Dès les premières pages de la Bible, un serpent se glisse
dans le beau jardin créé par Dieu. Doué d’une intelligence redoutable, il
séduit et gagne la première bataille qu’il livre à l’humanité (Genèse 3). Au
travers de la femme séduite il acquière une postérité par la lignée de Caïn,
père de la civilisation sumérienne et de la nôtre aujourd’hui qui en est l’héritière.
Mais le serpent est aussi l’objet de la première malédiction prononcée par
Dieu. Dieu maudit le serpent et annonce qu’il aura la tête écrasée par la
descendance de la femme… dont le talon sera néanmoins meurtri par le serpent !
Comme les métaphores bibliques échappent à la compréhension commune, le côté
spirituel qui domine toute chose est donc occulté et le diable a tout loisir de
s’exprimer comme il veut dans ce monde de ténèbres. Mais Christ qui est la lumière du monde rééquilibre
les choses.
Dans l’Apocalypse l’histoire se renouvèle, la femme et le
serpent se retrouvent à nouveau face à face. Mais cette fois-ci la postérité de
la femme ne sera pas le fruit de la séduction du serpent. J’ai beaucoup écris
sur la partie première de la Genèse, mais peu arrivent à suivre, ce qui est
consternant vu le temps dans lequel on vit. Développons donc la partie contemporaine
qui nous concerne et qui est décrite en Apocalypse 12 : 1 Un
grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune
sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. 2 Elle était enceinte, et elle criait, étant en
travail et dans les douleurs de l’enfantement. 3 Un autre signe parut encore dans le
ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix
cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. 4
Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la
terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer
son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. 5
Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge
de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. 6 Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle
avait un lieu préparé par Dieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux
cent soixante jours. 7 Et il y eut
guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le
dragon et ses anges combattirent, 8 mais
ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le
ciel. 9 Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien,
appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité
sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.
Comme je l’ai si souvent rappelé, le dragon est en fait
une postérité qui s’est développée au travers de 7 civilisations de Sumer à
Rome et l’Europe aujourd’hui. Spirituellement parlant c’est la postérité du
serpent, les fils du diable qui représentent l’arbre de la connaissance. En
face nous avons l’Epouse, l’Eglise qui représente l’Arbre de vie. Cette
nouvelle Eve va donner un nouveau statut au Christ qui va devenir roi grâce à la
couronne qu’elle récupère en s’opposant au serpent. La bataille finale pour le
contrôle du monde est purement spirituelle et se joue entre l’Epouse et le
serpent. Serpent qui s’est mué en grand dragon à la fin des temps selon l’Apocalypse.
Dragon qui selon la compréhension antique
est un grand serpent, comme si on passait d’une vipère à un anaconda géant. Voyons
maintenant comment l’actualité se fond dans l’eschatologie biblique.
Une fois de plus il va falloir revenir aux bases
monétaires européennes, car se sont-elles qui façonnent l’Europe politique en
ce moment. Tout commence par la construction d’un serpent monétaire. Le Serpent
monétaire européen (1972-1978) fut un dispositif économique qui limitait
les fluctuations de taux de change entre les pays membres de la Communauté
économique européenne. La genèse du SME débute de fait en 1944 avec les accords
de Bretton Woods où plusieurs dizaines d'États décident que, la guerre finie,
la nouvelle économie mondiale se fera grâce à l'aide des États-Unis et les échanges
seront donc basés sur le dollar américain qui devient la nouvelle monnaie d’échange
internationale.
En 1972, le Serpent monétaire européen est créé par
l'accord de Bâle du 10 avril. Mais d’Israël
et de la guerre du Kippour, qui provoquera à cause des rétorsions arabes une
crise économique, viendra le déclin du dollar américain. La chute du dollar
américain continue de 1972 à 1978, et les devises craquent les unes après les
autres. Les problèmes économiques au cours de la période 1977-1978 sont
importants : inflation généralisée, crise de l'acier, effondrement du
dollar, qui de mars 1977 à mars 1978 perd 12,34 % par rapport à la devise
allemande, passant de 2,35 DM à 2,09 DM alors que la balance commerciale
américaine accuse un déficit de 31 milliards de dollars pour 1977. Le
gouvernement américain ne soutient pas sa monnaie et début 1978, l'instabilité
monétaire est généralisée et la situation est telle que même les échanges
communautaires sont menacés. Les monnaies européennes les unes après les autres
doivent quitter le Serpent monétaire européen.
