http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Les glaneuses des derniers jours

mardi 1 janvier 2013

Les glaneuses des derniers jours



Sur le tableau des glaneuses figurent trois femmes, une vieille et deux jeunes, parmi les plus pauvres de la campagne, puisque contraintes de glaner des épis de blés pour manger. Désormais contraintes à rester courbé pour survivre, elles illustrent aussi par l’abaissement une soumission à la misère qui s’inscrit sur plusieurs générations. J’ai choisi ce tableau pour illustrer Ap 3:17  Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu…

La pratique du glanage est vieille comme le monde et déjà Ruth la moabite le pratiquait. Spirituellement parlant elle a une portée très profonde quand elle est ramenée à Ruth, où l’image spirituelle reprend le principe du monde qui est racheté (représenté par Ruth), et par qui viendra le grand roi David, image du Mashiah à venir. Sous un autre aspect, on peut aussi concevoir qu’elle fut elle-même glanée dans le champ de la moisson (Israël), comme seule femme digne de porter la semence qui donnera le Germe annoncé par les prophètes, le Mashiah Yeshoua fils de David.

Une Eglise spirituelle et vivant par l’Esprit Saint est parfaitement à même de saisir les principes évoqués ci-dessus. Si j’ai choisi l’image du glanage, c’est pour le réactualiser pour notre temps. Après la Pentecôte d’Azusa Street, une grande récolte spirituelle commença dans le monde au début du XXème siècle, pour s’achever à sa fin. Je considère qu’en entrant dans le XXIème siècle nous sommes entrés dans un nouveau temps, celui où la moisson dans le monde est achevée et où apparaissent les glaneuses. Mais il y a deux types de glaneuses, celle qui est représentée par l’Eglise de Laodicée, une Eglise qui se croit riche mais qui est misérable spirituellement et Ruth qui représente un reste fidèle.

Les glaneuses qui m’intéressent dans cet article, sont les misérables qui sont riches de biens terrestres et pauvres en Esprit. Mais celles qui se croient riches vont rejoindre dans leur condition matérielle, leur état spirituel. Israël en son temps a suivi le même chemin que les nations chrétiennes aujourd’hui, avec ce résultat à la fin : Os 2: 8 Elle n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile ; et l’on a consacré au service de Baal l’argent et l’or que je lui prodiguais.9  C’est pourquoi je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison, et j’enlèverai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité. 10 Et maintenant je découvrirai sa honte aux yeux de ses amants, et nul ne la délivrera de ma main.

Selon les principes établis par Dieu pour Israël, on peut extrapoler pour le monde chrétien, car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les moissonneuses après la moisson, perdent leur travail, basculent dans la misère, sont abaissées et courbent l’échine pour survivre. Puis finalement leurs vêtements se déchireront dévoilant progressivement leur nudité. Ces générations de glaneuses se retrouvent aujourd’hui dans le protestantisme américain et le catholicisme européen. Ceci étant dit, revenons aux choses terrestres, puisque c’est la seule chose qui intéresse les glaneuses misérables des nations.

Bilan 2012

La guerre monétaire que le Seigneur avait annoncé par mon blog et par un songe, est désormais devenue une réalité que plus personne ne peut ignorer.

Wikipedia : Dans l'histoire occidentale, la dévaluation compétitive est plutôt rare. En effet, il n'existait pas jusqu'au XXe siècle de marchés monétaires où échanger les monnaies. Une telle dévaluation est survenue dans les années 1930 suite au krach de 1929. En 2010, une telle dévaluation aurait cours.
La guerre des monnaies des années 1930 est vue, au début du XXIe siècle, comme une situation qui a amené son lot de problèmes économiques, tous les pays concernés ayant subi une diminution importante du commerce international. La guerre des monnaies de 2010 est engagée pour des raisons différentes et les mécanismes en jeu sont aussi différents.

Dans la grande bataille monétaire en cours, certains en sont encore à se demander si on va faire faillite. Mais c'est déjà mal poser le problème. La question n'est pas celle du "si". La faillite (dans le défaut ou l'inflation) est une certitude. La question est celle du "quand".
Et de savoir qui du Japon, de l'Angleterre, des USA ou se la zone euro, fera faillite en premier... Le premier à faire faillite se faisant alors irrémédiablement piller par les autres dans un premier temps, et déclenchant ensuite la refonte du système monétaire global par contagion à tous les autres systèmes ultras imbriqués. Dans cette course, le Japon qui a financé sa croissance par une dette irrécouvrable 20 ans avant les autres, a une grosse longueur d'avance...

Le conflit monétaire qui fait déjà rage entre les grandes puissances économiques du monde va commencer à s’intensifier considérablement lors de la prochaine année, suite à la décision de la Réserve fédérale américaine de hausser d’un cran son fameux programme d’« assouplissement quantitatif ». La Fed va ainsi augmenter ses avoirs financiers, qui vont passer de leur présent niveau de 2,9 billions $ à quelque 4 billions $ à la fin de 2014 par l’achat continuel de titres adossés à des hypothèques et d’obligations du Trésor. Ces mesures entraîneront une pression encore plus à la baisse sur le dollar américain. Cela amènera inévitablement d’autres pays à dévaluer leur propre monnaie afin de demeurer compétitifs sur les marchés internationaux. La comédie du ‘fiscal cliff’ de ces derniers jours, nous apprend que les Américains vont repousser le plus loin possible les mesures d’assainissement dans leur pays en jouant avec leur monnaie.

En plus du Japon et des États-Unis, les Banques centrales de la Grande-Bretagne et de l’Europe poursuivent également leur propre modèle d’« assouplissement quantitatif » devant une stagnation économique qui perdure.

L’Europe (la bête de l’Apocalypse) a clairement fait le choix de sauver sa monnaie et non l’économie réelle. Sa falaise fiscale elle l’escalade déjà dans les pays du sud et en France désormais. Le coût social pour le maintien de l’euro est énorme, mais ce choix maintient la monnaie malgré toutes les prévisions des spécialistes qui annonçaient mois après mois sa disparition, puis l’éclatement de la zone en commençant par la Grèce. Bref, Lilith est en passe de gagner son pari sur le dollar et d’imposer sa marque sur le monde.

Tout ceci nous rappelle que le monde occidental est entièrement ruiné et miné par l’endettement. Incapable de travailler plus pour payer ses dettes, il est contraint soit à en accumuler plus encore, soit à réduire drastiquement son niveau de vie, ou les deux comme c’est de plus en plus le cas. L’économie réelle se contractant, le chômage augmente, la misère devient toujours plus criante et pour finir les glaneuses courbent toujours plus l’échine…

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