http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Pas d'image du Christ sur la marque de la bête

lundi 2 septembre 2013

Pas d'image du Christ sur la marque de la bête

La gouvernance satanique de la bête de l’Apocalypse européenne ne cache même plus le total esprit antéchrist qui l’anime. Après avoir subtilement apposée la marque du Maître sur les nouveaux billets, celui-ci ne supporte pas la concurrence et fait le ménage. L’euro est satanique et doit le rester comme marque unique de la bête en Europe. Alors que les médias relaient les images des pays musulmans qui brûlent des églises et où l’on massacre des chrétiens, l’image même de Jésus est peu à peu reléguée dans les interdits européens. Est-ce néanmoins une surprise, quand on se souvient que les « racines chrétiennes de l’Europe », pourtant une évidence historique, n’ont pas eu droit de cité il y a quelques années ?


La mésaventure que vient de subir le micro-État d’Andorre est, à ce titre, significative. Il faut savoir que, bien que non-membre de l’Union, Andorre utilisait de facto la monnaie unique depuis la fin de la peseta et du franc. Après un accord signé en 2011, l’euro est devenu la monnaie officielle du pays, qui décida alors de lui donner une identité locale, comme ailleurs. La principauté ne pourrait pas émettre de billets, mais elle pourrait frapper des pièces (pour la première fois de son histoire), à partir du 1er juillet 2013, date qui a été repoussée au 1er janvier 2014 en raison de divers problèmes. Une compétition est alors organisée et la fabrication des pièces lancée. L'une des faces de  ces pièces offrait une double illustration : le campanile de l’église Santa Coloma et le visage du Christ Pantocrator, tiré d'une fresque qui orne l’église Sant Marti de la Cortinada. C'était sans compter avec l'Union Européenne qui a jugé les pièces pas assez laïques et demandé qu'elles n'entrent pas en circulation au premier janvier 2014. Les responsables des Finances de la Principauté  se sont pliés aux exigences européennes : le visage du Christ disparait, seul reste le campanile  de Santa Coloma au titre de richesse patrimoniale de l'Etat Andorran sur les futures pièces en euros de 10, 20 et 50 cents.

L’UE a justifié sa position pour « respecter le principe de neutralité en matière religieuse ».
L’église partiellement recouverte par le visage du Christ, devrait être représentée entière. Cela alors que l’euro est par la couronne mariale des 12 étoiles un symbole religieux par excellence et pas des moindres. Cependant malgré les nombreux symboles religieux qui couvrent pièces et billets, il va de soi que celui du Christ apparait comme anachronique, c’est le moins qu’on puisse dire. Il est vrai que répandre l’enseignement de la théorie des genres et marier des sodomites, sont des valeurs plus acceptables à défendre par l’UE. La déchristianisation de l’Europe est une priorité absolue pour de nombreux responsables bruxellois. 


La Slovaquie avait récemment essuyé les mêmes tracas lorsqu’elle avait voulu faire figurer l’image des saints Cyrille et Méthode avec leur croix sur les pièces de deux euros. Les Slovaques, à force d’insister, finirent par obtenir gain de cause, enfin presque : il aura quand même fallu supprimer les auréoles de la tête des personnages… Constantin le Philosophe, ou Cyrille (Constantin n’a pris le nom de Cyrille que juste avant sa mort) et son frère Méthode, évêque de Sirmium, sont connus sous le terme  « les Apôtres des Slaves ». Ils ont en effet évangélisé les peuples de l’Europe centrale.

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