Peuple de France, tu vas ‘devoir’ choisir un
président. « DEVOIR », comme on doit sa dette ou respecte une
obligation morale. Ce principe nous renvoie aux droits et devoirs du citoyen. « Les devoirs d’un citoyen envers les autres sont de deux natures,
juridique et morale. » Régis DEBRAY. Le citoyen dans une
démocratie dispose de droits, qu’il peut exercer en politique par le vote
afin de désigner ses représentants qui exerceront en son nom la souveraineté
nationale et élaboreront la loi selon le principe de la volonté générale. Mais
voter c'est aussi exercer un devoir civique pour renforcer la démocratie. Le
citoyen doit aussi respecter la loi votée par le Parlement, c'est le civisme.
S''il conteste la loi, c'est dans les formes prévues par la Constitution,
adoptée par référendum par les Français. Le droit de grève ou de manifestation
ne peut prendre des formes violentes, par exemple.
Chaque citoyen doit d’abord respecter
les ‘DROITS’
des autres, qui sont identiques aux siens. En effet, la
Déclaration des droits de 1789 établit que "l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles
qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits"
(art. 4). Ainsi, un citoyen a droit au respect de sa vie privée et doit
scrupuleusement respecter celle des autres. De même, il ne doit pas empêcher
quelqu’un de s’exprimer librement au nom de la supériorité supposée de ses
propres idées. Il doit respecter la liberté des autres, témoigner et leur
porter assistance. Mais les devoirs
des citoyens les uns envers les autres ne se limitent pas à des obligations
juridiques et doivent être complétés par une dimension
morale. En effet, il doit "vivre en citoyen" en
faisant preuve de civisme et de civilité. L’attitude des citoyens les uns
envers les autres est primordiale pour rendre supportable la vie en société.
Les ‘DEVOIRS’ d’un
citoyen envers les autres sont de deux natures, juridique et morale. Chaque
citoyen doit d’abord respecter les droits des autres, qui sont
identiques aux siens.
On peut ainsi résumer de manière très succincte, les principes
républicains français qui se retrouvent dans la constitution ou la déclaration
des droits de l’homme. C’est à l’aune de ces principes, que l’on devrait ‘juger’
en son âme et conscience, si une personnalité politique est digne d’être élu
pour gouverner le pays. Comme le choix des français au deuxième tour se
limitera à deux personnes, SARKOZY et HOLLANDE, je me propose de mettre en
perspective la politique et la personnalité des candidats vis-à-vis des
principes républicains et chrétiens, car je rappelle que doit être complétés par
une dimension morale le simple droit, et cette ‘dimension morale’ je la sonderais selon les
principes bibliques.
Le candidat
SARKOZY.
Le président Sarkozy a un bilan et il est donc plus
facile d’évaluer sa candidature en
évaluant son bilan. Comme pour un bilan comptable on peut prendre quelques
chiffres : En cinq ans la dette de l’Etat progressera de 50% (600 Mds), ce
qui reviendra à payer l’intégralité des fonctionnaires et des retraités de la
fonction publique avec de la dette, au passage la France y perdra son triple A.
Mais parallèlement il multipliera les dépenses strictement personnelles. Le
budget de l’Elysée est trois fois supérieur à celui comparé de l’Allemagne et
deux fois celui des Etats-Unis, et encore sans y ajouter l’acquisition
inutilement coûteuse d’avions présidentiels. Incapable de contenir les déficits
il découvrira dans les derniers jours de sa présidence, qu’après des années d’exercices
du pouvoir comme ministre des finances et président, que les plus grandes
entreprises françaises ne payent presque pas d’impôts tout en mettant en place
un bouclier fiscal pour les plus riches.
Le président se doit d’être le garant des institutions. Parmi
ces institutions, la justice. Le ‘hasard’,
voudra qu’un des autres candidats soit un juge, Eva Joly, qui l’attaque
frontalement en disant que le Président est "cerné" par les
affaires, des "indices concordants et précis" de
financement illégal, qui rende sa présidence "illégitime"...
