Pendant que je remettais les pendules à l’heure sur l’euro
et celui qui le domine, les évènements allaient bon train en rebondissant sur
la crise bancaire espagnole. Après avoir bien garrotés les peuples par la
dette, Satan peut resserrer le nœud coulant sur l’Espagne pour faire pression
sur le reste de l’Europe. La Banque centrale européenne (BCE) a fermement
renvoyé aux gouvernements de la zone euro la responsabilité de résoudre la crise
de la dette dans la région. Après avoir laissé son principal taux directeur
inchangé à 1%, le président de la BCE Mario Draghi a déclaré que la banque
centrale n'était pas ouverte à la négociation avec les gouvernements sur la
réponse politique à apporter à la crise. Mario Draghi a déclaré qu'il ne
revenait pas à la BCE de compenser l'inaction d'autres institutions et qu'il
n'y aurait pas de quiproquos entre la banque centrale et les gouvernements.
Le président de la Banque centrale européenne Mario
Draghi a réitéré mercredi son appel aux dirigeants européens à "clarifier
ce que l'euro sera dans cinq ou dix ans", précisant qu'il attendait d'un
prochain sommet européen fin juin "une clarification de cette
vision". Un certain nombre de pays de la zone euro sont embarqués dans de
profondes réformes mais "cela ne suffit pas", a dit l'Italien lors de
la conférence de presse suivant la réunion mensuelle du conseil des gouverneurs
de la BCE. Les citoyens européens "ne voient pas ce qu'apportent" ces
réformes, a-t-il jugé mais "leurs bénéfices pourraient jouer à plein si
nous parvenions à clarifier où sera l'euro dans cinq ou dix ans". "Au prochain sommet européen, ce que nous
attendons c'est une clarification de cette vision", a-t-il poursuivi.
"Ce que nous avons en tête c'est un cheminement vers un objectif, et (la
définition de) toutes les conditions qui doivent être satisfaites pour atteindre
cet objectif", selon lui. "Le seul fait d'avoir un objectif (...) va
contribuer à stabiliser la situation financière en Europe", a-t-il ajouté.
L’idée fédérale ne progressant pas, clairement la
pression est mise sur l’Europe par le biais de la dette. Ce puissant levier est
utilisé sur les nations européennes afin qu’elles acceptent l’idée de l’union
politique.
L'Europe serait sur le point de faire un pas en avant
dans la voie du fédéralisme. Selon un article publié par le quotidien allemand Die
Welt, M. Draghi, M. Barroso, M. Van Rompuy et M. Juncker auraient commencé à
travailler sur une feuille de route pour conduire la zone euro hors de la crise
et renforcer l'Union. Ce "plan d'ensemble" devrait être présenté par
ces quatre leaders lors du Conseil européen des 28-29 juin. Selon Le Figaro, ce
plan "en quatre axes" aurait pour but d'"enrayer la contagion de
la crise au sein de la zone euro", de "stabiliser les banques
espagnoles", mais aussi de construire une Europe plus forte. Il s'agirait
donc de quatre grandes réformes.
En premier lieu, la création d'une union bancaire. Souhaitée déjà par la président de la Commission M. Barroso, et par le Président de la BCE M. Draghi, l'union bancaire devrait approfondir l'union monétaire, en posant des règles communes pour les différents secteurs bancaires. Selon le Figaro, qui cite Die Welt, cette réforme inclurait "un organisme européen de surveillance des banques, un fonds commun de placement et un fonds central de sauvetage pour secourir les banques en difficulté".
Le deuxième pas serait celui des "réformes structurelles", déjà envisagées dans plusieurs pays. Inspirées par l'Allemagne et souvent contrecarrées par les syndicats nationaux, ces réformes visent à "assouplir les règles sur le marché du travail et à faire tomber toutes les frontières douanières".
En premier lieu, la création d'une union bancaire. Souhaitée déjà par la président de la Commission M. Barroso, et par le Président de la BCE M. Draghi, l'union bancaire devrait approfondir l'union monétaire, en posant des règles communes pour les différents secteurs bancaires. Selon le Figaro, qui cite Die Welt, cette réforme inclurait "un organisme européen de surveillance des banques, un fonds commun de placement et un fonds central de sauvetage pour secourir les banques en difficulté".
