http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Théorie du genre et abrogation de la Loi divine - 2

vendredi 14 février 2014

Théorie du genre et abrogation de la Loi divine - 2

Shabbat shalom. Pour ce shabbat je propose une réflexion de fond par rapport au sujet de la théorie du genre et de son implication par rapport à la Bible. Ce message s’adresse plus à l’Épouse qui vient qu’à celle qui fut et s’efface dans l’âge de Laodicée. Comme le huitième âge révèlera l’Épouse dans sa forme parfaite en y intégrant les juifs, une étude en revenant à l’hébreu biblique est nécessaire pour pénétrer l’essence même du Verbe. Comme l’écriture directe de l’hébreu et du français est incompatible avec les sens d’écritures, je mets tout sous la même forme et vous renvoie pour l’hébreu ici : http://qbible.com/hebrew-old-testament/genesis/2.html

Dans le livre de la Genèse, une double lecture est toujours possible. Dans la première le religieux prendra les choses au sens littéral, dans la seconde l’homme est élevé par le Verbe pour qu’il en relève le sens spirituel et devienne un fils de Dieu. Restons dans le littéral dans un premier temps, pour comprendre comment Dieu dans la Genèse exprime le geste créatif. Par une succession de séparations, Dieu va parvenir jusqu’à l’homme qui va être lui-même être séparé. La lumière est séparée des ténèbres, les eaux avec les eaux, les eaux avec la terre et finalement de la terre est formé l’homme. « Puis Dieu forma l’homme, poussière détachée de la terre… » (Gen. 2, 7). En hébreu on dira : de l’adamah est formé l’adam, le glèbeux ou le poussiéreux qui est séparé de la terre.

La source biblique, indépendamment de la création primordiale, dévoile alors une nouvelle création dans la création, celle de l’homme: Gen 1 : 27 «Dieu créa l’homme à son image; c’est à l’image de Dieu qu’il le créa, mâle et femelle Il les créa eux ». Le fond lexical hébreu révèle dans les textes ce que forme l’Eternel dans l’homme, « Son image ». La traduction française ne rend pas compte d’une différence notoire apparaissant dans les versets où Dieu « forme » l’adam. Deux Yod יִּי apparaissent dans le mot «forma» (vayitzer) du verset de Gen 2 : 7 et un seul yod en Gen 2 : 19 : « L’Éternel-Dieu forma… tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel ». Le yod est le plus petit diminutif pour le nom de Dieu Yah, en ajoutant un yod dans le mot forma pour l’adam, l’auteur souligne que Dieu dans son principe est formé dans l’homme (adam). Mais l’homme dont il est fait mention ici, est à considérer comme un individu particulier que Dieu intègre dans le genre humain. Et dans cet individu particulier issu de la terre où l’image de Dieu se créée, Dieu va créer un reflet de Lui-même comme une signature qui se révèlera dans le genre masculin et féminin des enfants de Dieu.

Genèse 2 : 21 Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtés, et referma la chair à sa place. 22  L’Eternel bâtit le côté qu’Il a pris de l’homme pour (en faire) son épouse et il l’amena vers l’homme. 23  Et l’homme dit : celle-ci est os de mes os et chair de ma chair ! Celle-ci on l’appellera femme, car de l’époux celle-ci fut prise. 24  C’est pourquoi l’époux quittera son père et sa mère, et s’attachera à son épouse, et ils deviendront une seule chair.

21 Vayapel HASHEM Elokim tardemah al-ha'adam vayishan vayikach achat mitzal'otav vayisgor basar tachtenah. 22 Vayiven HASHEM Elokim et-hatzela asher-lakach min-ha'adam le'ishah vayevi'eha el-ha'adam. 23 Vayomer ha'adam zot hapa'am etzem me'atzamay uvasar mibesari lezot yikare ishah ki me'ish lukacha-zot. 24 Al-ken ya'azov-ish et-aviv ve'et imo vedavak be'ishto vehayu levasar echad.