Mais le Président n’est pas seul à avoir maille à partir avec la justice. Eric
Woerth a été mis en examen pour "recel de financement de parti
politique" par les juges du tribunal de Bordeaux, après une première mise
en examen pour "trafic d’influence passif". Catapulté en 2007
procureur de la République à Nanterre (Hauts-de-Seine), donc en plein
"Sarkoland", contre l'avis du Conseil supérieur de la magistrature,
Philippe Courroye est devenu, aux yeux d'une grande partie du monde judiciaire,
le symbole du magistrat aux ordres. Le meilleur relais d'un Nicolas Sarkozy qui
rêvait alors de rayer de la carte la fonction de juge d'instruction. Il
devait notamment enterrer l’affaire Woerth, mais c’est lui qui se retrouvera
mis en examen. L’enquête de la Cour de Justice de la République
(CJR) sur le rôle de Christine Lagarde dans l'affaire Tapie/Crédit
Lyonnais ne débute pas sous les meilleurs augures pour l'actuelle présidente du
FMI. L'instance judiciaire relève ainsi de "nombreuses anomalies et
irrégularités"
dans le processus qui a conduit "au paiement de sommes élevées à la
charge des finances publiques" c'est-à-dire par le CDR
(ndlr: Consortium de Réalisation, structure publique qui gérait le passif du
Crédit Lyonnais) à Bernard Tapie. L'ex-ministre de l'Economie, "paraît
avoir personnellement concouru aux faits, notamment en donnant des instructions
de vote aux représentants de l'Etat dans le conseil d'administration de l'EPFR,
voire au président de cet établissement public en sa qualité de membre du
conseil d'administration du CDR ", conclue-t-elle. Ainsi le
Président, des ministres importants et même un juge, finiront devant les
tribunaux un jour ou l’autre, fait unique dans les annales de la République.
Cette présidence inaugurera le principe du ‘règne
présidentiel souverain’ ou de la monarchie républicaine. Les faits du prince
seront nombreux, comme la quasi éviction du premier ministre, la remise en
cause du référendum contre le traité de Lisbonne, le retour à l’OTAN et vers les
Etats-Unis en allant voir Bush et qui engageront la France en Afghanistan. C'est
le premier président à avoir fait du népotisme flagrant avec l'affaire de la nomination
de Jean Sarkozy à l'Epad, c'était du jamais vu dans la Ve République. Il soutiendra,
puis combattra les dictatures du printemps arabe, avec les résultats qu’on
connait en Libye. Une absence totale de vision de la politique étrangère, le
conduit à faire toujours les plus mauvais choix.
Ce président a également affirmé qu’il gouvernerait une
République exemplaire. Ce qui me permet d’examiner le volet moral et donc l’aspect
d’un point de vue chrétien de son mandat. Il divorcera, puis se remariera en
sur médiatisant son idylle avec Carla Bruni, dont les photos et les mœurs passées
s’étaleront dans les journaux du monde entier. Cet ancien avocat d’affaire
spécialisé dans l’évasion fiscale, courra au Vatican se faire introniser
chanoine et recevra le pape à l’Elysée. En janvier 2007, Nicolas Sarkozy
effectue son premier déplacement de candidat à la présidentielle au
Mont-Saint-Michel, "lieu symbolique de l'identité de la France".
"Je pense qu'ici, la morale laïque et la morale spirituelle se sont
rencontrées. La France est le produit de cette rencontre." prêche le
candidat. Pendant la campagne, il multiplie les références à Jean-Paul II. En
avril, sur TF1, il affirme que les deux personnages qui l'inspirent le plus
sont le général De Gaulle et le pape Jean-Paul II. "Les valeurs
chrétiennes" sont devenues un élément structurant de son projet politique
et "idéologique", rapporte Le Figaro. Le christianisme
"participe de manière essentielle à l'identité nationale"
renchérit-il dans un entretien à l'hebdomadaire Famille
chrétienne. Le 13 décembre 2007, le chef de l'Etat se rend à
l'Archevêché de Paris pour une réception en l'honneur d'André Vingt-Trois,
nouveau président de la Conférence des évêques de France. A cette occasion, il
évoque le "long manteau d'églises et de cathédrales qui recouvre notre
pays". "La France est majoritairement catholique, chrétienne"
insiste-t-il.
