http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: L'élection à venir et son avenir

jeudi 12 avril 2012

L'élection à venir et son avenir

Bientôt l’heure des choix politiques politique se fera en France. Si aujourd’hui un homme politique se présentait devant moi en tenant un bulletin de vote pour me demander de faire un choix, je lui demanderais de bien regarder son bulletin et que certainement il remarquerait qu’il existe deux faces et donc deux choix possibles. Personnellement je considère comme anormal le principe qu’en République, le pouvoir revienne à un seul homme, car le mandat de Sarkozy nous a montré toute l’étendue du problème. Confiscation du pouvoir, amoindrissement du rôle du premier ministre et mise au pas de l’Assemblée. A partir de là, les scandales se sont multipliés pour arriver à la fin, au pire bilan des présidents de Vème République. Ces choses furent prédites en songe en début de mandat ; http://lettrealepouse.free.fr/menora/dons/dons_spirituels.html#sarkozy


Mais au-delà des aléas du pouvoir en France et quel que soit le président élu, la route européenne sera poursuivie pour aller vers toujours plus de fédéralisme. Mais que représente spirituellement cette Europe dans laquelle nos élus nous imbriquent ? Car un chrétien doit agir en son âme et conscience pour motiver ses choix et affermir sa foi. Car s’il n’est pas possible selon les évangiles de servir deux maîtres, l’argent ou Dieu et à fortiori donc, il n’est pas possible non plus de prier pour l’établissement du royaume de Dieu sur terre et établir conjointement celui de Satan en établissant l’empire de la Bête de l’Apocalypse. La Bible nous enseigne que Babylone est métaphoriquement la contrepartie terrestre de la Jérusalem céleste.  Derrière ces images, c’est deux rois et deux royaumes qui s’opposent. A nous de savoir les reconnaitre. Alors, comme le choix élyséen sera forcément celui de l’Europe, quel royaume allons-nous bâtir ?

Que représente l’Europe ? Pour le savoir je propose de revenir à l’origine de ce nom et ce que spirituellement il contient, en suivant la marche culturelle des civilisations au travers de leurs écritures. Car le verbe est le reflet d’une culture qui évolue au rythme de son alphabet. Car plus une société évolue et plus elle a besoin d’exprimer des idées toujours plus complexes dans tous les compartiments de la société, telle la science, le commerce, les lois ou la religion. Ainsi les meilleurs se distinguent par le fait que leurs cultures persistent, même quand une autre nation les absorbe. Le grec restera du temps des romains, la langue des intellectuels dans tout l’empire. Mais si la culture grec a su s’imposer, ses dieux aussi et le panthéon romains sera celui des grecs avec des noms romains. Le vecteur culturel est donc aussi le véhicule qui fait circuler les idées religieuses au sein de la dynamique des nations. Le meilleur système s’impose et les dieux qui y sont liés avec. En prenant un élément culturel dominant comme l’écriture et l’alphabet qui y est lié, on peut donc remonter la chaîne des connaissances jusqu’à sa source en suivant son évolution.

En Mésopotamie, on employait un système pictographique et syllabique simplifié dans lequel les signes n’avaient plus aucun rapport avec leur dessin d’origine. Les Mésopotamiens transcrivaient en effet leurs textes sur des tablettes d’argile qu’ils gravaient à l’aide d’un stylet. Leur écriture reposait donc sur un fin réseau de lignes en forme de clous ou de coins (du latin cuneus), d’où le terme d’écriture cunéiforme. Ce système scriptural, inventé par les Sumériens, comptait plusieurs centaines de signes. Au IIIe millénaire, les Akkadiens, peuple sémite, reprirent ce système scriptural, l’adaptèrent à leur langue et le popularisèrent sous ses formes assyriennes et babyloniennes. Il fut très utilisé dans le Proche Orient antique, du fait de l’usage du babylonien comme langue des relations internationales et de la culture. Au cours du XIIIe siècle, alors que l’écriture cunéiforme alphabétique d’Ugarit commençait à se répandre dans les cités voisines, celle-ci vit décroître le nombre de signes qu’elle comprenait. Naquit ainsi un alphabet réduit de vingt-deux signes. A partir du Xe siècle, l’alphabet semble définitivement constitué à Byblos, probablement, où le sarcophage d’Ahiram porte le premier texte cursif parfaitement clair, en phénicien classique. 