Le deuxième pas serait celui des "réformes structurelles", déjà envisagées dans plusieurs pays. Inspirées par l'Allemagne et souvent contrecarrées par les syndicats nationaux, ces réformes visent à "assouplir les règles sur le marché du travail et à faire tomber toutes les frontières douanières".
En troisième lieu, ce "masterplan" prévoirait
la création d'une union budgétaire : la discipline budgétaire, qui vient d'être
accepté en Irlande (le 8ème pays qui ratifie ce traité), serait
d'avantage renforcée. La France et l'Italie, poursuit le quotidien français,
voudraient y intégrer la création des obligations européennes, pour mutualiser
les dettes et baisser les taux d'intérêt des pays du Sud. A ce propos, le
Président du Conseil italien, Mario Monti, se dit sûr que les euro-obligations
deviendront une réalité. L'Allemagne reste pourtant opposée à ce projet.
Enfin, le dernier axe concernerait l'union politique. Le plan devrait rendre plus démocratiques et plus fortes les institutions de Bruxelles. Selon un haut fonctionnaire européen, "partout dans le monde, en Amérique et en Asie, on nous demande : Où voulez-vous aller ?". La réponse étant simple d’un point de vue biblique : c’est donner vie à la Bête de l’Apocalypse.
Enfin, le dernier axe concernerait l'union politique. Le plan devrait rendre plus démocratiques et plus fortes les institutions de Bruxelles. Selon un haut fonctionnaire européen, "partout dans le monde, en Amérique et en Asie, on nous demande : Où voulez-vous aller ?". La réponse étant simple d’un point de vue biblique : c’est donner vie à la Bête de l’Apocalypse.
Vatileaks ou la
Grande Prostituée dans ses œuvres
Comme on ne peut dissocier l’argent du Vatican, un petit
commentaire sur le dernier scandale à la cour. Le « Vatileaks » (en
référence à Wikileaks) c’est la révélation de correspondances entre Benoît XVI
et le cardinal confident Tarcisio Bertone, qui aurait été dérobée par le
majordome personnel du pape, Paolo Gabriele. Lequel a été confondu, arrêté et
inculpé. Un livre de Gianluigi Nuzzi, issu de cette rafle, « Sua
Santita » (Sa Sainteté), évoque les petits secrets papaux habituellement
gardés sous les tenues pourpres cardinalices : situation fiscale de l'Église,
finances des instituts catholiques, scandales sexuels chez les Légionnaires du
Christ ou négociations avec les intégristes... Bref rien de neuf depuis les
Borgia et leurs intrigues coupables. En 1982, le scandale de la banque
Ambrosiano éclaboussa violemment l'Église. La banque du Vatican blanchissait
l'argent de la mafia sicilienne en relation avec la Loge P2, une officine
maçonnique illégale, manipulée à ses heures par la CIA. Le patron d'Ambrosiano,
Roberto Calvi, avait été retrouvé pendu sous un pont londonien. En 1986, on
apprit également qu'un banquier de Cosa Nostra, Michel Sindona, travaillait
depuis 1957 avec l'Institut pour les œuvres de religion (IOR), l'organisme
financier du Vatican. Sindona fut retrouvé mort dans sa cellule après avoir
ingurgité un café chargé au cyanure.
Sous ses dentelles et ses ors, le palais du Vatican est à
la dérive. Des scandales, il en a connu beaucoup dans sa très longue histoire. La
Bible la révèle bien mieux que nos médias corrompus et aux ordres : Ap 17 :
La femme était vêtue de pourpre et
d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans
sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa
prostitution. Mais ce qui apparait à la surface n’est qu’une infime partie
de ce que cache l’iceberg du Vatican. Cette fois dans les documents qui ont
«fuité», figurent en particulier des lettres adressées personnellement à Benoît
XVI par l’archevêque Carlo-Maria Vigano, ancien numéro deux du tribunal
administratif, muté à Washington comme nonce apostolique, après avoir révélé
l’existence d’un large réseau de corruption, de népotisme et de favoritisme
liés à des contrats, signés à des prix gonflés, avec des partenaires italiens. D’autres
documents évoquent les scandales sexuels qui ont frappé le fondateur des
Légionnaires du Christ (mort en 2008), ordre repris en mains depuis grâce à
Benoît XVI, ou les négociations entre le Vatican et la Fraternité sacerdotale
saint-Pie X des intégristes.
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