Le chef de l'Etat devra en partie son élection aux
catholiques qui ont plus voté pour lui que la moyenne des Français. 45% des
pratiquants catholiques réguliers auraient voté pour Nicolas Sarkozy au premier
tour de la présidentielle de 2007, selon un sondage sortie des urnes fait par
le CSA, et 77% au second tour selon le Cevipof. Depuis plusieurs années, celui
qui fut ministre des Cultes multipliait les appels du pied en direction de
l'Eglise, qu'il considère comme une alliée naturelle. Florilège. "Je suis
de culture catholique, de tradition catholique, de confession catholique. Même
si ma pratique religieuse est épisodique, je me reconnais comme membre de
l'Eglise catholique", écrit Nicolas Sarkozy dans un livre publié en
octobre 2004, La République, les religions, l'espérance.
Le 21 septembre 2011, devant l’Assemblée générale des
Nations unies, le président de la République a présenté la vision de la France
pour avancer sur le chemin de la paix au Proche-Orient. La France a pris ses
responsabilités en proposant une solution réaliste permettant à la Palestine de
voir son statut rehaussé à celui d’État non-membre observateur des Nations
unies, afin de faire progresser l’existence internationale de la Palestine dans
la perspective d’une solution à deux États. C’est pourquoi la France a soutenu
la demande palestinienne d’adhérer à l’UNESCO.
Depuis que Nicolas Sarkozy est entré à l'Elysée, un sujet
jusqu'à présent tabou est devenu le thème de prédilection des enquêtes de la
presse d'investigation : l'argent. Le chef de l'Etat aime l'argent et ne s'en
cache pas. Présidence bling bling, vacances de luxe, montres en or, Nicolas
Sarkozy affiche sans complexe sa richesse et ses amis riches au Fouquet's le
soir de son élection en 2007, puis la croisière qui a suivi sur le yacht de Vincent
Bolloré. Le plus proche de tous. Martin Bouygues et Nicolas Sarkozy se sont
connus quand le candidat à l'élection présidentielle n'était que le jeune maire
de Neuilly. Depuis, Nicolas Sarkozy considère le patron du géant du BTP et des médias
comme son "meilleur ami". Martin Bouygues fut même avec Bernard Arnault
le témoin du ministre de l'Intérieur lors de son mariage avec Cécilia. Il est
également le parrain du dernier né du couple.
Outre les scandales à répétitions, le mensonge devient l’outil
politique de prédilection de sa politique. Face à la nouvelle ‘médiacratie’ mis
en place par ses amis du CAC 40, il assènera ‘ses’ vérités jamais remises en
cause par des journalistes aux ordres, tout au long de son mandat. C’est sur un
tas de fumier républicain, comme dévoilé dans un songe, que s’élèvera dans la société antéchrist qu’il
contribue activement à bâtir, ce grand-duc qui se veut aigle royal. Mais plus
on s’élève et plus on se rapproche de la lumière, lumière qui efface toutes les
ombres de la nuit et vous révèle tel que vous êtes en plein jour. Mais il
révèlera également l’esprit antéchrist de ceux qui se prétendent de Christ et
qui contribue à bâtir l’empire de la Bête de l’Apocalypse (l’Europe) et s’associer
au faux prophète de Rome en s’associant à cet homme pour lui donner le pouvoir
de régner. Car l’élection présidentielle est avant tout l’expression
majoritaire d’une Nation et quand je vois qu’une majorité de « chrétiens »
est prête pour voter Sarkozy ou pire encore Le Pen, je me dis que vraiment on
approche du temps de la fin.
Bonjour frère, je reponds à comme "dévoilé à un songe", à propos du mouvement G12. je crois que ce mouvement est infliltré et fait partie du conseil oecuménique et porte un nom s'apparentant comme le G20 ou G8, j'ai peur qu'il ne soit pas un bon exemple d'après ce que j'ai visionné sur internet. Cependant, j'adhère aussi aux Eglises de Maisons qui reprèsente le modèle biblique ancien. Soyez béni Frère.
RépondreSupprimerSi , selon vous , on ne peut voter ni Hollande , ni Sarkozy , et encore moins Le Pen losqu'on est chrétien , alors QUI?.....
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