L’adam dans son genre divin est formé pour être séparé encore une fois entre ses deux yod. Lorsque Dieu dit en Genèse 1.26 : « Faisons l'homme à notre image », le terme hébreu pour notre image est " tselem ". "Tselem " a la même racine que " tsêla " le côté ou le flanc et non la côte comme organe. Ainsi, l'homme créé à l'image de Dieu est en quelque sorte l'un de ses côtés, ou extrait de Dieu, tout comme la femme, « construite ( Vayiven > va' Y ben) » de l'homme, est à son image puisqu'elle lui est semblable dans son genre humain. L’homme extrait de Dieu apparaît alors comme un fils de Dieu issu de Son Esprit car il vit grâce à Son souffle. L’Esprit trouve donc une expression visible dans l’homme qui représente Son image terrestre. Mais c’est grâce à l’épouse que le geste créatif dans l’homme est le plus facile à comprendre en hébreu : 22 « Vayiven HASHEM Elokim et-hatzela asher-lakach min-ha'adam le'ishah vayevi'eha el-ha'adam ». Vayiven ( Il construit ), renvoie au verbe banoh qui par le yod qui le précède forme le fils divin ben.  Dans le fils divin construit à l’image du Père, la création s’achève quand on bâtit son féminin en épouse (Ishah), d’où si on extrait le hé de son féminin il reste le feu, esh. Ishah dans son essence est destinée à recevoir le feu du yod dans le côté féminin de l’image de Dieu formé dans l’homme.  Vehayu levasar echad, ils deviendront une seule chair, ou dit autrement, les deux chairs unies forment l’UN. Ce qui renvoie à ce fondement essentiel: Sh'ma Yis'ra'eil Adonai Eloheinu Adonai echad. Ecoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un

On retrouve donc dans le processus créatif de l’homme, une unité dans la dualité qui se traduit par les couples Dieu-Homme, puis homme-femme. Dieu explique à l’homme ce qu’Il a fait en lui donnant la femme. L’homme dans lequel j’ai mis mon Esprit est mon image terrestre, car ce qui est esprit reste esprit. Tout comme la femme qui est issue de l’homme est à son image, mais d’un genre différent. Le fils de Dieu est par sa nature un genre de Dieu, comme le féminin par son genre est représenté par la femme, qui elle-même est apparentée au genre humain. Ce schéma initial se projette alors à travers toute la Bible pour révéler comment le plan divin se développe dans la création de l’homme, l’adam de la Genèse n’étant que le premier d’une génération qui a vocation à se répandre sur la terre entière, pour à la fin la dominer totalement. C’est pourquoi génération après génération, le même processus se reproduit.

Tout ceci ne prend sens que lorsque dans le genre humain le yod se forme et que par Son souffle il prend vie. Puis que de lui se forme une Épouse à son image, c’est-à-dire portant le même souffle et qui lui donnera un fils. L'homme isolé, ou la femme seule, ne sont pas à l'image de Dieu. C'est dans la reconstitution de leur unité, et par la fidélité assurant une permanence à cette unité, qu'ils reviennent à l'image initiale de Dieu. De ce fait, l'union de deux hommes ou de deux femmes, incapables de procréer, ne peut refléter l'image de Dieu. Car le divin ne se révèle dans la création que lorsque l’union de l’homme et de la femme par le mariage donne un fils légitime au couple. Dans le fils se retrouve réuni tout ce qui fut séparé au paravent. Le fils représente alors l’image de l’UN.

La théorie du genre se retrouve à l’origine dans la Bible, car elle définit ce qu’est le genre divin, humain, masculin ou féminin. On comprend facilement alors pourquoi le diable s’attaque à ce principe, précisément au moment où le fils qui représente l’UN va venir pour en exprimer physiquement le sens dans la création. Ce qui est écrit plus haut est bien sûr exprimé plus clairement dans la Bible et développé de manière plus accessible. Le yod va se retrouver dans le nom du Mashiah, le fils de Dieu, puisqu’il est issu de Lui. L’onction prophétique, sacerdotale et temporelle reposera sui Lui. Il sera donc à la fois prophète, souverain sacrificateur et roi. Les prophètes dans l’Ancienne Alliance ont annoncé sa venue, qui sera réalisée en ‘Yah sauveur’, le Dieu sauveur Yeshoua. Son Père est le souffle et sa mère est la nation par laquelle s’exprime le Verbe, Israël. Le salut vient donc des juifs. Mais le geste créatif de Dieu exprimé dans l’humanité trouve son ultime accomplissement quand tout ce que Dieu a séparé pour exprimer Sa divinité, se retrouve réunifié dans le Fils. Dieu comme Père c’est donné Israël comme une mère qu’Il a séparé des autres nations, mais par son Fils l’unité de l’UN va se reformer, non en tant que nation avec un roi à sa tête, mais dans tout le genre humain.

