3.6). « Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu deviendras une plaine ; et il fera sortir la pierre de faîte avec des acclamations : Grâce, grâce sur elle ! » (v. 6-7). Christ est cette pierre faîtière, la plus élevée de tout l'édifice, la clef de voûte. Au chapitre précédent, il était la pierre de fondement sur laquelle Dieu avait gravé sept yeux. Mais ici, on ne dira qu'une chose d’elle : « Grâce, grâce sur elle ». Tous l'acclameront : Il est celui sur lequel repose toute la faveur de Dieu. La pierre achèvera la construction comme une tête qui se pose sur un corps.

À nouveau, l'Éternel adressa la parole à Zacharie : « Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l'achèveront... Ils se réjouiront, ces sept-là, et verront le fil à plomb dans la main de Zorobabel et ce sont là les yeux de l'Éternel qui parcourent toute la terre » (v. 10), (2Chr. 16.9). À quoi peut-on rattacher le fil à plomb ? Au travail d'édification qu’effectuera le Messie comme chef des travaux de l’Église dans la suite des temps. Car il doit être poursuivi avec fidélité (1Cor. 3:8-10) en veillant à ce que l'enseignement soit bien « aligné » à la parole de Dieu. Ainsi, les fonctions symboliques du souverain sacrificateur Josué, qui place la pierre d’angle principale du Temple, et celles de Zorobabel, le roi qui achève l’édifice en posant la pierre du faîte, sont réunies dans le Germe, qui représente par Lui-même tout le chandelier… »

Dans Job les anges acclament l’œuvre de l’Eternel quand Il pose la pierre de fondement (le Mashiah, le germe, le fils de l’homme), l’adam dans lequel est formé le Yah. Les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse. Là il faut comprendre qu’avant que se lève le soleil de justice comme lumière du monde, les anges l’ont précédé dans la création, comme des luminaires qui brillent dans la nuit juste avant que le jour se lève. Le jour dans son principe annonce donc le Mashiah. C’est une manière de comprendre le texte du bereshit dans le premier jour, qui n’a alors rien d’un sens propre mais qui est totalement figuré. C’est dans ce principe que la pensée de l’Eternel se développe dans les grandes lignes. C’est le cordeau et le fil à plomb qui donne sa rectitude au temple, l’édifice bâtit comme une Epouse dont les fils sont les pierres vivantes bien alignées sur la Parole divine.

Ceci étant rappelé sur les anges, nous pouvons revenir au cas qui nous intéresse particulièrement, l’ange déchu Satan. Le nom satan s’apparente à un nom commun qui signifie l’adversaire et qui apparaît en tout 35 fois dans l'Ancien Testament (telle quelle ou avec un préfixe, ou avec un suffixe, ou avec les deux). Ce terme spécifique apparaît (3X6) 18 fois dans l'Ancien Testament : 14 fois dans Job (1.6 à 2.7), 3 fois dans Zacharie (3.1-2), 1 fois dans 1 Chroniques 21.1. Dans tous les cas (sauf dans 1 Chroniques 21.1), le mot utilisé en hébreu est le suivant : hasatan. En grammaire hébraïque le préfixe h (ha) est l'article défini. Le mot hasatan signifie donc exactement : "L'ADVERSAIRE". Il ne s'agit pas d'un adversaire quelconque, indéfini, vague. Il s'agit d'un adversaire bien précis, unique, réputé ... il s'agit de « l'Adversaire » par excellence !