Les européens vont alors réagir. La nécessité d'un
nouveau système s'impose, autour d'un système monétaire capable d'empêcher
l'envol du Deutsche Mark en le lestant avec les monnaies moins performantes de
ses principaux partenaires commerciaux. Le 27 octobre 1977, le
britannique Roy Jenkins, alors Président de la Commission européenne, propose
dans son discours de Florence, de frapper un grand coup en créant une monnaie
unique pour les neuf pays et un budget communautaire qu'il propose de fixer à
10 % de chaque PIB, car il estime qu'aucun progrès ne peut se réaliser par
une politique de petits pas. La nouvelle formule, mise au point après de dures
négociations, entre en vigueur le 13 mars 1979, c'est le Système
monétaire européen. Puis progressivement on arrivera aux accords de Maastricht
qui aboutiront à la création de l’euro.
Du serpent
monétaire au Dragui (dragon) monétaire
Comme on a pu le voir dans l’historique de la monnaie
européenne, c’est les turbulences monétaires
qui ont conduit à plus d’intégration dans l’Union. Aujourd’hui une nouvelle phase
cruciale du développement monétaire européen est en cours, car le dragon est en
train d’avaler l’ancien serpent monétaire européen pour lui donner une nouvelle
dimension qui correspond à sa stature actuelle.
La Commission européenne a franchi un nouveau pas
mercredi vers une union bancaire en
proposant que la Banque centrale européenne (BCE) supervise l'ensemble des
banques de la zone euro, un préalable à un renforcement de l'intégration
budgétaire au sein de la zone, censé mettre un terme à la crise des dettes
souveraines. Dans son discours annuel sur l'Etat de l'Union, le président de
l'exécutif communautaire , José Manuel Barroso, a proposé que la BCE supervise
les quelques 6.000 banques de la zone euro et qu'elle prenne donc le pas sur
les autorités prudentielles nationales existantes.
Cette réforme, qui doit être approuvée par les
Etats-membres de l'UE, vise à rompre le lien entre les Etats et leur système
bancaire et à éviter que des pays déjà lourdement endettés ne soient entraînés
dans des difficultés plus grandes encore du fait des éventuels besoins de
renflouement de leurs établissements de crédit. "La crise a montré
qu'alors que les banques étaient devenues transnationales, les réglementations
et la supervision étaient restées nationales", a déclaré José Manuel
Barroso devant les parlementaires européens. "Nous devons aller vers des
décisions de supervision communes, à savoir au sein de la zone euro. "Le
mécanisme unique de supervision présenté aujourd'hui créera une architecture
renforcée avec un rôle central pour la BCE", a-t-il dit. "Il s'agira
d'une supervision pour toutes les banques de la zone euro".
A la tête de la seule instance fédérale européenne, M.
Draghi peut agir désormais seul. De surcroît, la BCE siège, avec le Fonds
monétaire international (FMI) et la Commission, au sein de la troïka chargée de
scruter les efforts d'austérité et de réforme des pays sous assistance. Pouvoir
renforcé grâce à la Cour constitutionnelle allemande a ouvert la voie à la
création du fonds de secours permanent de la zone euro mercredi. Elle a refusé
de bloquer la ratification du futur Mécanisme européen de stabilité (MES), doté
de 500 milliards d'euros, au vif soulagement du bloc monétaire et des marchés
financiers. La crise des dettes souveraines en Europe donne pratiquement les
pleins pouvoirs à Draghi pour sauver l’euro et pousser le continent vers plus
de fédéralisme. Voilà comment le serpent se mue progressivement en dragon.
Le combat en cours actuellement n’est pas monétaire, il
est spirituel, car à terme c’est la bête de l’Apocalypse et l’antéchrist qui
sortiront de tout cela. Je rappelle que tout cela n’est possible que parce que
l’Epouse dort et que les églises actuelles mortes spirituellement, sont incapables de faire face aux forces
antéchrists qui poussent à l’avènement du fils de la perdition, voir l’article précédent.
Nous sommes donc parfaitement en phase avec les écritures et les évènements,
mais personne n’y prend garde et surtout pas les églises chrétiennes totalement
timorées et rendues folles par leurs soucis constants d’intégration dans le
système mondain actuel. Le monde qui s’est laissé avaler par le serpent, porte
désormais la malédiction qui repose sur lui depuis le commencement.
Il y a un député européen anglais Nigel farage qui dénonce le système au parlement européen, ils ont failli le tuer, il résiste, il dénonce ouvertement leur politique. Un homme courageux. Que fait l'Eglise occidentale, l'Etau se resserre, tout se met en place ainsi que la persécution qui va certainement purifier l'Eglise. Les chrétiens vont ils se lever en Europe, l'ennemi est aux portes avec l'Islam, à cause d'une chrétienté tiède. Un frère chrétien juif a vu la fermeture des églises en France sous peu par une loi inique.
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