http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: 2012 Le temps des choix - 1

dimanche 22 avril 2012

2012 Le temps des choix - 1

Peuple de France, tu vas ‘devoir’ choisir un président. « DEVOIR », comme on doit sa dette ou respecte une obligation morale. Ce principe nous renvoie aux droits et devoirs du citoyen. « Les devoirs d’un citoyen envers les autres sont de deux natures, juridique et morale. » Régis DEBRAY. Le citoyen dans une démocratie dispose de droits, qu’il peut exercer en politique par le vote afin de désigner ses représentants qui exerceront en son nom la souveraineté nationale et élaboreront la loi selon le principe de la volonté générale. Mais voter c'est aussi exercer un devoir civique pour renforcer la démocratie. Le citoyen doit aussi respecter la loi votée par le Parlement, c'est le civisme. S''il conteste la loi, c'est dans les formes prévues par la Constitution, adoptée par référendum par les Français. Le droit de grève ou de manifestation ne peut prendre des formes violentes, par exemple.


Chaque citoyen doit d’abord respecter les ‘DROITS’ des autres, qui sont identiques aux siens. En effet, la Déclaration des droits de 1789 établit que "l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits" (art. 4). Ainsi, un citoyen a droit au respect de sa vie privée et doit scrupuleusement respecter celle des autres. De même, il ne doit pas empêcher quelqu’un de s’exprimer librement au nom de la supériorité supposée de ses propres idées. Il doit respecter la liberté des autres, témoigner et leur porter assistance. Mais les devoirs des citoyens les uns envers les autres ne se limitent pas à des obligations juridiques et doivent être complétés par une dimension morale. En effet, il doit "vivre en citoyen" en faisant preuve de civisme et de civilité. L’attitude des citoyens les uns envers les autres est primordiale pour rendre supportable la vie en société.

Les ‘DEVOIRS’ d’un citoyen envers les autres sont de deux natures, juridique et morale. Chaque citoyen doit d’abord respecter les droits des autres, qui sont identiques aux siens.

On peut ainsi résumer de manière très succincte, les principes républicains français qui se retrouvent dans la constitution ou la déclaration des droits de l’homme. C’est à l’aune de ces principes, que l’on devrait ‘juger’ en son âme et conscience, si une personnalité politique est digne d’être élu pour gouverner le pays. Comme le choix des français au deuxième tour se limitera à deux personnes, SARKOZY et HOLLANDE, je me propose de mettre en perspective la politique et la personnalité des candidats vis-à-vis des principes républicains et chrétiens, car je rappelle que doit être complétés par une dimension morale le simple droit, et cette ‘dimension morale’ je la sonderais selon les principes bibliques.

Le candidat SARKOZY.

Le président Sarkozy a un bilan et il est donc plus facile d’évaluer sa candidature  en évaluant son bilan. Comme pour un bilan comptable on peut prendre quelques chiffres : En cinq ans la dette de l’Etat progressera de 50% (600 Mds), ce qui reviendra à payer l’intégralité des fonctionnaires et des retraités de la fonction publique avec de la dette, au passage la France y perdra son triple A. Mais parallèlement il multipliera les dépenses strictement personnelles. Le budget de l’Elysée est trois fois supérieur à celui comparé de l’Allemagne et deux fois celui des Etats-Unis, et encore sans y ajouter l’acquisition inutilement coûteuse d’avions présidentiels. Incapable de contenir les déficits il découvrira dans les derniers jours de sa présidence, qu’après des années d’exercices du pouvoir comme ministre des finances et président, que les plus grandes entreprises françaises ne payent presque pas d’impôts tout en mettant en place un bouclier fiscal pour les plus riches. 