A priori on sait peu de choses sur Satan, mais c’est seulement a priori, car de manière transversale et indirecte dans les textes se rapportant au roi de Tyr en Ezéchiel 28 et celui de Babylone en Esaïe 14 on retrouve sa trace. Et là si on entre dans le détail on en apprend beaucoup. Ezéchiel 28 : 13 (Darby) « tu as été en Eden, le jardin de Dieu… 14 Tu étais un chérubin oint, qui couvrait, et je t’avais établi tel ; tu étais dans la sainte montagne de Dieu, tu marchais parmi les pierres de feu ». Un chérubin oint, qui couvrait, at keruv mimshach hasowkhekh, en hébreu on voit tout de suite le problème sémantique que pourrait donner un chérubin comme le Messie (mashiah) qui protège et garde, mais qui ou quoi ? Dans le tabernacle les chérubins sont représentés sur la couverture du lieu saint, le rideau qui le sépare du lieu très saint et sur l’arche de l’alliance. On comprend que les chérubins sont les gardiens du temple et de sa sainteté. Dans le jardin d’Eden il n’y avait qu’une chose à garder dans la sainteté, c’est l’adam en qui est formé le Yha, l’Ish en qui brûle le feu du yod et qui est posé comme la première pierre vivante du temple de l’Eternel, son fondement. Le chérubin en Eden marchait entre les pierres de feu, avney esh, eben esh. Ce qui signifie qu’il devait garder l’ish et ishah, non comme keruv mashiah, ce qui en aurait fait l’ange de l’Eternel, mais comme keruv mimshach hasowkhekh, le gardien de l’onction qui se répand et se propage entre ses ailes. Autrement dit le chérubin est le gardien du feu qui brûle dans l’ish et l’ishah appelés à se multiplier et dominer le monde, comme un feu qui se répand. Placé sur la sainte montagne signifie garder Jérusalem et ce qui s’y bâtit, le temple et par extension la ville, comme une Epouse face à son Epoux.

Les choses auraient pu rester dans leur perfection si Satan était resté dans son rôle, ce qu’il ne fit pas et précipita sa chute. Esaïe 14 : 12. « Quoi, tu tombes des cieux, astre, fils de l’aube ! Tu es broyé à terre, vainqueur des nations ! » On est désormais loin des étoiles du matin qui éclataient en chants d’allégresse dans le livre de Job. Le chérubin qui était fils de Dieu, une étoile du matin annonçant la venue de la Lumière dans le monde, est précipité du ciel sur la terre. Pourquoi ? Car le chérubin a dit en son cœur 13 : « Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu, et je m’assiérai sur la montagne de l’assignation, au fond du nord. 14 Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Dans le verset 13 le chérubin vise à devenir un mashiah angélique, un chef qui trône au milieu des fils de Dieu, puis dans un second temps à s’asseoir sur la montagne de l’assignation.

Avant de quitter le ciel et les étoiles quelques mots sur la symbolique que visent ces paroles : « au fond du nord (septentrion). Je monterai sur les hauteurs des nues » Les étoiles continuent de parler des fils de dieu angélique, même au travers des civilisations. Là on parle de l’étoile polaire autour de laquelle tournent toutes les autres étoiles par rapport à l’axe terrestre. Thuban indiquait il y a 4 000 ans le pôle nord céleste et Thuban était donc l’étoile polaire lors de l’apogée de la civilisation sumérienne. Le nom de Thuban provient d’une expression sémitique signifiant « la tête du serpent » et était l’étoile la plus brillante de la constellation du dragon. Puis au fil du temps l’axe c’est déplacé sur l’étoile polaire actuel de la grande ourse. Les Romains considéraient ce groupe de sept étoiles  comme des bœufs paissant dans la campagne céleste et les appela “Septem Triones”, les sept bœufs. C’est de là que dérive le mot “Septentrion” et aujourd’hui sans doute peu de personnes savent qu’en prononçant ce substantif, ils parlent de sept bœufs. Mais l’origine est plus antique et renvoie aux chaldéens. Le terme de cherub en hébreu, renvoie à l’image du bœuf en Ezéchiel (Eze 1 : 10), comparé au même : (Eze 10 : 14 la face du premier était une face de chérubin…). La face du chérubin est donc comme un synonyme de la face de bœuf. En changeant les voyelles on obtient charab en chaldéen, qui signifie labourer, qui est l’ouvrage majeur des bœufs. Le propre du cherub est donc de préparer la terre à recevoir sa semence. Vous voyez comme dans la Bible chaque mot a son importance. Tout cela nous indique donc que dans la première civilisation, un cherub qui était un chef, une tête, est devenu un serpent et fut remplacé par les sept de l’Eternel qui travaillent à la croissance de la semence divine.

