La vie s'est arrêtée aux Etats-Unis à cause de l'ouragan
« Sandy » : Wall Street est fermé, la course présidentielle est arrêtée, des
morts, inondations monstres, rupture d'électricité pour plus de 8 millions
d'Américains, dégâts matériels immenses. Une fois de plus les Etats-Unis sont
durement touchés et le président américain Barack Obama a décrété mardi matin
l'état de «catastrophe majeure» dans l'État de New York. Sandy est désormais
considéré comme l'ouragan tropical le plus important ayant jamais touché l'Etat
de New York par le National Hurricane Center (Centre national des ouragans).
Jeff Masters, cofondateur du Weather Underground à l'université de Ann Arbor,
dans le Michigan, estimait lundi 29 octobre au soir, que l'on assistait à "un
super-ouragan, le plus grave depuis plus d'un siècle" sur cette
partie de la côte atlantique.
Les médias américains l'ont baptisé, Halloween oblige,
«The Frankenstorm» - littéralement la tempête de Frankenstein. Mais pourrait
aussi se lire ‘sandy storm’, la ‘tempête de sable’ qui succède à desert
storm, la guerre de Bush. Une forme de déclaration de guerre du ciel à la
terre. Car si un général avait voulu planifier une attaque de grande ampleur
sur les US, il n’aurait pas agi plus subtilement que cette nuit. Les anomalies
climatiques se succèdent, car cette « super-tempête » est le résultat
d’une combinaison exceptionnelle d’événements météorologiques, comme en France la
semaine dernière.
A l’origine, il y a l’ouragan tropical Sandy, déjà
responsable de la mort de plus d'une soixantaine de personnes à Cuba, à Haïti
et à la Jamaïque. En remontant vers le nord, il devait normalement perdre
progressivement de sa puissance. Or, une masse d’air froid en provenance de
l’Arctique est descendue le long des côtes canadiennes et américaines, agissant
comme une véritable barrière. Avec pour effet de faire dévier vers le continent
l'ouragan en train de remonter. En déviant ainsi, l’ouragan est entré en
contact avec une tempête hivernale plus classique venu de l’ouest, de
l’intérieur des terres.
L’ouragan ne tire plus alors son énergie des eaux chaudes
du Gulf Stream mais des contrastes de température atmosphérique.
Résultat : un balayage plus large des vents et une « distribution
plus complexe de pluie et de neige ». D’autres éléments
entrent en jeu. D’abord, une pression atmosphérique exceptionnellement basse,
dans les 950 hectopascals quand une pression normale dans cette région à cette
période de l’année s’établit à 1015 hectopascals. Du jamais vu au moins depuis
l’ouragan Long Island Express de 1938 ! Ensuite, la pleine Lune de ce lundi 29
octobre qui provoque des marées 20% plus hautes que les marées habituelles,
avant même que la tempête elle-même y soit pour quelque chose.
Le cœur de la dépression passant très près de New York,
cela a entraîné une élévation du niveau de la mer d'environ trois mètres (la
baisse de pression au-dessus de la mer provoque mécaniquement son élévation).
Le phénomène étant amplifié par une marée haute concomitante de très haut coefficient.
Parallèlement, il a plu très fort et les vents d'est ont ralenti le débit de
l'Hudson (le fleuve qui sépare l'État de New York du New Jersey). La somme de
ces différents phénomènes dans cette région, la plus peuplée des Etats-Unis, a
fait que des millions de personnes se sont réveillés mardi avec des coupures
d'électricité et des inondations majeures. New York a vécu une nuit
cauchemardesque, la moitié de la ville a été plongée dans le noir et l'eau est
montée jusqu'à 4 mètres de hauteur dans certains quartiers : le site de Ground
Zero a notamment été la cible des inondations.
Sous terre, la tempête a fait des dégâts historiques.
"Le métro new-yorkais a 108 ans mais il n'avait jamais fait face à une
catastrophe aussi dévastatrice telle que celle que nous avons vu la nuit
dernière", a déclaré Joseph Lhota, le directeur de l'autorité de contrôle
du métro (MTA). Sept tunnels du métro new-yorkais ont été inondés en raison de
la montée des eaux provoquée par Sandy. Dans tout l'Etat de New York, 1,5
million de personnes étaient sans électricité. Outre les dégâts naturels, l’ouragan
a déjà bouleversé la dernière ligne droite d'une campagne présidentielle
américaine à 2 milliards de dollars.
Il ne faut pas oublier que cette catastrophe arrive après
une sécheresse qui a sévi cet été aux Etats-Unis, la pire depuis plus de 50 ans.
Il suffit de mettre les catastrophes en relation les unes avec les autres pour
se rendre compte que les choses ont tendance à empirer depuis le début du
nouveau millénaire aux Etats-Unis. Mais manifestement tous ces signes
précurseurs ne semblent pas affecter outre mesure la population. Les signes
eschatologiques vont donc continuer à augmenter en puissance et en intensité,
comme la Parole l’a prédit, les Etats-Unis étant le pays par où le jugement
commence, il suffit de suivre les évènements.
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