 Genèse 2 : 24  « C’est pourquoi l’époux quittera son père et sa mère, et s’attachera à son épouse, et ils deviendront une seule chair. » L’époux ici devient le fils de l’homme, l’adam du verset précédent. L’ish fils de l’homme est destiné à devenir père en formant l’UN avec son Ishah. Nous retrouvons l’unité primordiale de l’Esprit de Dieu qui se mouvait au-dessus des eaux avant que le geste créatif ne sépare tout jusqu’à l’Ishah. La lumière se sépare des ténèbres, puis les eaux sont séparées, la terre des eaux, l’homme de la terre, la femme de l’homme. Puis dans une nouvelle alliance entre l’ish et l’ishah se reforme le Père comme Esprit Saint quand on extrait le yod du Feu du genre masculin et le hé du feu du genre féminin pour former le YaH de Dieu. Ainsi la fin du geste créatif renvoie directement à son commencement et c’est ce qu’on retrouve initialement dans le premier mot de la Bible, Bereshit. Dans ce premier mot de la Bible  Bere’shît, un message nous est laissé : Dieu fait alliance avec sa création, sachant que nous sommes aussi, comme nous l’avons déjà dit, chacun pour notre part sa création ; Il désire donc faire Alliance avec nous. Mais cette alliance n’est possible que par l’action de l’Esprit  Esh (feu). En effet, l’Esprit ’Esh est au centre de la racine de Berit, Alliance. Dieu souhaite faire avec nous une Alliance de feu. C’est le sens de la Nouvelle Alliance dans le Fils par Ye shoua. Un sacrifice parfaitement consumé par un feu parfait pour former une Épouse parfaite. Cette alliance parfaite dans le feu de Yah est également reprise dans le Cantique des cantiques comme un amour parfait. Can 8 : 6  " Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras ; Car l’amour est fort comme la mort, La jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, Une flamme de Yah" . L’amour qui se construit dans un couple révèle celui de Dieu pour son peuple, son Epouse.

C’est dans cet esprit que se développe Matthieu 16:13 « Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ? 14 Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. 15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? 16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17 Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. 18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. 19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. 20 Alors il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Christ ». Après tout ce que vous venez de lire, reprenez le texte, mais en hébreu : « Tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ».

« Bâtir » se dit « banah » en hébreu, d’où l’on tire « eben », « la pierre » et « ben », « le fils », puisque « banah » est également utilisé quand une femme veut se «bâtir» une postérité au travers d’une autre femme. Par Yeshoua, le fils de l’adam (ben), le Verbe divin révèle comment Dieu le Père « bâtit » une Epouse à son Fils le nouvel Adam. « Car tu es Pierre (eben) et sur cette pierre (eben) je bâtirai (banah) mon Église (Épouse) ». Quand l’Esprit Saint pénètre l’Epouse et lui révèle qui est le fils (ben) et son Epoux, alors sur cette pierre (eben), la révélation par le Saint Esprit, l’Epoux bâtira (banah) son Eglise et Épouse. L’Eternel a donc donné à son Fils une Épouse spirituelle qu’Il a bâti (banah) par génération successive comme ses enfants (ben) qui sont autant de pierres (eben), assemblant l’édifice (banah) qui est le temple du Dieu vivant. C’est pour cela qu’il est écrit de l’assemblée des fils de Dieu, Ap 21:2 « Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. 3 Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux ».

Du Bereshit de la Genèse, au dernier verset de l’Apocalypse l’Eternel explique le sens d’une création qui s’articule autour du mystère exprimé en Ephésiens 5 : 31 «  C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32  Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise ». Pour les hommes d’esprit, ces choses devraient aujourd’hui être comprises et assimilées afin de ne plus être un mystère, mais une lumière qui guide leurs pas. Car si les choses sont différentes alors un autre mystère se développe : 2 Thessaloniciens 2:7  « Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. » L’iniquité du plus grand nombre va chercher à pénétrer l’Eglise afin de détruire par l’intérieur ce que Dieu par le Fils cherche bâtir, soit l’Eglise comme un Temple-Epouse. Les divorces, les femmes et les enfants rebelles, l’adultère, l’homosexualité, etc., contribuent à anéantir l’œuvre de Dieu dans sa création. Voilà le fond du problème actuel dans la nouvelle théorie du genre.

2 commentaires:

  1. Shalom, et shabbat shalom,

    Je cite : Il sera donc à la fois prophète, souverain sacrificateur et roi. Les prophètes dans l’Ancienne Alliance ont annoncé sa venue, qui sera réalisée en ‘Yah sauveur’, le Dieu sauveur Yeshoua.>

    le Dieu sauveur Yeshoua : Yeshoua n'est pas le dieu sauveur ... il est le fils par qui le Père accomplit le salut.

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    1. C’est normal que ce genre de question soit formulé de cette manière. Car on raisonne par rapport à soi-même, c’est-à-dire comme des humains qui se succèdent au fil du temps. Si on fait abstraction du temps pour raisonner dans le « je suis », l’idée d’une succession dans le temps s’estompe. Quand « je suis » se forme dans l’homme comme une image du Dieu éternel, cette image elle-même devient éternelle. Jean 14 : 8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. 11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces œuvres.

      Dans la Jérusalem céleste le trône de Dieu et de l’agneau sont un, l’agneau est l’aleph et le tav. C’est pourquoi je peux dire que dans le fils se reforme l’UN. C’est toute cette évolution qui est décrite dans l’Apocalypse. A la fin ne subsiste que l’Epoux et l’Epouse qui sont les genres du divin et tous seront appelés des fils. Ap 21 : 7 Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.

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