http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: La belle signature de Notre Dame du Liban

samedi 15 septembre 2012

La belle signature de Notre Dame du Liban



Si on ramenait l’Histoire du monde à un simple jeu d’échec, alors l’Occident chrétien va prochainement perdre sa pièce maitresse, la reine… http://schoenel.unblog.fr/category/economie/page/2/http://schoenel.unblog.fr/category/economie/page/2/

Dans cet article écrit en avril 2011 sur mon premier blog, les Etats-Unis étaient présentées comme la pièce maîtresse du jeu d’échec planétaire dans le monde chrétien et cette pièce va bientôt sortir du jeu. Haï dans tout le monde musulman à cause des guerres de Bush, les Etats-Unis ont de nouveau mis le feu aux poudres chez les musulmans. Des dizaines de milliers de musulmans ont manifesté hier dans le monde arabe pour dénoncer le film dénigrant l’islam. Cette polémique a déclenché de nouvelles violences faisant six morts en Tunisie, au Soudan, au Liban, en Egypte et la colère ne retombe pas contre ce film qui pose d'ores et déjà des problèmes diplomatiques importants. Des manifestants salafistes brûlent partout des drapeaux, comme ci-dessous en Palestine.


C’est dans ce contexte ultra tendu au Moyen Orient, qu’une blanche colombe de paix est venue apporter son brin d’olivier au milieu du brasier islamique. Le pape Benoît XVI, est arrivé vendredi à Beyrouth pour sa première visite au Liban, a rejeté le fondamentalisme et appelé à la tolérance dans une région marquée par le conflit sanglant en Syrie et la montée de l'islamisme. Cette visite, la deuxième de Benoît XVI au Proche-Orient après la Terre sainte en 2009, est l'un des voyages les plus délicats du souverain pontife. Prévue de longue date, cette visite tombe cependant à pic pour donner un contraste flagrant par rapport aux messages de haine et de violence délivrés par les salafistes au Moyen Orient en ce moment. Le diable place sa reine (la grande prostituée), au milieu du jeu géopolitique arabe, en bonne place pour faire chuter la reine américaine en grande difficulté. Avec un incroyable aplomb, quand on se réfère à l’histoire du catholicisme, le pape se dresse contre tous les fondamentalismes, arabes et chrétiens, visant en cela implicitement également les américains fauteurs de troubles actuels.

Importer en Syrie « l’idée de la paix » plutôt que « des armes », tel est le message délivré par le pape aux différentes parties impliquées dans ce conflit, devant une cinquantaine de journalistes dans l’avion qui le menait au Liban, vendredi 14 septembre dans la matinée. Soulignant que dans ce conflit, chrétiens et musulmans sont pareillement touchés, Benoît XVI a répété son appel à « renforcer les forces de la paix » et « à faire tout son possible pour mettre fin à la violence ». « L'importation d'armes, un grave péché, doit cesser", sinon le conflit ne cessera pas,  a-t-il défendu, s’exprimant alternativement en français et en italien. Il a dénoncé le « fondamentalisme qui est toujours une falsification de la religion », et, englobant dans une analyse d’ensemble tous les extrémismes religieux,  a estimé que « la tâche de l’Eglise et des religions » est de pratiquer « une « autopurification » puis " d’illuminer et d’éduquer les consciences » pour parvenir « au dialogue, à la réconciliation et à la paix ".

En dépit du climat tendu dans la région, le pape a également affirmé qu’il n’avait jamais renoncé à ce voyage et que la « situation compliquée » rendait même plus nécessaire « ce signe de fraternité, d’encouragement et de solidarité », donné aux quelque 15 à 20 millions de chrétiens vivant au Proche-Orient. Mais le motif principal de sa visite, la signature et la publication de l’exhortation apostolique post-synodale de l’Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des évêques, Ecclesia in Medio Oriente.


A son arrivé le pape a déclaré :« Je viens au Liban en un pèlerin de paix, comme un ami de Dieu, et comme un ami des hommes. Je vous donne ma paix, a dit le Christ. Et au-delà de votre pays, je viens aussi aujourd’hui symboliquement dans tous les pays du Moyen-Orient, comme un pèlerin de paix, comme un ami de Dieu, et comme un ami de tous les habitants de tous les pays de la région quelles que soient leur appartenance confessionnelle et leur foi… »  Il souligne ainsi parfaitement ce qui le distingue des salafistes et de fondamentalistes de tous bords, américains compris, selon lui une menace "mortelle".

