L’organisation du prix Nobel a définitivement fini de
dynamiter son image de marque. Après l’attribution du prix Nobel de la paix à
la bête de l’Apocalypse, son esprit obscure et antéchrist est de nouveau mis en
relief avec celui attribué à Barak Obama. Le président américain Barack Obama
s'était vu attribuer le prix Nobel de la paix 2009, vendredi 9 octobre, "pour
ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la
coopération internationales entre les peuples", avait annoncé le jury du
prix à Oslo. Cependant le « seigneur des drones » poursuit toujours
encore sa guerre en Afghanistan et la prison de Guantanamo
est toujours ouverte, alors que son deuxième mandat est déjà bien entamé. Nous sommes loin d’un homme de paix et
défenseur des libertés, bien au contraire. Dans l’esprit du born again Bush, l’esprit
du mal se développe de plus en plus sous le couvert de la lutte contre le
terrorisme.
C'est une bombe. Le "Guardian" révèle, jeudi 6 juin, que la National Security Agency (NSA), l'une des agences de renseignement américaines, collecte les relevés téléphoniques des abonnés américains de Verizon, le plus grand opérateur aux Etats-Unis.
Le quotidien britannique a mis la main sur une ordonnance
secrète du tribunal fédéral relatif au renseignement étranger [Foreign Intelligence Surveillance
Court, FISC, NDLR], créé par le Foreign Intelligence Surveillance
Act (FISA) en 1978, datée du 25 avril dernier. Celle-ci donne un accès illimité
aux données de l'opérateur Verizon jusqu'au 19 juillet.
Concrètement, selon l'ordonnance du tribunal, la NSA
récolte, quotidiennement et via le FBI, la date, la durée et les numéros ayant
participé à une conversation téléphonique. Selon le document du
"Guardian", les appels, les noms et les adresses ne sont pas
enregistrés. Il ne précise pas si d'autres opérateurs sont soumis à la même
ordonnance. Il est également difficile de savoir si cette ordonnance est un cas
isolé ou le dernier en date. "Ce document montre pour la première fois
que, sous l'administration Obama, les communications de millions de citoyens
américains sont recueillies sans discernement et en vrac - indépendamment du
fait qu'ils soient soupçonnés d'actes répréhensibles ou non", écrit the
"Guardian". Normalement, les écoutes et les surveillances sur ciblent
des personnes ou des groupes soupçonnés d'être liés à des groupes terroristes
ou à des services de renseignements étrangers.
Comment la NSA et le FBI peuvent-il récolter ces données
sans un mandat ? Les informations contenues sur les relevés téléphoniques sont
jugées comme étant des "métadonnées" selon le droit américain. Elles
ne nécessitent pas d'avoir recours à un mandat pour y avoir accès. Ce n'est pas
tout : selon une décision de justice en 2005, les données de localisation
cellulaire, récupérée par les antennes relais, sont considérées comme étant
aussi des "métadonnées" et peuvent donc être récoltées par la NSA. "Cette
collecte de données permettrait à la NSA de construire facilement une image
complète de qui a contacté un individu, quand, comment et peut-être de
où", analyse le "Guardian". Et de créer une gigantesque
base de données.
Le Congrès américain a donné son feu vert, en décembre
dernier, au prolongement pour cinq ans du FISA, la loi autorisant les autorités
américaines à surveiller les appels et courriers électroniques de citoyens
étrangers sans mandat délivré par un tribunal. Les informations du
"Guardian" s'ajoutent aux révélations de "USA Today" en
2006. Selon le quotidien américain, la NSA avait "secrètement enregistré
les appels téléphoniques de milliers d'Américains grâce aux données fournies
par les opérateurs AT&T, Verizon et BellSouth" dans le but d'analyser
les "habitudes téléphoniques"
Ces découvertes montrent à quel point la mission de la
NSA a muté. D'une agence exclusivement consacrée à la collecte de renseignements
étrangers, la NSA devient une agence qui surveille le territoire national. "Du
point de vue des libertés civiles, ce programme pourrait difficilement être
plus alarmant", déclare Jameel Jaffer, directeur juridique adjoint de
l'American Civil Liberties Union [L'Union
américaine pour les libertés civiles, NLDR], dans un communiqué.
"C'est un programme dans lequel des millions de personnes innocentes ont
été mis sous la surveillance constante par des agents du gouvernement. C'est
comme si le FBI postait un agent devant chaque foyer américain pour savoir qui
entre et qui sort."
Ces révélations ont concrétisé les pires craintes des
défenseurs des libertés individuelles, qui tentent depuis des années de faire
la lumière sur l'utilisation par le gouvernement du "Patriot Act", la
loi votée après le 11-Septembre. "Cela va au-delà d'Orwell", a
dénoncé Jameel Jaffer, de l'ONG American Civil Liberties Union (ACLU), en
référence au livre futuriste de George Orwell, "1984". Une poignée
d'élus, démocrates comme républicains, a dénoncé une atteinte à la vie privée
"indéfendable et inacceptable", selon les mots du sénateur Bernie
Sanders.
Les nations occidentales prennent de plus en plus de
distance avec les principes qui fondent la base de leurs institutions. La
liberté élevée en dogme républicain ou
la démocratie inscrite dans les constitutions, sont largement mis à mal quand
1% de la population américaine possède 1/3 des richesses totales et les 9% qui
suivent un autre 1/3. Ces inégalités flagrantes mettent en péril la démocratie
dans son fondement et il devient alors urgent de contenir la population dans un
espace où la majorité des individus deviennent les esclaves d’une petite
minorité, elle-même soumise à Satan par le biais d’organisations sataniques
comme les skull and bones ou les francs-maçons.
Le contrôle de l’information ou des communications comme dans ce nouveau
scandale, est donc une priorité absolue pour nos gouvernements soi-disant
démocratiques.
Mais il ne faut pas se faire des illusions, ce qui existe
aux Etats-Unis existe également en Europe. Si les inégalités sont moins
flagrantes, grâce aux systèmes sociaux présents sur le continent, la crise
actuelle va rapidement faire disparaitre tous ces acquis sociaux au nom de l’orthodoxie
budgétaire européenne et les peuples vont se retrouver rapidement dans les
mêmes chaines que les Américains. Le nouveau billet de 5 euros désormais en
circulation, nous rappelle de manière flagrante qui est réellement le maître de
l’Europe. Libertés qui reculent et satanisme qui progresse sont le révélateur
du temps qui est le nôtre. Que celui qui a des oreilles, entende…
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