Le deuil de l’Epouse – 4ème jour de guerre en Israël

Dans une nouvelle escalade, le mouvement islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a lancé une roquette qui est tombée sans faire de victimes dans une zone inhabitée à cinq kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. C'est la première fois dans l'histoire du conflit israélo-palestinien qu'une roquette tirée de Gaza tombe près de la Ville Sainte, cœur politique et religieux d'Israël, à environ 65 km de l'enclave palestinienne. Ce tir est survenu après ceux de jeudi et vendredi de trois roquettes contre Tel Aviv, la ville économique du pays plus au nord, dont deux sont tombées en mer. Jamais un projectile tiré depuis Gaza n'était tombé aussi loin en territoire israélien. Le quartier-général du gouvernement du Hamas à Gaza a été touché samedi matin par une frappe aérienne israélienne, a annoncé le gouvernement du Hamas, certaine en réponse au tir vers Jérusalem. Le bâtiment, situé dans le quartier Nasser de la ville de Gaza, a été quasiment détruit, selon des témoins et des responsables du Hamas.

Face à la persistance des tirs de roquettes, le gouvernement israélien a autorisé en soirée la mobilisation de 75.000 réservistes de l'armée, à l'issue d'une réunion à Tel-Aviv du cabinet de sécurité présidée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon la télévision. L'aval de l'exécutif ne signifie pas que 75.000 réservistes seront effectivement remobilisés, mais autorise Tsahal à faire appel à eux si nécessaire. L'armée israélienne a massé des tanks et des bulldozers en bordure de la bande de Gaza depuis 48 heures. « Israël a désormais besoin d'un succès pour compenser l'impact des missiles tirés contre Tel Aviv », estime Yoav Limor, le spécialiste des questions militaires du quotidien Israël Hayom.

Il va sans dire que si le pays mobilise, l’Epouse du Christ doit également être mobilisée. L’indifférence et à fortiori l’opposition  à Israël quand le pays est en guerre, vous met de facto dans le camp ennemis. Car même si vous ne faites rien, sachez que l’adversaire lui, bouge et agis pour détruire le pays. C’est également un moyen de trier le bon grain de l’ivraie, les froids et les tièdes, des bouillants. Car Israël ne représente que la surface des choses visibles, l’essentiel est ailleurs, là où les choses ne se voient pas, dans le monde spirituel, où la mobilisation générale est déclarée dès que le pays est en danger. Une simple prière à alors souvent plus de puissance qu’une roquette du Hamas, quand elle émane d’un cœur pur et plein de foi.

La guerre médiatique ou la puissance du verbe

Dès qu’Israël est en guerre, le monde médiatique se met en ébullition et les nouveaux moyens de communication comme tweeter, sont chauffés à blanc. Car la guerre de l’information est essentielle pour gagner les cœurs. Tout le monde devrait aujourd’hui savoir que le Hamas tire ses roquettes du milieu des zones habitées et n’hésite jamais à exposer volontairement ses enfants pour en faire des « martyres » médiatiques, les exemples du genre sont nombreux. Les médias arabes et européens sont particulièrement friands de telles images, pour alimenter leur désinformation. Il est évident que si les forces terrestres entrent à Gaza, cela va faire des centaines de victimes, le Hamas le sait et le veut. Car il suffirait aujourd’hui qu’il proclame un cessé le feu, pour que tout s’arrête. Mais le Hamas veut ses « martyres », pour montrer au monde qu’il est une pauvre victime de l’affreuse machine de guerre impitoyable israélienne. La ficelle grosse, mais ça marche à tous les coups.

Dans un court essai paru en 2010, Régis Debray décortiquait la bataille de communication israélienne pendant la guerre de Gaza. Une bataille d'autant plus efficace que les journalistes s'étaient vu interdire l'accès au territoire palestinien par l'armée israélienne. Analyse du "médiologue": http://blog.francetvinfo.fr/livres-actualite/2012/11/16/gaza-2008-2009-la-guerre-mediatique-analysee-par-regis-debray.html

Bien sûr, l’armée israélienne est également très engagée sur le sujet. Le Colonel Stern a expliqué que grâce à l’explosion d’Internet et l’utilisation des téléphones portables et autres smartphones, n’importe qui peut devenir une source d’information et permettre à des informations erronées de se répandre. «Répandre la désinformation est devenue facile et nous devons gérer ce problème et le combattre», a-t-il ajouté. «Aujourd’hui, nous constatons qu’affirmer sa victoire dans les médias est plus important que les résultats sur le terrain».  Tsahal a récemment lancé un département consacré au nouveaux médias et à Internet notamment en charge d’une chaîne Youtube, d’un compte Twitter, d’un compte Flickr ainsi que d’une toute nouvelle page Facebook. C’est dans ce but que j’ai créé sur ce blog un lien directe à droite, qui renvoie aux informations de l’armée israélienne.