Les guerres de religions reprennent de plus belle avec la
coupable implication d’un occident totalement timoré en la matière. Après les
guerres stupides de Bush, nous avons eu celles de son fils spirituel Sarkozy,
dont les dégâts politiques, économiques et sociaux vont s’ajouter durablement à
ceux causés par les US. Les guerres perdues contre le terrorisme en Afghanistan
et maintenant en Afrique, ont donné aux djihadistes une opportunité unique de légitimer
leur action contre les « croisés ». Ce qui se passe au Mali en ce
moment n’étant que la suite logique de l’intervention occidentale en Libye, qui
a permis aux islamistes de la pire espèce de se fournir à bon compte en armes
et munitions dans les réserves de Kadhafi.
Mais Sarkozy est loin d’être le seul responsable. Le
philosophe Bernard-Henri Lévy avait déclaré que "c'est en tant que
juif" qu'il avait "participé à l'aventure politique en Libye",
lors de la première Convention nationale organisé par le Conseil représentation
des organisations juives de France (Crif). "J'ai porté en étendard ma
fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël", a-t-il
déclaré. Bernard-Henri Lévy, invité à s'exprimer sur ce thème a déclaré:
"C'est en tant que juif que j'ai participé à cette aventure politique, que
j'ai contribué à définir des fronts militants, que j'ai contribué à élaborer
pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques".
"Je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas été juif", a poursuivi le
philosophe. "Ce que je vous dis là, je l'ai dit à Tripoli, à Bengazi,
devant des foules arabes, je l'ai dit lors d'une allocution prononcée le 13
avril dernier sur la grand place de Benghazi devant 30.000 jeunes combattants
représentatifs de toutes les tribus de Libye", a-t-il ajouté.
Le soutient juif au printemps arabe fut une immense
erreur, dont ils n’ont pas encore fini de mesurer toutes les conséquences. L’élection
de Mohamed Morsi en Egypte donne le ton de ce que sera la révolution arabe
demain. Elle sera islamiste ou ne sera pas et se radicalisera contre Israël.
Aucune solution diplomatique ou militaire n’arrangera les choses, car nous
sommes dans le champs spirituel ou l’esprit antéchrist prend toujours plus de
place. La seule réponse qu’Israël peut donner à tout cela est de regarder vers
le haut, vers Son Dieu révélé en Yeshoua. Le Seigneur est en train de détruire
une à une toutes les voies humaines qui seraient une solution pour Son peuple.
Qu’elles soient politique, diplomatique, économique ou militaire. Même avec son
principal soutient, les Etats-Unis, les liens sont appelés à se distendre.
Mais revenons au Mali et où l’illogisme et l’hypocrisie
de l’atlantisme occidental ne voit point d’un œil très inquiet, l’expansion de
l’islamisme international au Mali, pas plus qu’à nos portes, en Syrie ou en
Lybie, où là encore, diverses institutions ou états occidentaux n’ont pas
hésité à soutenir des troupes islamistes, parfois issus directement de leurs
contacts chez Al-Qaïda. En Libye, comme dans tous les autres pays frappés par
le "printemps arabe", les islamistes "internationalistes",
c'est à dire alliés au mondialisme, ont vaincu. Aujourd’hui, une dynamique
de partition complexe s’opère au Mali, là où les sécessionnistes Touaregs de
l’Azawad sont en alliance « contre-nature » avec les islamistes de
grand chemin, d'Ansar Dine et d'A.Q.M.I., qui sont à vrai dire en partie des
émanations des restes de la créature GSPC, au cours des années 2000.
Le plus célèbre groupe de cette coalition, Ansar Dine, a
fait savoir samedi 30 Juin 2012 : « Ansar Dine va détruire
aujourd’hui tous les mausolées de la ville. Tous les mausolées sans
exception » a déclaré leur porte-parole Ould Boumama. Ces
mausolées, datant du XVIe siècle, sont au nombre de 16 et tous classés au patrimoine
mondial de l’humanité (UNESCO). Ce classement fut opéré en Avril dernier, alors
que l'alliance MNLA-Ançar Eddine avait sous son joug les deux tiers nord
du pays, sur demande de Bamako. Le député Sandy Haidara est quant à lui
convaincu que la décision de l'UNESCO aurait accru le désir de provocation et
de démonstration de la part de ces islamistes, étrangement puérils. Le choc que
provoque cette nouvelle est compréhensible : ne nous rappelle-il pas les
criminelles destructions des bouddhas de Bâmiyân par les Talibans, en Mars
2001, ces talibans que les Etats-Unis avaient installés au pouvoir en
1996 ?
Justement, vers quoi va le Mali, devenu désormais une
énorme plaque tournante du trafic transsaharien d'armes et de drogues. Il faut
encore la voix toujours juste d'Alain Chouet (ancien cadre de la
DGSE) pour obtenir une analyse valable et honnête : «
Luttes entre rebelles et entre factions d’islamistes, trafiquants de drogue,
otages, effondrement de l’armée régulière…Tout ça risque de tourner à
l’affrontement général et à la zone de non-droit. On est en train de se créer
une sorte de deuxième Afghanistan de proximité »
Les djihadistes ont compris tout le bénéfice matériel et
religieux de ces guerres très opportunes que leur offre les occidentaux. Chaque
défaite offre des martyres et chaque victoire est pour Allah, il n’y a donc que
des perdants chez les ennemis des islamistes. Si on ajoute les trafics en tous
genres qui accompagnent leurs actions, comme celui de la drogue qui a le double
avantage d’être très rémunérateur et de corrompre l’occident, on voit
clairement qui organise tout cela.