Mais revenons sur terre. On a vu que les chérubins ont pour vocation de garder la tente de l’assignation ( le tabernacle ), pas de s’y asseoir, ce qui reviendrait à prendre la place de Dieu sur le kapporet dans le lieu très saint. Si le chérubin ne couvre plus le propitiatoire, mais s’y assoit, alors il vise à être comme Elohim. Si on rapproche les deux versets 14 d’Ezéchiel et Esaïe on obtient : tu marchais entre les pierres de feu sur la sainte montagne établie comme la montagne de l’assignation. Il y a donc une relation directe entre ce qui se passe sur terre et dans le ciel. La montagne de l’Assemblée représente la Jérusalem céleste avant que Dieu ne commence à la bâtir. Pour pouvoir la couvrir de maisons et en faire une ville qui sera habitée par les fils de Dieu (pierres de feu), il faut que dans le genre humain se développe une famille divine dans laquelle brûle le feu de l’Esprit Saint. C’est pourquoi Dieu bâtit au sens propre et figuré une Epouse qui soit à son image. De la Genèse à l’Apocalypse toutes les images fusionnent et prennent sens. Apocalypse 21 : 22  « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. » Les fils de Dieu établis comme des pierres de feu représentent les pierres vivantes qui forment le Temple autour de l’agneau établit comme menorah et lumière divine.

Satan pour devenir comme le Très Haut assis sur la montagne de l’assemblée, doit en usurper la place en prenant à Dieu ce qui est sien, la divinité dans son principe. Les anges sont appelés dans Job les étoiles du matin, ceux qui précèdent le soleil comme fils de Dieu. Parmi ces étoiles Satan est nommé en Esaïe 14:12 ‘astre fils de l’aube’ (helel ben shakkar), ce qui renvoie à la planète Vénus qui reste la plus brillante à certaines périodes quand le soleil se lève. Satan était donc la plus brillante des étoiles du matin, le chef à leur tête. Les anges comme fils de Dieu ont donc eu helel ben shakkar comme chef avant la création de l’homme. Il lui suffit donc de monter encore plus haut en prenant la place de Dieu en s’asseyant sur la montagne de l’Assemblée, ce qui revient à dire que Satan vise à prendre la place de Dieu au milieu des hommes et plus spécifiquement ceux du genre divin.

Pour devenir comme le Très Haut, Satan doit en revêtir toute la forme en usurpant la place du fils qui doit venir, le soleil de justice, le Mashiah pierre de fondement et de faîte du temple de l’Eternel et lumière du monde. Prendre la place du Fils revient alors à prendre la place de Dieu, car au terme des jours ils ne forment plus qu’UN. Dans le shabbat du millenium, puis dans la Jérusalem céleste, Dieu se repose… sur le Fils. L’Esprit Saint incarné dans le Fils est comme le Père, ils ne forment plus qu’une image, l’image de Dieu. Satan pour arriver à ses fins doit donc modifier ce que Dieu fait dans l’homme pour prendre sa place. Pour cela le diable occupe une place stratégique car il est keruv mimshach hasowkhekh, soit le gardien de l’onction qui se répand au travers des hommes. Il lui suffit donc de remplacer dans l’ish et ishah le feu de l’Esprit Saint par le même esprit que le sien, pour qu’une nouvelle semence tel un nouveau germe se forme et se répande dans le monde. A partir de ces hommes d’un nouveau genre, celle du malin, les hommes en tant que fils de Dieu deviennent par leur descendance ceux du diable et le soleil de justice qui ne peut plus paraitre désormais est remplacé par l’astre fils de l’aube. Le fils de l’homme est remplacé par le  fils de l’aube et l’ange passe au-dessus de l’homme comme son dieu. La semence du serpent inverse le sens de la création pour la renvoyer dans les ténèbres et effacer du livre ce qui est écrit en Apocalypse 22 : 16  « Moi (Yeshoua), je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » La Bible s’achève donc dans cette déclaration, qui souligne de manière éclatante la symbolique liée aux astres. Sur le fils de l’homme repose toute la gloire, même celle des anges. Satan est définitivement vaincu, par cette semence qui a écrasée la tête du serpent.

À partir de ces éléments du Verbe on comprend que si le diable contrôle le développement du genre humain par ceux qui sont divin par leur genre, alors c’est le principe même de la divinité que l’on contrôle. En changeant la nature de sa fonction de gardien de l’onction qui se répand par l’ish et l’ishah, en celle de mashiah angélique qui remplace l’Esprit Saint par son propre esprit diabolique, alors dans le genre humain peut se développer des hommes d’un genre nouveau, celui du malin. C’est ce qui est raconté dans le chapitre 3 de la Genèse.

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