Le président se doit d’être le garant des institutions. Parmi ces institutions, la justice. Le ‘hasard’, voudra qu’un des autres candidats soit un juge, Eva Joly, qui l’attaque frontalement en disant que le Président est "cerné" par les affaires, des "indices concordants et précis" de financement illégal, qui rende sa présidence "illégitime"... Mais le Président n’est pas seul à avoir maille à partir avec la justice. Eric Woerth a été mis en examen pour "recel de financement de parti politique" par les juges du tribunal de Bordeaux, après une première mise en examen pour "trafic d’influence passif". Catapulté en 2007 procureur de la République à Nanterre (Hauts-de-Seine), donc en plein "Sarkoland", contre l'avis du Conseil supérieur de la magistrature, Philippe Courroye est devenu, aux yeux d'une grande partie du monde judiciaire, le symbole du magistrat aux ordres. Le meilleur relais d'un Nicolas Sarkozy qui rêvait alors de rayer de la carte la fonction de juge d'instruction. Il devait notamment enterrer l’affaire Woerth, mais c’est lui qui se retrouvera mis en examen. L’enquête de la Cour de Justice de la République (CJR) sur le rôle de Christine Lagarde dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais ne débute pas sous les meilleurs augures pour l'actuelle présidente du FMI. L'instance judiciaire relève ainsi de "nombreuses anomalies et irrégularités" dans le processus qui a conduit "au paiement de sommes élevées à la charge des finances publiques"  c'est-à-dire par le CDR (ndlr: Consortium de Réalisation, structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais) à Bernard Tapie. L'ex-ministre de l'Economie, "paraît avoir personnellement concouru aux faits, notamment en donnant des instructions de vote aux représentants de l'Etat dans le conseil d'administration de l'EPFR, voire au président de cet établissement public en sa qualité de membre du conseil d'administration du CDR ", conclue-t-elle. Ainsi le Président, des ministres importants et même un juge, finiront devant les tribunaux un jour ou l’autre, fait unique dans les annales de la République.

Cette présidence inaugurera le principe du ‘règne présidentiel souverain’ ou de la monarchie républicaine. Les faits du prince seront nombreux, comme la quasi éviction du premier ministre, la remise en cause du référendum contre le traité de Lisbonne, le retour à l’OTAN et vers les Etats-Unis en allant voir Bush et qui engageront la France en Afghanistan. C'est le premier président à avoir fait du népotisme flagrant avec l'affaire de la nomination de Jean Sarkozy à l'Epad, c'était du jamais vu dans la Ve République. Il soutiendra, puis combattra les dictatures du printemps arabe, avec les résultats qu’on connait en Libye. Une absence totale de vision de la politique étrangère, le conduit à faire toujours les plus mauvais choix.

Ce président a également affirmé qu’il gouvernerait une République exemplaire. Ce qui me permet d’examiner le volet moral et donc l’aspect d’un point de vue chrétien de son mandat. Il divorcera, puis se remariera en sur médiatisant son idylle avec Carla Bruni, dont les photos et les mœurs passées s’étaleront dans les journaux du monde entier. Cet ancien avocat d’affaire spécialisé dans l’évasion fiscale, courra au Vatican se faire introniser chanoine et recevra le pape à l’Elysée. En janvier 2007, Nicolas Sarkozy effectue son premier déplacement de candidat à la présidentielle au Mont-Saint-Michel, "lieu symbolique de l'identité de la France". "Je pense qu'ici, la morale laïque et la morale spirituelle se sont rencontrées. La France est le produit de cette rencontre." prêche le candidat. Pendant la campagne, il multiplie les références à Jean-Paul II. En avril, sur TF1, il affirme que les deux personnages qui l'inspirent le plus sont le général De Gaulle et le pape Jean-Paul II. "Les valeurs chrétiennes" sont devenues un élément structurant de son projet politique et "idéologique", rapporte Le Figaro. Le christianisme "participe de manière essentielle à l'identité nationale" renchérit-il dans un entretien à l'hebdomadaire Famille chrétienne. Le 13 décembre 2007, le chef de l'Etat se rend à l'Archevêché de Paris pour une réception en l'honneur d'André Vingt-Trois, nouveau président de la Conférence des évêques de France. A cette occasion, il évoque le "long manteau d'églises et de cathédrales qui recouvre notre pays". "La France est majoritairement catholique, chrétienne" insiste-t-il.

