Déjà trois ans...

Il n’y décidément rien de neuf sous le soleil. Comme Israël jadis, le peuple de Dieu préfère toujours écouter les voix du mensonge et suivre les loups et louves déguisés en bergers, qui conduisent les brebis vers la falaise de la perdition où déjà les premiers tombent et s’écrasent dans la mer. Il est effectivement plus simple de croire une pythie annoncer l’enlèvement prochain, que de se préparer à affronter ce que justement on espère ne jamais devoir subir. En 2010 l’Esprit d’une manière très pédagogique et détaillé, nous éclairait sur ce qui se tramait dans les ténèbres de la tour de Bâle en janvier. Puis à partir de mai j’ai commencé une série d’articles qui annonçait le débutd’une gigantesque guerre mondiale monétaire. Par quelques images-chocs, j’ai essayé de faire prendre conscience à l’Epouse de l’imminence d’une crise très grave lié à ce nouveau type de guerre mondiale. Rappelez-vous cette image et comment aucun augure et prophète évangélique n’a vu et annoncé ce bouleversement majeur du monde.

Trois ans plus tard en 2013, au même mois d’avril nous pouvons lire dans les médias du monde entier : « Economic giants engage in currency war », « Monetair Pearl Harbor », « La guerre des monnaies a commencé ». Il y a cependant juste une personne qui dit qu’il n'y a pas actuellement de guerre des monnaies, c’est le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Il est clair que si Marie le Dragon, pardon Mario Draghi, porte-parole du serpent ancien déguisé en Reine du Ciel affirme une chose pareille, c’est que l’on est certain du contraire et que la chose est confirmée par la plus haute autorité.

Les peuples ont beaucoup de difficultés à admettre que l’on vit dans un monde d’affrontements sans pitié réelle, camouflés par des discours angéliques. Au niveau global, c’est le règne de la force qui domine, pourtant tout est habillé du manteau ou du voile de la concertation. Il y a une sorte d’accord tacite entre les grandes nations pour faire comme si… On essaie, avec de plus en plus de difficultés il est vrai, de maintenir la fiction de l’harmonie universelle. Tout se passe comme si il y avait un double phénomène pour expliquer cette situation paradoxale d’un monde d’affrontement sans pitié d’un côté et d’un discours lénifiant adressé aux peuples de l’autre. Que le monde accepte les mensonges c’est normal puisqu’il est dominé par le diable, là où les choses se gâtent c’est quand les Eglises suivent le mouvement, comme c’est le cas actuellement.

Les devises sont l’ultime levier de nombreux pays pour tenter de redresser leur économie. Après avoir soutenu la croissance mondiale de manière totalement artificielle pendant des décennies à coup de crédits aux particuliers et aux entreprises, ceux-ci écrasés sous la charge de la dette ne pouvaient plus suivre. Les Etats ont donc pris le relai et les dettes publiques se sont envolées. Mais à partir de 2010 les politiques monétaires ont divergé notamment entre l’Europe et les Etats-Unis. Pour soutenir leur croissance, les US ont massivement utilisé leur monnaie en faisant tourner la planche à billets et en amenant les taux à 0. Le dollar a alors chuté et beaucoup d’autres pays ont alors suivi le mouvement.

« Plusieurs pays ont maintenant atteint un seuil d’incapacité quant à la politique monétaire. Un peu partout, les taux d’intérêt à court terme sont à zéro. La flexibilité des politiciens au niveau fiscal est à zéro. Le dernier outil pour stimuler l’économie, c’est la devise. Ça crée une concurrence entre les pays, à qui va dévaluer le plus. » Le Japon a été « le grand perdant de la guerre des devises ». « Leur situation économique est moribonde. Un des seuls outils qui leur reste est la dépréciation de leur devise, pour augmenter les prix des biens d’importation, ce qui ramènerait un peu d’inflation ». « Le gouvernement est axé sur la création d’inflation avec un objectif de 2 % d’ici deux ans. La politique monétaire va rivaliser sinon excéder celle de la réserve fédérale, soit d’imprimer de l’argent à grande pompe. » La planche à billets va fonctionner à plein régime lors des deux prochaines années, pour mener la base monétaire du pays à 270.000 milliards fin 2014, alors qu'elle était de 138.000 milliards de yens fin 2012 et les premiers effets se font déjà sentir. Le déficit commercial du Japon a quadruplé en mars sur un an, à 362,4 milliards de yens (2,7 milliards d’euros), à cause d’une facture énergétique renchérie par la dépréciation du yen, a annoncé jeudi le ministère des Finances. Les Japonais qui sont les principaux préteurs de l’Etat, vont voir leurs économies  partir en fumée en quelques mois et finir ruinés comme le pays dans sa globalité. La ruine du Japon n’est plus qu’une question de mois désormais. Mais comme la Chine a pris sa place, le monde encaissera le choc. Se sera moins évident avec les Etats-Unis…