L’alphabet phénicien archaïque s’était donc débarrassé intégralement non seulement des idéogrammes, des déterminatifs mais également de toute trace de syllabisme. La véritable révolution que représente la création d’un alphabet en Canaan et en Phénicie, tient à ce que désormais les signes renvoient à des sons émis par la voix humaine dans un langage donné. Il ne s’agit plus de désignations conventionnelles, mais un travail phonétique progressif, scientifiquement établi, qui représente un effort d’abstraction remarquable. L’action de marcher, n’était ainsi plus exprimée par l’image ou la valeur symbolique de la marche, mais par l’écriture des lettres, qui une fois lues, donnaient le mot «marcher». L’alphabet phénicien ne comportait que des consonnes. C’est aux Grecs que l’on doit l’introduction dans l’alphabet des voyelles. C’est à Tyr, la grande cité maritime, que revient sans doute l’honneur d’avoir diffusé l’alphabet phénicien jusqu’à Carthage, en Sardaigne, et surtout en Grèce, comme le rappelle la légende grecque de Cadmos: les Phéniciens venus en Béotie avec Cadmos, fils d’Agenor, roi de Tyr, auraient enseigné les lettres phéniciennes de l’autre côté de la Méditerranée.  Mais pourquoi Cadmos est-il allé chez les grecs pour leur apporter l’alphabet ? A cause d’Europe !

La légende raconte qu'Europe, princesse phénicienne, fille d'Agénor roi de Tyr, se promenant un jour au bord de la mer avec ses compagnes et fut remarquée par Zeus. Enflammé par sa beauté, il se métamorphosa en taureau aux cornes semblables à un croissant de lune et vint se coucher aux pieds de la jeune fille. Celle-ci d'abord effrayée, s'enhardit, caressa l'animal et s'assit sur son dos. Aussitôt le taureau se releva et s'élança vers la mer. Malgré les cris d'Europe, qui se cramponne à ses cornes, le taureau pénétra dans les flots et s'éloigne du rivage. Tous deux parvinrent ainsi jusqu'en Crète où Zeus s'unit à la jeune fille. De ces amours naîtront trois fils : Minos, Sarpédon et Rhadamante.

La suite de cette légende fut la recherche entreprise par les frères d'Europe. Agénor ordonna alors à son fils Cadmos de partir à la recherche de sa sœur, avec défense formelle de revenir tant qu'il ne l'a pas retrouvée. La mère de Cadmos, Téléphassa, et ses deux frères, Thassos et Cilix, l'accompagnèrent ; seul Phœnix resta au pays auprès de son père. Les recherches de Téléphassa et de ses fils furent vaines. Téléphassa mourut de chagrin et ses trois fils, en raison du serment prêté à leur père, n'osèrent pas retourner à Tyr : Thassos s'installa alors dans les îles de Thrace, auxquelles il s'identifia ; Cilix se fixa en Cilicie, dont il fut le fondateur légendaire quant à Cadmos, il débarqua en Grèce où il interrogea l'oracle de Delphes. L'oracle lui conseilla de se laisser guider par une génisse errante, qu'il croiserait à sa sortie du temple, et de fonder une ville à l'endroit même où elle se coucherait épuisée. L'animal conduisit Cadmos au site de Thèbes, où il éleva la citadelle de Cadmée. Toujours dans l'espoir de retrouver sa sœur, Cadmos offrit alors aux Grecs l'alphabet inventé par les Phéniciens.

Au travers de tous ces mythes et légendes, nous comprenons que c’est bien plus que l’alphabet que les phéniciens ont transmis aux occidentaux, mais c’est toute leur culture et croyances hérités des mésopotamiens et donc de Babylone qui représente la fusion des royaumes d’Akkad et de Sumer. Le taureau représente le dieu Baal et Europe le principe civilisateur et religieux qui traverse la Méditerranée. La culture babylonienne avec son panthéon ont traversés la mer pour s’établir sur les rives d’un continent qui s’appellera désormais européen. L’Europe n’est que la poursuite et l’extension de la culture babylonienne qui se développe au travers de nos institutions politiques modernes, mais cependant liés spirituellement à ses dieux d’origines, notamment la reine du ciel qui marque de son sceau  l’emblème européen. L’Europe est le royaume de la Bête et c’est Rome qui est nommée Babylone aujourd’hui dans la Bible. Voilà le royaume que le prochain président français devra pérenniser et contribuer d’accroître en force et autorité au fil de son mandat.

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