Le chef de l'Etat devra en partie son élection aux catholiques qui ont plus voté pour lui que la moyenne des Français. 45% des pratiquants catholiques réguliers auraient voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle de 2007, selon un sondage sortie des urnes fait par le CSA, et 77% au second tour selon le Cevipof. Depuis plusieurs années, celui qui fut ministre des Cultes multipliait les appels du pied en direction de l'Eglise, qu'il considère comme une alliée naturelle. Florilège. "Je suis de culture catholique, de tradition catholique, de confession catholique. Même si ma pratique religieuse est épisodique, je me reconnais comme membre de l'Eglise catholique", écrit Nicolas Sarkozy dans un livre publié en octobre 2004, La République, les religions, l'espérance.

Le 21 septembre 2011, devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République a présenté la vision de la France pour avancer sur le chemin de la paix au Proche-Orient. La France a pris ses responsabilités en proposant une solution réaliste permettant à la Palestine de voir son statut rehaussé à celui d’État non-membre observateur des Nations unies, afin de faire progresser l’existence internationale de la Palestine dans la perspective d’une solution à deux États. C’est pourquoi la France a soutenu la demande palestinienne d’adhérer à l’UNESCO.

Depuis que Nicolas Sarkozy est entré à l'Elysée, un sujet jusqu'à présent tabou est devenu le thème de prédilection des enquêtes de la presse d'investigation : l'argent. Le chef de l'Etat aime l'argent et ne s'en cache pas. Présidence bling bling, vacances de luxe, montres en or, Nicolas Sarkozy affiche sans complexe sa richesse et ses amis riches au Fouquet's le soir de son élection en 2007, puis la croisière qui a suivi sur le yacht de Vincent Bolloré. Le plus proche de tous. Martin Bouygues et Nicolas Sarkozy se sont connus quand le candidat à l'élection présidentielle n'était que le jeune maire de Neuilly. Depuis, Nicolas Sarkozy considère le patron du géant du BTP et des médias comme son "meilleur ami". Martin Bouygues fut même avec Bernard Arnault le témoin du ministre de l'Intérieur lors de son mariage avec Cécilia. Il est également le parrain du dernier né du couple.

Outre les scandales à répétitions, le mensonge devient l’outil politique de prédilection de sa politique. Face à la nouvelle ‘médiacratie’ mis en place par ses amis du CAC 40, il assènera ‘ses’ vérités jamais remises en cause par des journalistes aux ordres, tout au long de son mandat. C’est sur un tas de fumier républicain, comme dévoilé dans un songe,  que s’élèvera dans la société antéchrist qu’il contribue activement à bâtir, ce grand-duc qui se veut aigle royal. Mais plus on s’élève et plus on se rapproche de la lumière, lumière qui efface toutes les ombres de la nuit et vous révèle tel que vous êtes en plein jour. Mais il révèlera également l’esprit antéchrist de ceux qui se prétendent de Christ et qui contribue à bâtir l’empire de la Bête de l’Apocalypse (l’Europe) et s’associer au faux prophète de Rome en s’associant à cet homme pour lui donner le pouvoir de régner. Car l’élection présidentielle est avant tout l’expression majoritaire d’une Nation et quand je vois qu’une majorité de « chrétiens » est prête pour voter Sarkozy ou pire encore Le Pen, je me dis que vraiment on approche du temps de la fin.

2 commentaires:

  1. Bonjour frère, je reponds à comme "dévoilé à un songe", à propos du mouvement G12. je crois que ce mouvement est infliltré et fait partie du conseil oecuménique et porte un nom s'apparentant comme le G20 ou G8, j'ai peur qu'il ne soit pas un bon exemple d'après ce que j'ai visionné sur internet. Cependant, j'adhère aussi aux Eglises de Maisons qui reprèsente le modèle biblique ancien. Soyez béni Frère.

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  2. Si , selon vous , on ne peut voter ni Hollande , ni Sarkozy , et encore moins Le Pen losqu'on est chrétien , alors QUI?.....

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