Janvier 2012 : mois le plus pluvieux depuis la création de l’Etat d’Israël !

Israël a connu 29 jours de pluie en janvier 2012, brisant ainsi le record de 25 jours de précipitations en janvier 1947. Janvier 1969 et février 1992 avaient connu 24 jours de pluie. Le niveau du lac de Tibériade est remonté de 55 centimètres durant ce dernier mois. Il est très intéressant de remarquer que les dernières très grandes précipitations ont eu lieu en 1947, peu de temps avant la naissance de l’Etat d’Israël. Mais à la Compagnie des Eaux, on rafraîchit l’atmosphère de liesse en rappelant « que le retard accumulé ces dernières années est tel qu’il manque encore au Lac de Tibériade…4,3 mètres pour atteindre son niveau idéal !

On y dit, qu’avec l’aide de D.ieu, la période actuelle sera également annonciatrice de grands changements positifs pour le Peuple d’Israël. Les nouveaux immigrants ou touristes sont souvent très surpris de voir les Israéliens se réjouir les jours de pluie. Trois fois par jour, dans la prière de la Amidah, le Juif demande à D.ieu de « faire tomber la pluie ». Car la terre que D.ieu veut donner aux Hébreux, est une terre qui est définie par rapport et en opposition à la terre d’Egypte qu’ils viennent de quitter : " Car le pays où tu vas pour le conquérir ne ressemble point au pays d’Egypte, d’où vous êtes sortis; là, tu devais semer ta graine et l’humecter à l’aide du pied, comme en un jardin potager. Mais le pays que vous allez conquérir est un pays de montagnes et de vallées, abreuvé par les pluies du ciel; un pays sur lequel veille l’Éternel, ton Dieu, et qui est constamment sous l’œil du Seigneur, depuis le commencement de l’année jusqu’à la fin. "  (Devarim/Deutéronome 11/10-12)

On voit que la spécificité de la Terre d’Israël réside dans le fait qu’elle est fertilisée par les eaux de pluie (eaux d’en-haut) et non pas par les crues d’un fleuve comme l’Egypte, « Terre du Nil ». Les pluies sont donc vitales pour Israël qui n’a pas assez de ressources en eaux pour irriguer le pays. L’eau de pluie est donc perçue comme une manifestation directe de la bénédiction divine.

En Israël, la pluie est loin d’être un simple phénomène météorologique, car sans pluie le pays tout entier cesse d’exister. Il suffit de revenir à la confrontation entre Elie et Jézabel pour s’en convaincre. Car entre le dieu Baal de l’orage phénicien et le dieu Nil en Egypte, l’eau est toujours dépendante de la volonté d’un dieu pour les nations païennes et de l’Eternel pour Israël. L’incendie du Carmel dut à la sècheresse nous renvoie également à Elie et la confrontation avec les prêtres de Baal. La sècheresse prolongée, puis l’incendie, sur une montagne dont le nom signifie ‘la Vigne de l’Eternel’, est très largement significative. La vigne symboliquement représente Israël dans la Bible, il va de soi que si la montagne s’embrase, c’est que la situation du pays vis-à-vis du Seigneur, n’est pas des meilleurs.

Personnellement je lie tous ces évènements directement à la politique internationale menée ces dernières années. Trop de concessions ont été faite au nom d’une soi-disant paix au Moyen-Orient, alors que rien dans les pays arabes ne permet de supposer un infléchissement en faveur d’Israël. Mais heureusement le Seigneur veille sur son pays et l’on peut dire que depuis la proclamation unilatérale d’un Etat indépendant palestinien, les choses évoluent dans le sens d’un radicalisme de part et d’autre. Entre l’Egypte et la Turquie les relations se tendent, alors qu’avec les palestiniens  plus rien n’avance, au contraire. Les constructions repartent à Jérusalem, ce qui est une très bonne nouvelle pour les juifs et très mauvaise pour le monde.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé mercredi Israël à renoncer à tout nouveau projet de colonisation pour permettre la poursuite des discussions avec les dirigeants palestiniens, qu'il a exhortés à continuer le dialogue. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté cette demande, considérée par le président palestinien Mahmoud Abbas comme indispensable à la reprise des rencontres entre les deux parties.

"J'ai dit clairement au président (israélien Shimon) Pérès ce matin et cet après-midi au Premier ministre qu'ils devraient s'abstenir de toute nouvelle colonisation", a déclaré M. Ban lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Netanyahu. Toutefois, M. Netanyahu a rejeté sans ambages tout arrêt de la colonisation. "La question des colonies devrait faire partie des pourparlers de paix définitifs. Cela ne peut pas être une condition préalable", a-t-il rétorqué. "La question des colonies n'est pas le coeur du conflit mais un de ses résultats", a-t-il assuré.

Un membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui a réitéré lundi son refus d'une poursuite des discussions sans référence aux frontières de 1967 et un gel de la colonisation, a indiqué à l'AFP que les demandes d'adhésion aux instances des Nations unies allaient reprendre. "Nous allons nous adresser à toutes les organisations internationales relevant de l'ONU et à ses agences pour obtenir l'adhésion de l'Etat de Palestine", a affirmé Wassel Abou Youssef. Les négociations de paix israélo-palestiniennes se sont arrêtées en septembre 2010, peu après leur reprise. Une série de cinq "rencontres exploratoires" en Jordanie pour examiner la possibilité de les relancer s'est achevée le 25 janvier sans résultat tangible.

La pluie, signe de bénédiction, pourra donc se poursuivre, tant qu’Israël tiendra tête aux nations. Le niveau du lac de Tibériade en dit donc bien plus long sur volonté de Dieu pour ce pays, que tous les discours politiques.