Israël a mobilisé ses forces de sécurité à la veille de
la "Nakba" ("catastrophe"), l'exode de quelque 760.000
Palestiniens après la création de l'Etat d'Israël en 1948. Chaque 15 mai, la
journée de la "Nakba" est marquée par des manifestations
palestiniennes et des affrontements parfois sanglants avec les forces de
sécurité israéliennes. En 2011, l'armée israélienne avait ouvert le feu sur des
manifestants venus de Syrie et du Liban qui essayaient d'entrer en Israël en
forçant les clôtures de sécurité. 14 personnes avaient été tuées et des
centaines d'autres blessées.
Les médias reviennent le 15 mai, comme toujours, sur cette
tragédie des guerres arabes contre Israël. Comme d’habitude la désinformation
va bon train et les ‘victimes palestiniennes’ sont rappelées aux bons souvenirs
européens. Occultant le fait que les Arabes israéliens qui sont restés, sont au
nombre d'1,55 million, soit 20,4% de la population d'Israël. Ils sont les
descendants des 160.000 Palestiniens qui n’ont pas écoutés leurs frères arabes
et se sont maintenus en paix sur leurs terres après la création de l'Etat
d'Israël en 1948.
Le mensonge de la
Nakba
Le 14 mai 1948, l’Etat d’Israël, après près de deux
millénaires, est rétabli sur une partie de sa terre historique et tend la main
de la paix à ses voisins.
En réponse, le 15 mai 1948, les armées de six états
arabes l’attaquent. Le Liban, la Syrie, l’Irak, la Jordanie, l’Arabie Saoudite
et l'Egypte (le Yémen déclare la guerre mais n’envoie pas de troupes)
envahissent l’état hébreu.
Il faut reconnaître une chose aux Palestiniens (et à
leurs supporters et amis) : ils sont passés maîtres en désinformation,
pour ne pas dire tromperies et mensonges. Ils ont bien appris la leçon nazie.
Hitler ne disait-il pas : « si nous voulons remporter une victoire,
nous devons activement nous servir du mensonge. Ils doivent être grands. Plus
le mensonge est grand plus rapidement les gens le croiront. Quand nous
remportons une victoire, personne ne nous demandera si nous avons dit la vérité
ou si nous avons menti » et Goebbels, le ministre de la propagande
fasciste affirmait qu’ « un mensonge répété mille fois devient
une vérité.
D’abord les Palestiniens cannibalisent le terme : nakba,
en arabe, signifie catastrophe. En hébreu, Shoah. Voilà que les Palestiniens
mettent, sur le même pied, la Catastrophe qui a couté la vie à six
millions de Juifs et celle, mythique, qu’ils s’inventent, leur nakba, (une
catastrophe, soit dit en passant, où on voit un peuple passer de moins de six
cent mille personnes prétendument réfugiés à près de cinq millions ! Si
une catastrophe consiste à multiplier par presque six sa population... Ah
si les Juifs avaient eu cette même catastrophe durant la Seconde Guerre mondiale
et, au lieu de se retrouver avec une population juive amputée d’un tiers,
l’avoir augmentée à trente millions !
Cette « nakba » est inventée de toutes pièces.