Le pape a  alors signé l'Exhortation apostolique - ensemble de directives aux évêques d'Orient - vendredi soir à la basilique Saint-Paul de Harissa, près de Beyrouth, première étape de son voyage de trois jours au Liban. Ce document insiste sur la présence ancestrale des chrétiens comme "partie intégrante" du Moyen-Orient, une "laïcité saine", le refus de la violence, la volonté de lutter contre "les stratégies tendant à un Moyen-Orient monochrome", la "gestion transparente" des finances des Eglises, l'accueil des réfugiés chrétiens et des immigrés. Dans l'Exhortation apostolique, Benoît XVI affirme que le fondamentalisme "veut prendre le pouvoir, parfois avec violence, sur la conscience de chacun et sur la religion pour des raisons politiques". 

Cœur de son voyage au Liban, cette exhortation apostolique est un document de 92 pages intitulé «Église au Moyen-Orient», qu'il a rédigé à partir des conclusions d'un synode qu'il avait spécialement convoqué à Rome, en octobre 2010, pour repenser la question de l'avenir incertain des chrétiens dans cette région du monde. Deux cents évêques et experts avaient débattu pendant trois semaines sur le sujet et avaient formulé des propositions à Benoît XVI. Il en résulte un texte très équilibré. Sans doute plus que ce que l'on avait pu entendre lors du synode, où la peur de l'islam radical avait été quotidiennement soulignée. Tout comme avait été souvent critiquée la politique israélienne à l'égard des Palestiniens. Son contenu vise surtout à trouver un compromis politique avec les musulmans, permettant le maintien d’une certaine « chrétienté » au sein du monde musulman. De facto, le pape se place en seul chef et leader de la chrétienté au Moyen Orient, car il est signataire pour tous les chrétiens. Il devient ainsi le grand défenseur de la présence chrétienne au Moyen Orient. Cela, alors que l’Amérique protestante déchaine la haine dans toute la région, le timing est parfait et le coup magistral.

Le pape s’est rendu à la Basilique de Saint-Paul, à Harissa. C'est depuis ce long vaisseau ultra-moderne au nord de Beyrouth et surplombant la mer qu'il a signé "l'exhortation apostolique." Ce lieu n’est pas choisi au hasard, car il est hautement symbolique. À quelques mètres de la cathédrale Saint-Paul se dresse une statue visible à des kilomètres à la ronde : Notre-Dame du Liban. « Cette colline est le centre focal des communautés catholiques du Liban. » « Pour tous les chrétiens, c’est le symbole de la mère veillant sur ses enfants »,  ajoute un fidèle chrétien qui n’hésite pas y voir un « Lourdes libanais »,  même s’il n’y a jamais eu de miracle sur la colline. « Cet endroit dépasse nos clivages. Tout le monde y monte : les catholiques, les orthodoxes et mêmes les musulmans. »

De fait, située à 25 km de Beyrouth, à une altitude de 600 mètres, la colline de Harissa concentre toute la diversité du christianisme oriental. On y trouve le Patriarcat maronite de Bkerké, le couvent des Pères paulistes melkites, la nonciature apostolique, et même un couvent franciscain. Un peu à l’écart, se trouvent aussi le siège du Patriarcat syrien-catholique, et celui des Arméniens catholiques.


Le cœur du lieu reste une Vierge monumentale : dressée là pour célébrer les 50 ans du dogme de l’Immaculée conception proclamé en 1854, les autorités catholiques ont décidé à la fin du XIXe siècle d’ériger une statue de Marie sur cette colline.  Elle s’inspire de celle apparue à Catherine Labouré en 1839. Conçue à Lyon, cette statue a été acheminée par bateau, en douze pièces, pour un poids total de quatorze tonnes. L’œuvre fut achevée en 1908. En 1997, 10 000 jeunes y avaient acclamé Jean-Paul II à l’occasion de son voyage, qui avait profondément marqué la société libanaise. Ainsi tout le jeu politico-religieux du faux prophète de la grande Prostituée au Liban, se fait sous le patronage de la reine du ciel. Cherchez les détails et vous trouverez le  diable…

1 commentaire:

  1. L'ISLAM est aussi une autre forme de Reine du Ciel, une autre offensive de Satan pour détruire Israel et les chrétiens, c'est une entité cruelle. l'Oeucuménisme papale sera le fer de lance d'une inquisition islamique. serait ce la bête qui monte de l'abime ! Une fausse paix avec des alliances douteuses, la babylone religieuse

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