Nous sommes à un moment de bascule de l’Histoire, crise
économique et monétaire au nord et crise politique et religieuse au sud. Entre
les deux en bas, pris en étau, Israël et au-dessus, le christianisme. Le haut
et le bas vont fusionner à terme en seul corps, mais se sera dans la douleur
pour tous ceux qui ne seront pas conduit par l’Esprit Saint. Les douleurs de l’enfantement
c’est aussi cela.
Bonjour,
RépondreSupprimervous parlez de moment de bascule...
Je vous mets ci-dessous une prophétie que j'ai trouvé sur blogdei (que vous appréciez diversement je crois...) mais qui donne une perspective clairvoyante (je trouve) de ce qu'on vit (mais pas aussi complète et "professionnelle" que vous le faite...). Je serai d'ailleurs intéressé d'avoir votre avis dessus si vous avez le temps d'en prendre connaissance.
J'en profite de vous remercier pour l'existance de votre blog.
Meilleures salutations
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http://www.blogdei.com/4644/basculement-une-prophetesse-partage-son-ressenti-sur-la-crise-que-nous-connaissons-actuellement-et-qui-prelude-a-un-nouvel-age-de-fer/
Il y a beaucoup de choses dans ce texte, dont de nombreuses avec lesquelles je ne suis pas d’accord. Il m’est impossible de répondre point par point sur tous les détails. Néanmoins, si vous lisez les articles sur les cathédrales, vous vous rendrez compte que l’empire romain ne s’est pas évanoui dans la nuit des temps, mais il a survécu dans sa forme spirituelle au travers du pontife de Rome. Il suffit alors de superposer les éléments religieux, aux politiques, comme le drapeau ou la monnaie, pour se rendre compte que le nouveau royaume de Rome c’est l’Union européenne. Si cela est compris, alors l’unité dans l’Esprit entre l’Apocalypse et les prophéties de Daniel deviennent aisées, du moins pour moi.
RépondreSupprimerMerci déjà pour votre réponse. Pourriez-vous me préciser votre pensée par rapport à l'interprétation spécifique de la quatrième bête comme étant l'empire romain mais qui a été tuée dans Daniel. Je saisis bien l'esprit romain dans le catholicisme avec votre étude sur les cathédrales, mais je n'arrive pas à concilier cette réalité avec la mort de la quatrième bête. Avez-vous une compréhension qui pourrait m'éclairer sur ce point ?
SupprimerPour moi, il y a clairement unité de corps entre l’empire romain antique et celui spirituel des papes catholiques. Pour ce qui concerne ce passage : Ap 13:3 Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. Bien que je n’ai pas encore fait de travail de fond sur le sujet, je perçois comme possible cette explication : la révolution française a failli tuer le catholicisme, mais qu’il résista et survécu, jusqu’à revenir en force au XXème siècle.
RépondreSupprimerJ'ai effectivement déjà entendu cette compréhension là. En particulier avec les armées de Napoléon je crois, qui ont pillé le Vatican.
SupprimerMais je reviens toujours à mon interogation : la quatrième bête de Daniel a été tuée. Elle ne représente donc pas l'empire romain... qui vit toujours dans la papauté. Quelle est cette bête alors ? Et les autres ?
Il convient de faire le parallèle avec l’Apocalypse et la bête avec sept têtes. A un moment de l’Histoire, la gouvernance de l’empire romain devient une gouvernance purement religieuse et spirituelle, représentée par le pontife de Rome. L’histoire de la 4ème bête de Daniel, commence avec l’empire romain, mais se termine avec le faux prophète de Rome, précipité vivant dans l’étang de feu avant le retour de Jésus sur terre. La gouvernance des pontifes de Rome est donc très longue et couvre toute l’histoire chrétienne, avec laquelle elle est confondue pendant 2000 ans. La 4ème bête de Daniel est tuée définitivement, quand Dieu instaure le règne du Christ. La fin de cette bête représente la fin des règnes papaux et du catholicisme, mais surtout celle des pontifes comme représentation de Dieu sur terre. La statue de Daniel nous enseigne une chose importante, la véritable gouvernance sur terre est spirituelle et organisée par des dominations démoniaques. Eph 6:12 « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Les pontifes sont l’expression antéchrist du Messie de Dieu, qu’ils soient babyloniens ou romains ne change rien d’autre que le moment de l’Histoire où ils exercent l’autorité de leur dieu de tutelle.
SupprimerD'accord ! La 4ième bête n'a pas encore été tuée. Elle ne le sera qu'au retour du Messie, et elle est encore active actuellement et depuis 2000 ans au travers de la papauté.
RépondreSupprimerMerci pour ces explications.
Je continue à suivre vos mises en lumière avec intérêt. Bonnes salutations.