Certes, il y eut des personnes forcées de quitter leur foyer à la suite des
combats. Bien qu’Israël ait supplié ses habitants arabes de rester, une partie
quitta suite aux incitations de ses dirigeants et des gouvernants arabes qui
leur promettaient un prompt retour sur tout le territoire, du Jourdain à la
mer. Les sources officielles arabes à ce sujet sont nombreuses alors que, lors
de la déclaration d’indépendance, David ben Gourion déclara : « Aux prises avec une brutale agression, NOUS
INVITONS cependant les habitants arabes du pays à préserver les voies de la
paix et à jouer leur rôle dans le développement de l'Etat sur la base d'une
citoyenneté égale et complète et d'une juste représentation dans tous les
organismes et les institutions de l'Etat, qu'ils soient provisoires ou
permanents. NOUS TENDONS la main de
l'amitié, de la paix et du bon voisinage à tous les Etats qui nous entourent et
à leurs peuples. Nous les invitons à coopérer avec la nation juive indépendante
pour le bien commun de tous. L'Etat d'Israël est prêt à contribuer au progrès
de l'ensemble du Moyen Orient. »
Ce qui est sûr, par contre, c’est que les leaders de
pratiquement tous les états arabo-musulmans de la région mirent en pratique une
politique féroce anti-juive, dépossédant, chassant ou forçant au départ, près
d’un million de Juifs, entre 1948 et 1973. Un million de Juif dont la présence
est bien antérieure à l’invasion arabo-musulmane du VIIè siècle. Je fais partie
du lot ayant du quitter l’Egypte.
Alors nakba ! Permettez-moi d’en rire. Les Juifs des
pays arabo-musulmans sont passés de près d’un million en 1948 à moins de quatre
mille aujourd’hui. Ce sont les réfugiés du conflit israélo-arabe dont personne
ne parle, dont nul ne veut en parler. Ce sont les réfugiés occultés, oubliés.
Les réfugiés du silence.
Moïse Rahmani, Ecrivain
Auteur entre autres de « L’exode oublié, Juifs des pays
arabes » (Ed Raphael, Paris ; 2003) réédité en 2006 par Luc Pire,
Bruxelles sous le titre « Réfugiés juifs des pays arabes. L’Exode oublié »
Nakba contre Nakba
Selon ‘’The Canadian Jewish news’’, depuis la création de
l'Etat d'Israël 856000 Juifs ont été expulsés des pays arabes, contraints à
l’exil et jusqu’ici totalement ignorés par les instances onusiennes et les
organismes chargés de gérer le problème des réfugiés du Moyen-Orient. Sur les 681 Résolutions de l’ONU sur le
conflit au Moyen-Orient, 101 ont été consacrées à la question des
réfugiés palestiniens. Des organismes de l’ONU ont été spécialement créés pour
protéger et prodiguer de l’aide aux réfugiés palestiniens.
Depuis 58 ans, des dizaines de milliards de dollars ont
été alloués par la communauté internationale pour subvenir aux besoins et
porter assistance aux réfugiés palestiniens. Selon l'association partisane
France Palestine Solidarité (AFPS) le nombre des réfugiés palestiniens se
compose ainsi : pendant le mandat britannique (avant la création d’Israël)
413794 (52%), pendant la guerre de 1948 339 272 (42%), après la
signature de l’Armistice 52 001 (5%). Soit un total de 805 067
(100%).
Les pays arabes ayant expulses leur juifs, et par la même
occasion se sont empares de leurs biens, s'engagent (en échange de la paix
globale proposée par Israël) a recueillir chez eux les pauvres palestiniens
abandonnes par l'histoire du monde moderne, au prorata des juifs qu'ils ont
expulses bien entendu (ils ne sont pas obligés de leur donner les biens
voles). L'intégration de ces réfugiés
dans des pays arabes est garantie par leur culture et religion communes. Sans
compter qu'ils sont originaires de ces pays, est-il nécessaire de rappeler que
Yasser Arafat, par exemple est né en Egypte?
Les juifs expulses ayant laisses un
"territoire" vacant, il n'y a pas de concession supplémentaire a
faire. Alors voilà, le monde a enfin donne un territoire aux palestiniens, tout
en réparant le préjudice fait aux juifs des pays arabes (dans l'indifférence générale
d'ailleurs) et en réglant le problème israélien. Mais bien entendu le diable ne
voit pas les choses aussi simplement et il souffle sur les braises pour entretenir
le conflit avec Israël.
