http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Les 100 000 000 000 des déficits français

vendredi 16 août 2013

Les 100 000 000 000 des déficits français

Pour rester dans le thème des chiffres fabuleux du monde développé, ceux de la fille aînée de la grande prostituée sont éloquents aussi. Les déclarations de Hollande au Japon en disent long sur la conception politique de l’économie en général. «Le Japon et l'Europe ont une place à prendre dans le contexte international». Le président français considère que France, Europe et Japon, bien qu'étant dans des situations économiques différentes, doivent emprunter le même chemin, si possible en commun pour «sortir de la crise, regagner la confiance, relancer la croissance». «Il faut bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée», a encore argumenté le président français. Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a assuré mardi à des journalistes à Bayonne que l’économie française «va mieux» et qu'«elle est sortie de la récession».

Ainsi les déclarations estivales des chefs de l’exécutif nous affirment que désormais tout va bien et que le pire est derrière nous, vraiment ? En réalité toutes ces déclarations sont mensongères et cachent une réalité bien différente et qui reste dans la droite ligne du Japon ou des Etats-Unis qui survivent grâce à l’aide de la planche à billets virtuelle. La France ne fait pas exception et ses déficits et sa dette sont éloquents. Plus de 100 000 000 000 d’euros de déficits publics et bientôt 1 900 000 000 000 d’euros de dettes publiques accumulées.  Cela, alors que les chefs du gouvernement nous assurent que les déficits sont contenus et diminuent. Cependant les faits sont têtus et jusqu’à présent les déficits cumulés depuis le début de l’année nous montrent que depuis 3 ans les déficits ne diminuent plus, voire augmentent de nouveau, malgré les hausses massives d’impôts. Dans le détail, au 30 juin 2013, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignaient 196,2 milliards d'euros (191,3 milliards hors dépenses exceptionnelles), en hausse de 5,9%. Les seules dépenses de personnel affichent une progression de 2% à périmètre constant, à 61,74 milliards. D'autre part, les recettes ont progressé dans le même temps de 5% à 152,7 milliards.




Les déclarations gouvernementales sont complètement fantaisistes et mensongères. L'Insee a publié ses prévisions trimestrielles ce mercredi. Surprise : le PIB a rebondi de 0,5% au deuxième trimestre. C'est la progression la plus importante depuis le début 2011. Ce sursaut est lié au rebond de la demande intérieure. Jean-Marc Ayrault assure que la France est "sur le bon chemin". L'Insee précise également que l'emploi a baissé de 0,2% avec -27.800 postes. Le premier ministre se réjouit de la hausse du PIB alors que le chômage augmente, c’est pour le moins paradoxal. C’est oublier de préciser que le PIB a augmenté principalement à cause des dépenses d’énergies liées à la météo catastrophique des 6 premiers mois de l’année, sans compter la flambée des fruits et légumes qui ont suivi. Les Français ont donc bien dépensé plus, mais pour de mauvaises raisons qui se reflètent dans les chiffres du chômage qui augmentent, et ce, malgré les emplois aidés bidon du gouvernement. Nous avons donc un PIB qui stagne depuis 2007, un déficit qui a tendance reprendre de la vigueur et un chômage de masse qui progresse fortement.

Durant l'année écoulée, en moyenne, 27.000 nouveaux chômeurs sans activité ont poussé la porte de Pôle emploi chaque mois. Concernant les sorties des listes, les reprises d'emploi déclarées sont en baisse (-4%). Les radiations sont a contrario en hausse de plus de 8%. Signe de la longueur de la crise, le nombre de chômeurs de longue durée explose: en métropole, près de 2 millions de personnes pointent à Pôle emploi depuis plus d'un an (+16%). Conséquence de cette explosion du chômage de longue durée, les demandeurs d'emploi indemnisés par Pôle emploi sont proportionnellement de moins en moins nombreux (-0,2% en mai, +9,5% sur un an). Toutes catégories confondues, et outre-mer compris, Pôle emploi recensait à la fin juin 5,4 millions de personnes, un plus haut historique. François Hollande a pourtant réaffirmé son "engagement" d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année. Cette seule déclaration en dit long sur les capacités du chef du gouvernement. En fait il ne gouverne plus, il administre une malédiction.

Mais les choses pourraient-elles être autrement ? Evidemment non, car depuis des décennies les Français votent avec constance pour des mauvais chefs toujours condamnés par la justice ou en voie de l’être. Chirac finit au tribunal, Sarkozy est devenu une "boule de haine." C'est ainsi qu'un chef d'entreprise, invité fin mai rue de Miromesnil, décrit l'ancien président de la République. Sarkozy en veut à tout le monde et à la terre entière : Fillon, Copé, la presse, les magistrats... Depuis des mois, en privé, lorsqu'il reçoit dans ses bureaux, et il reçoit beaucoup, il ne cesse de dire du mal des autres. […] L’avocat d’affaires est devenu le président des affaires aux casseroles multiples.


 Et que dire de celui qui aurait dû devenir président à la place de Hollande. D’abord jugé pour viol, Dominique Strauss-Kahn est renvoyé en correctionnelle pour « proxénétisme aggravé en réunion » dans l’affaire du Carlton de Lille. Il est considéré dans l’ordonnance de renvoi des juges que publie Le Figaro, comme le « pivot central » du dossier, bien loin du simple amateur de libertinage que mettent en avant ses défenseurs. Ainsi la tête reflète l’état de corruption du reste du corps et dans un pareil état aucune amélioration n’est à attendre.

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