L’esprit de la
Bête de l’Apocalypse en action
BRUXELLES - Les ministres des Affaires étrangères de
l'Union européenne, réunis à Bruxelles, ont adopté lundi une déclaration
critiquant durement la politique israélienne de colonisation en Cisjordanie et
dénoncé l'extrémisme et la violence des colons. La politique de colonisation en
Cisjordanie menace de rendre impossible l'existence de deux Etats, israélien et
palestinien, vivant côte à côte, affirme l'UE dans un communiqué. L'UE dénonce
notamment l'accélération de la politique de colonisation enregistrée, selon
elle, depuis la fin du moratoire sur la colonisation en 2010.
Michel Rocard
s’est rendu en Iran et à quel titre y a-t-il été reçu ? L’ancien
Premier ministre socialiste était à Téhéran vendredi 11, samedi 12 et dimanche
13 mai pour rencontrer plusieurs responsables iraniens autour des questions
nucléaires. L’Iran a déroulé le tapis rouge pour la visite
“privée” de Michel Rocard. L’ancien Premier ministre socialiste
français y est considéré comme un émissaire du nouveau président François
Hollande, avec lequel Téhéran espère une amélioration des relations
bilatérales. Cette visite de l’ancien responsable socialiste, qui aura
82 ans en août, survient une semaine avant un G8 au cours duquel le
dossier iranien sera abordé et une dizaine de jours avant de nouvelles
discussions entre l’Iran et les grandes puissances programmées
à Bagdad. Michel Rocard a assuré que l’Iran était prêt à “remettre
les compteurs à zéro” et “faire des pas en avant”
pour parvenir à une solution négociée lors de sa rencontre avec les grands
puissances internationales du 23 mai en Irak.
Lors d’un colloque en Égypte en 1994 Rocard a dit : “La
promesse Balfour accordant
le droit aux Juifs de créer leur État en Palestine était une erreur
historique…” Il a précisé “Israël est un cas exceptionnel, né
d’une erreur historique, et qui s’est transformé en un État racial qui a
rassemblé des millions de Juifs venus du monde entier. Pire, il constitue une
menace à ses voisins”. Source “Alsharq al Awsat” –
Londres (Albert Soued, 23/06/2004.
La présence en Iran de cette sommité socialiste n’est pas
anodine et doit être mis en relation avec le soir de l’élection de François
Hollande. La présence de nombreux drapeaux arabes sur la place de la Bastille
au soir de l’élection de François Hollande a provoqué une flopée de
commentaires négatifs. Dès le lendemain, la droite et l’extrême-droite ont
dénoncé des manifestations communautaristes et en ont profité pour faire le
lien entre ces emblèmes et le projet de François Hollande d’accorder le droit
de vote aux étrangers non-communautaires (pour les élections municipales). On
peut d’ores et déjà parier que ce thème polémique du drapeau étranger, surtout,
arabe, ou plus encore maghrébin, ou, soyons plus directs, algérien, va peser
sur la campagne pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochains.
On peut aussi penser, comme l’a dit un commentateur
d’Al-Jazeera, que François Hollande est jugé moins proche d’Israël et des
Etats-Unis que le candidat de la droite. La présence des drapeaux aurait donc
signifié un soutien enthousiaste des pays et des peuples arabes au nouveau
président français. Ce serait aussi une manière comme une autre de lui rappeler
qu’il existe d’autres continents que l’Europe et que l’on attend de lui qu’il
précise ses projets pour le sud et l’est de la Méditerranée.
Même pas investi et déjà à pactiser avec l'ennemi d'Israël, pas étonnant que des le premier déplacement il s'attire les foudres de l’Éternel!
RépondreSupprimerUne question: je partage votre avis concernant la gravité pour un Chrétien de mettre sa confiance en (et donc de voter) un être de corruption, mais je me pose sérieusement la question d'un vote d'opposition lors des législatives. D'un côté, je sais qu'il s'agit là de chose qui ont été annoncées par la Parole, de l'autre je me dis qu'il faut lui barrer la route. Qu'en pensez vous?
On ne barre pas la route au diable par des moyens terrestres, mais spirituellement en revêtant Christ.
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